une espèce di* genre théiline. Je ne doute plus aujourd’hui
, ap rès$l’exame n des nombreux individus rapportés
de. Saint-Domingue par M< Ricord, ou des. Antilles par
M. Fiée, du nouveau rapprochement que je fois. ,
s Shawy d’ailleurs ,* reproduit le labre demi~rouge parmi
ses. espèces de labres , mais en y ajoutant une erreur qui-
lui est propre, car il d it ce pcffsson originaire des Indes et
d’Amérique. Lacépède avait cependaût copié .fidèlement
Commèrson. . ^ * é&t ■ ;
-s ShaW â duTô^te plabé 1 è lutjanus verres parmi sés
sparês; le bodianus bodianus^est le premier de sesbodians j
et le labrus juliws est inscrit comme un labre.
Bloch, à l’article de son lutjanus vertes* ayaâî déjà 91$
le perro Colorado de Parra ^ ‘Cet auteur le coloré, en rouge
sur la queue, sur le- dessus : de la tete et sur le dos, et - en
jaune sur tout le resté du corps. Les ventrales et l’anale ont
du rouge à la basé au sür. le b o rd ’ a
Le COSSYPHE MALDÀQUE.
[Cosityphus fnaldat , .
Les espèces suivantes dont nous allons donner la description
et rbiStoïique^font téhtis originaires; des mers: de
l’Inde.' Commersôn én; avait observé à l’Isle^e-Fràuce ;uet
en .avait rapporté d ^ descriptions èt des figuras, qui ont
été eHiplôÿeès par M. de Lacép'ède , mais qui lui ontservi
i- filire plusieurs doubles emplois. B’püs devons les autres
a u x recfierébes d^^àturâlistes qui ont faitpàfüe des cir-
ciminavigationscümmàndéespar'MM. Freycinet, Dumoût-
dUrvitie etiDuperré, en Franee, et par M. Lütke, pour
la Russie. MM. Julien Desjardins et Tlifodore Délissé nous
Ont aussi envoyé des dessins faits d’après nature-; et des
poisSOus bien" conservés, joints à èes' envois, nous-ont aidés
dans nos rechercKesfN’oublions pas aussi M. Dussumiêr,
dont nous avons consulté les-notes avec,fruit, et doutles
Collections ont enrichi çé jfenre dans le ÇabihetJdu Roi.
Un de ces poissons, remarquable par l’éclat et la distribution
des couleurs
a le corps èourt, ^ hauteur n’étant que du tiers de salongueur,
là caudale nBri em p r ise ,'e t ôuLn’est guère''que du septième ou
duJùritième du corps. La tête est presque aussi longue qüe lé tronc
est élevé. L?oeil est de grandeur médiocre5 son diamètre n’a que le
>' cinquième, de la kmgueur*de la tête. Le bord du préopercule est
très-finqmént déntelg. Toute la tète ëst plus écailleuse que celle des
autres labres^ c.ar il en a sur le limbe du préopércule, ,sur Pin-.
‘ terqpefcule* et sue la branche de k ’mâchcpre inférieure, où elles
| * sont.pus*si serrées que sur les sous-opercules et les opercules,, dont
le bord membraneux éfctpeu large. Le front, le pourtour des narines*,
le devant de l’oeil et les lèvres seules,'sept nus.'Les" dents pharyn-
giêanesjbrment deux plaques osseuseà, grehues','eècore plus serrées
que celles d u ^p recèdent. #
La* dorsale est peu,élevée, et sa base, est couv.erte sous les écailles
..du dos, qui se relèvent de ehaque coté des rayons, et forment une
sorte gouttière pVôïônde. dans laquelle ils' sè cachent quand ils
s’abaissen|. La portipn. molle cle la dorsale est plus .libre -, elle est
pointue, ainsi que l’anale. Lés deux rayons supérieurs'de lacaudale
* se prolongent un péu au-delà aes autres^ qui sont coupes carrément.
Les ventrales^sontdongues et pointues.
D. 12/10 ; A! S/P j C. 13 ; P. 17 5 V. 1/5.’
fl y-a vingt-huit rangées d’éeailles entre l’ouïe et la mgeoire de
la queue. La partie visible de l’écaille est ovalaire et très-finement
'’rt^àgrinèef k portionïrialicaie Fq^me ira long carré'y dont la surface
est*presque quadruple du reste 5 elle est couverte de stries qui rayoh