a été citée par quelques a#$eurs- comme originaire de la
Grande-Bretagne, sur l’assertion de Willughby ; e t
j’ai déjà€ait ôbservef qu’elte ne mérite pas une gfâùde
cônMnçei Je»ne la voi| pas'cïtée dans l’Histoire des poissons
d’A n g l^ p ^ ^ g r M. Yarell, et les auteurs des Faunes du
Nord n’en font pas mention.
Outre le nom' àe_papcp*dU>}[àlj^:élè plus Jpmî*, ^ u s
voyons que Briinnich connaît notre crénilabre ^oùs^la dénomination
vulgaire de roucao3 à Marseille, qui a- Nice
devient roüquié; mais M. Bisso dit
lapina quils’appelle blavié.Gsz nom de lapina d é ë f^ e fd e*
Constantinople 0ou de Aa-sr/v« des Grecs modernes, suivant
forskal, se changerait che* les Arabes, en J i a s s u n j|ui
veut dire beau. Mais je croirais, volontiers que 1’Arabe>J ten
montrant ce beau poisson à. Forskal ,;sé servait d e c e s sion
qui rendait son admiration pour la beàuté.desçouleurs^
plutôt qu’il ne lui disait le nom de notre crenilabre. ,
Pallas n’indique pas d e noms vulgaires; mais il le donne
comme un poisson abondant dans la mer-Noire,- qui se
prend quelquefois dans,lés filets en nombre considérable,
surtout du printemps à Tautomne. € ’est un poisson des plus
recherché pour la table.
Pallas, qui en a vu tant d’individus, à la fois, regarde,
comme nous, la couleur jaune>des pectorales et les taches
dfes côtés de la queue, comme étant caractéristiques*au
milieu des teinte^ si variées que prennent les divers ,inifi-
vidus de cette espèce. Ils varient beaucoup suivaütllige.
Le CffiÉNILABRE MË^jÉpE.
' (Crenilabriis jrnlops, nob.; Labru$mplop$, B ina.) *
La seconde espèce dont nous avons* à parler esc n©u-
seulement fo n d an te ..dans la Méditerranée, mais elle f a-
vgnce dan§ notre Océan septentrional jusque sur les côtes
d^Novwége.; En effet, Itousien.avonfs, reçp dénombrent
individus de Martigues $ par. M. Delaland-e pde Marseille
paiÿM. "Cuvier d é l i c e , par M. Laurillard^déj Gênef, par
^ Yiviani; deHNap!es, parM. Sa vigny ; et des^rÔt-élbài-
ghéel^af’(fOcéiân', il noUs' ën est Yêtffi* dü^GfêèsïF/^pa®
M. Bâillon; de La Rochélle ;Jpp^Mr? â’GrMgûyfde Bfèst
par îjï. Duméril; |gfe,kint-Malo, palf de Rivoli
de Granville, par Àudbuin, 'étcje Kiefpav Iff!Boieî **
* Tous ees individus onfcconstamment sèyze rayons épineux
à4la-dorsale ,'re>6 uneJuche noire derrière l’oeil* deux çarabf^
tèrés qui nous ont servi à reconnaître l’esjfèteedans le labrus
melops de Linné:-
Ce crenilabre a le corp^plus^c^prt que lle précédent, la ligne du
profil plus droite. La hauteur^ n W que le tiers .dejfa longneur
totale. La tête est plus^cqurte; elle .est compçise près de qmtre'lois
dans/la longueur du corps. L’oeil , est proportionnenement ’ plus
grand, son diamètre faisant le%uart de la' têtevl^llstt'êïoigne^du
bout du museau d’une seuîe,fpi§ ce diamètre,: Aussi le-museau eçt-îl
beaucoup plus, raccourci. ,L’orbite g | | placé plus, ut sur, la jque;
c¥ ü touche un peu à la lig n e ^ p jp fil^L a peau §u frou^Vétend
de même au-dessus des lèvres ; mais elles sont pe,u é p a te s : je ne
vois, que quatre ou cinq petits plis, | l a supérieure, qui n’a point
tUj{3e crête en dessus. L’inférieurp a ym bourrelet très-mince- elle
s’étend d’aillenre assez sur les côtés o u ?en dessus de la symphyse,
quandfa bouche est fermée. Les dents, petites et presque égales, sont
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