La Girei^le a queue tachetée..
( Julis caudimaculà, Q.-Gi) ;
Cest une espèce dé l’Isle -;de-France., dont les formes
rappellent celles. de largirelle commune.
I^OU «museau est pointu ; la longueur de là tête surpasse un peu
la hauteur du tronc , et est comprise^ quatre fois dans la longueur
totale. Les dents mitoyennes sont alongées; ij n’y a point der.cànïfie's
à ïânglqde la bppche. Le premier et le second raypn de là dpt|iale
sont flexibles, .etâ^assèàit les, suivais:: la caudale est arrôndié; \ les
deux ràyons de la dorsale et de l’anale atteignent ^ [a base ceux
de cette nageoire j le premier rayon de la ventrale est plongé en
filet. La pectorale est tronquée/3
D. 9/12$ A.' 3/12*'C. 13; P. 12; î/3. .
JeCpmpte près ..de cinquante reragéesrd’éeaiïles dans la longueur,
-quatre au - dessus de la li^ne latérale, 'etàdixgbuit au-desgpus. Cette
• ligne n’est' pas fameuse. ^
Dans la liqueur, le poisson paraît violet avec quatre raies jaunâtres
4e long des flancs $ la seconde s’avànCé sUr la tête àecterrilitté au
museau, en étant interrompue par l’oeidf une autre va de^l’angle dé
. la bouche à l’opercule, en touchant l’orbite; ihngle*deJ’opercuile,
terminé p a r . une tache bleue j; en a une .en demircerçle, J .ejL^VQÎs
deux autres sur le bas de la joue, et une .autre borde le sourcil. La
caudale,,qui offre cj^t,traces de viçlet, a unif large tache noirÇ
fondpé'lnr lé tronçon de ^iqueuqj-nçès l^ |a se des raÿQhs.'-La dôr-
sàle a sur lés4<deùx premiers unèiîârgé tache violette ou noire,
X tr ès - foncée / puis deux raies %>u deux sérié#; dé points décolores qüi
paraissent viôléts. L’anale a de même la base violette- et deux traits
parallèle# au: bord.
M. Quoy* dit que le haut du corpseshvert; parcouru par trois
lignes longitudinales ,Jormies de taches, couleur de laque^ Jeiventre,
1. Qudj., ZooJ.,jk l’Astrolabe, t. III, p. .710 ^htl. moissons, pl. i5 / %» f*.-
d’un jaune teinté de verdâtre^ est«parsemé*de lignes de laque. L’origine
.dé la-dorsale est noire/le reste aurore avec des points jaunes
• et désdinéoles bleu de ciel. L’anàle, à des optieülès de laque et de
dignes bleuâtres. La caudale ést.»èf-née de larges band es transverses,
vorangées, séparées par du bleu de cièlP*
J?£ti fait ma desçriptiôn sur ! Iflhdividu rapporté par
M. Quoy.' Cest par une erreur de.plume" qu’il a dit que
le Tayon de la pèctoralepëst .filamenteux j car. sur-l'a "figure
il représente bien celui de la ventrale. Je dois daüjèurs
fairè remarquer quetl enluminufe ne correspond pas éxac-
vtement à ^description de M. Quoy, et que lé dessin n’en
est pas très-exact. .Un au£r& individu, long de huit pouces
et semblable au précédènt, a*été.ènvoyé du piême endroit
au Cabinet du Roi par M. Desjardins/ 1
La G irelle ceî^ture.
( J u h s cm g u lùm j^ o b .)
■ TJne girelle d e l’Isle-der-France', facile a reconnaître,
est celle . que^Lacépède a publiée -d’après les dessins de
ÇommersOn, sous le nom de labre ceinture.
Cette espèce ’a le museau alongé,'pointu, à dents mitoyennes
saillantes , *sans canines vers l’anglé de la mâchoire. ; La ligne- latérale
t est simple ; les écailles sont lisses et petites : il y en Jteinquantè-
■ l sept dans la longueur,%cinq au-dessus de la ligne latéral*?; et vingt-
quatre au-dessous. Uïp: écaille est oMonguéei a vingt-quatre rayons
envir.on à Inventai], Les ventrales sont très-alongées, La caudale' est
; arrondie,
D. 3/12; A. 3/12, etc.
Le fond dg la couleur est brun, plus clair sdr la tête et sur la
poitrine que sur la partie postérieure du corps. La teinte Claire de
’ l ’avant finit à la pointe d é la< pectoi’ale, et elle est sépàréè de la
portion rembrunie par une ceinture pâle qui" occupe l’intèrvàlle de
é3. I ■' 4.0 >