g LI VRE XVL LAraOÏLES.
dos^st une tache jaune. La dorsale, jaune, est rayéed’orange.: des
points de cette couleur dessinent cinq handes verticales sur, la caudale
, qui est très -brillante. L’anale est plus oraugée : elle a deux
raies rembrunies près de son bord.
La ligure de Vlaming a les,-nageoires jaunes et rayées,
sauf la caudale, qui ëst uniforme le vept;r.e moins
brillant. Il est difficile de concevoir comment l’enluminüre
de Renard a changé totalement la vérité, de çe& couleurs,
pour en faire une figure toute de fantaisie.
M. Bennett dit que le nom cingalais esthembiK-girawah,
c’est-à-dire basket parrotf onperroquet de mer jtrêillisséÿ
le nom de hembili g appliquant engénéral à e eq u i rappelle
un panier. ?
Nous avons reçu de Pondichéry, par JVI» Jjeschena.ult.un
petit poisson sous le. nom tamule NeUjr^vettjr, qui nous
paraît de cette espèce.
La Girelle corbeill'é. 4
{Jutis Gorbis j nob.)
Je trouve encore dans le Recueil de Vlaming une girelle
plus élégante, sous le nom de' corbeille, et que Renard à
fort mal confiée fo l ao^ÿn.0 9 7 /e t seconde partie, planche
a5 , ü f t a ^ o n il est dit que c§, poison esitje dambordt
ou l’échiquiêr, q u d y- â t j|É trois*’a Lo u v e n 1®S.
nomme quelquefois corbeille.
La tête, sur un fond bleu, ést grivelée de gros et de petits points
jaunes, de. petits point® noirs ou bleus foncés. Le porps a, en quinconce,
de nombreux traits verticaux fort serrés, etde couleur rouge,
orange, devenant plus noire sur le dos. XJue tacbe noire très-foncée,
longitudinale, occupe toute la base de la dorsale, qui est orangée;,
l’anale et la caudale étant jaunes.
CH AP. X. G1RELLES.
!p5est une jolie espèce, que les voyageurs naturalistes
nous feront sans doute lîiieux connaître un jour.
Il ne faut pàs d’ailleurs la confondre avec la corbeille
citée plus haut et représentée, Renard, tab. 7', fig. Sb.Celle
.que nous décrivons est distincte et facile à caractériser.
La GlRELLE LINÉOLÉE.
( ■JulfaUneolatus', nob.ji
MM. Quoy et Gajtnj.ard ont envoyé du-port Western,
de la Nouvelle-IIollandè., une belle girèlle
à tête grosse, à museau obtus, à mâchoire inférieure large et saillante,
à nùqùetrès-peÿt bombée;,’? fa ille s n^dioçf'es; féSr il y en a
. I cinquante- trois, rangée^fentre l’ouïe et la nageoire caudale, cinq
au-desSus de la ligne latérale, et dix-sept' qu dix-huit- au-dessous.
Elle a d’ailleurs, comme la .girelle parterre, quelques petites écailles
sur la tempe et derrière l’oeil. fIIne écaille .seule sp montre arrondie,
à surfaçe radicale, fortement striée : la, partie nue -l’eSjt tgès-fi^ienient.
La ligne latérale esj un peu rauiiiiée,t Sur un beau, fond ynuge, le
poisspn a une bande longitudinale,noijre de chaque côté,.plus"ou
moins effacée, et sur la tête des traits fins et ,verticaux, au» nombre
de quinze ou seize,. qui descendent pour sè perdre sur lajsorge; Je
n’en vms que deux, seulement sur 'X«- dorsale
'a trojsf ou quatre raies violettes. L’anaje. offre des vestiges de taches.
. JO. 9/13 5 A. 3/13, ,etc.
Un de nos individus a près de onze pouces. 4!
Pérou avait déjà apporté cette espèce au Cabinet du Roi.
La G ir e l l e trilobée.
trilbbatus, -nob. j Idibrus irifabafjis, Lacép.^et Labrus
' J iis c u s . ejusd.)
Commerson a rapporté en grand nombre une girelle
abondante à Bourbon et à Madagascar., et. dont je puis