3 2 6 LIVRE XVI. LABROIUSES.
L a Gi relue pourprée.
, , (^Julis purpureuS j Ruppel,.) .
J^ous avons trouvé dans lès collections laites à Bombay
par M. Polydore R oux, l’espèce que Forskal a fait connaitr-e
soutv ,1e nom d e scarus parpureqp. ,
Voisine des précédentes,* «lie a là tête peu bombée, le museau
moins arrondi, le bord de la çawdalë coupé plus^erémènt-iatre
les deiifs poiutes p^iqngées . d é f rayons supérieurs et inférieurs.
La ligne latérale est rameuse, les écailles sont assez grandes; une,
détachée-, sé montre oblongue, à Surface -radicale'striée sur *le
pourtour et-laissant dans le centre un grand espace vermieulé,; la
portion nue est striée en éventail jusquè^sur le bord membraneux.
P D. 8/i^f"A. 3/iHétc: I
La tête, sur un fond bleuâtre, offre des raies arquées qui parais-
sent plus bleues.et lisérées de- noirâtre; deux au-dessous de'l’éeil,
deux par le travers de l’oeil, et une ou deux 'Sur-'fe<frésnt'.\£e corpsj
sur un fend verdâtre^ â deux bandelettes déeoiprêës^ blanchâtres ?
une par le milieu de la hauteur du AronG, l’autre naît dn.l’aisgelle
de la pectorale. Sous la gorge sont deux autres bandelettes également
blanchâtres, et qui se réunissent en %ne seule près de da
ventrale, pour suivre le bas des côtés le long de l’anale. Des lignés
* violettes verticales descendent du dos. se perdre Sur le flanc. -La
dorsale, jléçolorée, a Une bande longitudinale lisérée de deux traits
noirs et48élié§. La caudale est bordée sur ses rayons'prolongés _ La
pectoràle, jaune à sa base, a du noir à sa pointe. >;lï y .a dans
Faisselle une tache bleue. Le^ ventrales sont vérdâtres.
Le poisson frais est, d’après la égare de M. Ruppet * ,T- Véit rayé
de rouge. La dorsale a deux raies couleur de laque, j
On p e u t voir que cette description convient parfaitem
e n t a ce^que Forskal8 nous a lâissé de son scarùs p u r -
!.. Ruppel, Ail% zu der Reise im nordl. , aS / lAB. 6, fig. â. 2. Fors-
CHAfV X. GIR E L L E S i 327
puye'WSj devenu le' labrus purpici^^k- de G m e lin , et que
Bl©c% a <plaèé*daïik le*! Retire si a ^ iiliè r^M e n t composé
dis- ipammistës:|s ;
--Forskal a1^)ris çç p o is ^ ^ c o în ip e 'M . Ru p p el* & ’ D j e d d a ,
o ù o n le.lui a’nbmm'é d ù rra t eVbahj;, ^est-a-dire, p e rro a u e f
de mer. Selon ]\I. Ruppel, on -le tro u v a dans to u t e l l e s
autres parties d é la mer Rougu,*
f -L^r GlRELLÉ- A#VÊîîtRE- k o i l t â t : 1
■H duli-s lojander; )
J e regarde, popiriqe• 'ypisin d èaJteJabinis p itj'pw çu sXem
p è ^ i tlo n t je. dois la co n n a is^ p c e j^ ,M. de. MgrkèpSi Jfen
dessin .nous re p ré g ^ te un pt^sso-n'
d’un beau vert, raÿé de deux lignés côurbes'ët un peùfcrbhcavës,
d%n- b^ù'carmm, Sut* au-deftus de la pectorale, 'e r 3iüne
troisième, plus pourpre,.-le feitg du ventre : celle-ci"ët là, supérieure,
s’étendent sùrrés bortfs •dedâ^caüdde^ônt le oenteéiest
jauni,«aveë-f du bleu à l'a basé. La tête a?ttroi| bandes ronges au-
édêvant -de» l’oeil, uâfe autre ^qiiée dessous, - et une grande tadhe
pourpre*sous-la gorge. La dorsale, vertè,'est fey&*de ’rouge; la
_.p^toràlereSt Yiçdéfte j d’ànafe et des ventrales sont jaunâtrèé retn-
brnniéS.^ À ' v - ma ... > ...
L’espe^è -vient â ’HéaT Je*.crois - que l’on "Soit regarder
comme identique le labrus e r y th r o g a s t e r d o n t j’ai^re-
tro u y ^d a description dans ils manuscrits de Solânder;
car le dessin d$; F o rs te r, douservé dans la bibliothèque
de Banksusons^^mom dp la b ru s fû rm o su s , se rapporte
très^bien à_ celui d | M. Mertens. Ces côjnpagnons de Gdck
oiiit- eù leu r p!^^pïi-:à Otaïti s0u$ lé nom à ’épao.