publiée sans en faire connaître la soprce, et qu’il a intitulé
scare rouge.
Nous avons encore à signaler la seconde variété notable
de ce poisson, étiquetée par M..Risso lui-même,.et que
M. Laurillard nous a fait connaître en nous en donnant un
dessin fait sur le vivant, et en en rapportant desindividus
au Cabinet.
Elle ai le dos bleu foncé, la bandelette rouge, les côtés brun
•Verdâtre et tout couverts de'points bleu de ciel * le ventre blanc
argente i marbré de petite? taché? ronges; vives et .serrées. Les
nageoires' sont orangées et chargées de point? ..semblable? à ceux
du dos et des côtés. -
Je ne vois pas sur le dessin d’indication de, tâches poirâtrés |p r
Je sojircil ni autour de l’oeil , et eU.es n’ont bpssé aucuftetçace sur
— nos individus conservés dans l’eau -de'- vie.- Ceux sont devenus
brun TOugéâtrè sur le do?, blanps sur le veÜtxe, scm.es partout de
taches nacrées. Les ocelles des nageoires âont demeurées bien visibles.
M: Riëso considérait ne p$sson c om m ew yariçté de
son labrus festivus., sans doute parée que k bandelette
kçérale est rouge au lieu d’être argentée ^ ia p me* il le dit
d a n s sa-description; dam ce cas, f e taches jmrlesnagetpres
distingueraient le labre’ pare du labre* tourd. La femelle est,
dit-%n, plus grosse que le male. _* :* . ; ; ' -X "
On-les voit pendant toute J’année sur les rivagqS de
Nice, peu profonds,, et sur fonds de roche.
Il nous* paraît très-probable que M. Risso avait sous
les yeux un individu -de cette espèce; qu’i l s pris dans sa
première édition pour le labre Ballaft de Pennant., Les
lignes dorées de la gorge et lés.taches pbseurès du pourtour
des yeux, ne peuvent convenir à notre vieille de l’Océan.
Nous nous empressons de faire cétte remarque, parce que
ÇIlAP.; I.;. LA, B R ES. 55
fqn pourrait, d’après unefd^©r®im$tte^
que le kbre •demos'hotes de 1’Océâ.n habifé également la
Méditerranée, ce* qui lie : s’est pas. encore vérifié jusqu’à
présent.
Le .Labre vert.
{Labrus v ir id is , Linn.^t^
M, LauriÜàrd a pris et dessiné à Ni'^èmn grand kbre
dont les proportions et les nombres des.,raypns^sont jes
m |m « q u e dans notre premier^oiird 5
mais.,qui a des denfspks fortes,plus serrées,et plus nombreuses,
cari'felM en compte douze a chaque "mâchoire.
; Le dessin f i ia§Ié, fait sûr le vivant ,p©pf' moiitre que la couleur
géiiérale èst"vdra,*un peh'yembrum^ ^ ^ p le dos, un peu moins
fon’eéçsurles flanGjÉt>el que Sés deux téimesâsonf séparées par uûe
bandelette d ’un beau vert clair et brillant, traéée lé lorig dè la ligne
» latérale. LaP'gorge' èt *la poitrine soeqt parsemées d’utt grand nombre
; de lâchés brunes efnaerées;.celles-ci paraissent aussi sur lé bas de
la joué. Les nageoire^ sqût.çouveçtes de taches, ou décelles lilas sur
: .un fond_ verdâtre. <
- L’indîvidu est long de dix-sept pouces.
• Nous en avons d’autres individus qui nqus sont vènus
de Martigues, par M. Demande 5 de Marseille, par M. Cuvier,
et*qüi paraissent tout-àikit la mémo espèce que celui
décrit plus haut.
Nous ne saurions douter que ce ne soit le LabRus viridis,
line a utrinque ceerulf^f d’Àrt-ediXd® son Genern, et dont
il ha pas fait mention dans sa Synonymie. C’est donc par
conséquent le labrûs viridis de Linné.
Mais cç ne peut être,; comme l’a cru Artedi, le dixième 1
1. Artedi, Gen., 34, n.“ a.