4 Nous éloignerons encoi^dé notre; genre labre les labf'us-
marginalis et la^wùs ferrugineuse qui nWirehacun que
deux riLÿons^epiiiPix I la dorsale ,içt quidoiventàppârtenir
à un même genre, voisin peut-être'de nos malacanthèsj;
et dqnt lescaractèrëi|seront établis quand nous aurOffspu
rétroüver ces, gspèôes. J ’en dirai butant du labru&linearis,
qui a un caractère tout opposé: et fort extraordinaire dans
le'grand ^■oupeîdea.a'êanthoptérygifeBté^ surdes'vingt'et un
rayons .de dorsale le dernier seul est moù, tous les autres
sont épineux. Ce poisson pourrait bien appartenir à notre
famille *de ceux à pharyngiens labyrinthiformesT
Linné n’avait faif que deux additions a éettp 'Iist^ dans sa
douzième édition; mais elfes,n’étaient pas tr^h eu rëiises|
car des* deux pdissons que' Garden lui, avait fàit connaître
l’un, le Iabrus c h r o m i s st jpfe la famille des ni;
du gèsséié pogonias; -'èd^afitre, son îabrus 7iiatula;hst'tout-
à^fait indéterminalj^Lé ïabrus grisous, pris dànsjd|g$esby;
-est encore d'ans de'’même câs-,Vcar il «est impossible“ que le
manquêdes peèïorales ne soit pas le fait d’une mutilation.
Si nous retranchons encpre quelques doubles' emploisj:
dont nous etabhrpns 1e r prehyesI dans da -suite deftcette
histoire, le nombre des labroïdes connus de lânhéyse
réduirait ' tout au plus à: vingt espèdllf de labres* tels
qu’Art-edi les caractérisait ; mais ce nombre -s’augmenterait
de quelques autres, éparses dans des genres différens. C’est
ainsi que nous ramenons a la famille dont nous parlons , le
sparus saxatilis, qui est de nos çichia ; le spàrus galiloeus}
un de nos ehromis.
Cetté* confusion saë€ïoit de manière à devenir presque
inextricable par les additions des auteurs postérieurs à
Linné. Il noûs a fallu un travail opiniâtre pour parvenir à
reconnaître leurs doublp!$empl#is et leurs rapprochemens
contraires-fà^toutesd^afEnites hatüMéllëi>lf|
Ainsi Ghiè^n, qui*^ p ott4psoj.xanté-ortze le nombre de
se^labres^, yfrânge- deUx seteifs faciles, akreC&nnaître, l’un,
d’après.FopSkalj le, labrpSschunuSjXt leo^coud, d’après
B rimmel^ l&dabrus aÿriatvgk^ y un. gerbes,. le Iabrus
oyena?, et un dësy>ggppqs-.',df? nks| ^issête-n. .pharyngiens
labÿrintMfo,pçies, le %labrus\ ;,irichoptèr,U& d éb a lla s4, et
enfin, d’après Hôuttuyn'^eux percoide^ difficiles d’ailleurs
à caractériser-dune manièfe^prjé'els'ele Iabrus jùponicijs
eft l© Iabrus BoopSi resïantc%:‘ nous y
jp^sonii JlssBite&^iàq;»à^eig pprt^rait
à vjgagt,et Ttm le. nomf>re^ deg|addi^(r^fai%fô par Gmelin,
e^prise^n grande partieSa^^sKal’^ krBrünnich'et même
A.Pennanft
•Notre tâchpest Revenue très-difficp|, quand nous avons
voulu faire ces mêpjes reehêrc'lfës critiques sur l’ouvrage
dè M. <de l^aC'édèdq..^on,§e,nre labre comprend, cept trente
espëce^màis pomme il a copi^safts aucunetGritique GmeHn
et le travail de Bonn^terre dq fEne^?l0p édi| méthodique,
et qu’il y a ajouté plus'jd erreurs pifu^-êfae que dans4aucun
autrë genre., oiï est tout, étonné du jé^ùftatj auquel notre
travail nom* ponHuit,
Outre les labroïdes que nous y laisserons, M. desLacépède
.y aidasse des poissop^de f^Iue toutes les autres familles
d’acanthoptérygiens.* En effet, nons* y voyons parmi les
1. .C’estnotrÿ serranuscabrilla,Cuv. Yalv, Hist.,-nat. des„.poiss., t. Il, p. iji.
2. Serrartus kepaius, Cuy.'iÿal., His. nat. des pàis§.,, t. H, p. 174.
S. Gerres oyenà} Cuv. Val.., Hist. >nat. dfes,pojs£», t. VI,^p. ^355. ,
4. Trichopodus trichopterus, Lac., Cuv. Yal., Hist. nat. despoiss., t. VH, p .290.