M. Savigny, qui l’a vue fraîchejiN ap le s, 4’a ‘peinte d’un beau
•• vert doré' sar l e corps, et rouge -brun sur la tête. Des ^vülàtions
partent d e .l’oeil et $1'.portent en ayant paf trois raies droites, sur
le bas de l’opercule par une seule, bandelette divisée^ -su^lç préopercule,
l’in ter opercule et sur la tempe, par une ligne plus courte
et mbmst^iviseef'Sur chaque écaillé un trait rétt'géi^fèyertical
relève le fond’ uniforme du *cbrps» L à aörlsale hiÉt'vèm^v'à une
très-larèe l^Me bleue\qWlÿ r%éo«vré presque en entier. L’analë
est -bleue à la base, verte près le bord : ces deux: »aies séparées
par une“, bandelette blanche.
. La: caudale» verte , a ; ses deux poiMfls j^Hge^tiBBg.^ p^tor^le
est blanchâtre. ou verdâtre v avec une tache bleu foncé sur la
pointe défrayons supérieurs, et du jaune à la base. jLes yeptrales
soht verdâtresjéelles offrent souvent, derrière les pectorales une
bande, transversale oblique d’un vëift unïfofme, parce qhe les
écailles n’ontpafs dan^cëtte région deti’aïçS rougeâtres elveMcaux;
quelquefois* il en manque Un plus grand nombre' d’jéspaèè * en
éSpâCé, de faço^ qu’il ylt des individus dontfe co rppë^ "tIâ¥ér^é
' “fSÉr'qtósbfe'nû*î8ra^;l*&dès''tï?,6iÉyès vertes:-Souveintces individus
9 ont une erâûde tache bleue sur ledtf&■ ' Ejagafi , ö • a m Iét au-dessous fin' de
la dorsale, épineuse : d’autres ont trois on q u ^ e dè ées xaches.
Les pêcbeursde Naplesbmt àssütë à MrSavighy', <fue
les mâles prennent pendant le temps du frai d’èl1'bail des
roiîfps plus ou moins ^i¥îè§^ferle bord de cè^ Èalia^yeKes.
M. Risso _ donné à sa girolle turque qe!> couleurs' peu
différentes et non* moins brillantes.
Le corps est, dit-il, d’un ijert*tendre à reflets dorés, traversé' 'sur
les; opercules par une bande Meu cçleste, bordée de rouge vif de
chaque coté: La tête hst/brune, ornée de raieshleu ‘indigo, divisées
ën mfliësehs. Sur lèdëVatttftdè la dorsale il y a une tâche fàüne
dbéëv^t dû hoir sur îarpointe dè îàsp#térràlë. '
M. Risso se trompe quand ri pe donne à cette ;éspèce
que cinq raÿons à la membrane branchiostège, et un seul
rayon épineux à l’aPÉfe.
Nous en avons de'nombreux indiVimiSrenus de'Nice,
de Sicile, de. Mdrée^M.^cfe- Larophe^a rapporté l’espèce
ê ’Miçèp et: elle. s’est trouvée aussi avec ,sps van tés dans
la c.oIfoctiop des pQisspnsde Hfadère * ddnnésè(| iMi.!Cuvier,
Ces, individus nous- antjfeeili&i la 'âéfermmatmn du labrus
lunarius de Solander. Il ne lui eomptéV’Pommse M. Rissoq
qpe e%qara$pqs, bra ucMp&tèg^s ^ a i s un. doit observer quff
lé troisième et le quatrième sont, tellement. rapprochés
quil faut y faire attention, sans quoi il> est trèâfaisé d e ’les
prepdse^pour un seul Le, reste.de k description; s’accorde
parfaitement : il: avait mêmj^memarqué le^varrétés à; dos
tachétey e t la-figure confirnAe encore «e qn.r> noua prouve
la description. 'C’est suivant Sblander îe peixe i)erde des
•PQttugais dé MacFere, xjt elle porte aussi ce nom aux îles
Ga^ i ï ^ à in S i que nous l’apprennent MM^Webb et Bér-f
thellbt Mais nousne croyons pas que çe^ soit le labrus
limions he Lmn% En effet, le naturaliste -.suédois.- cite
Gronoyins1,; dont la figure montre une tache çfblongue
sur le milieu de k pectorale. Nous verrons plus bas> à
quelle espèce nous ta rapporterons.
La taille dé nos girelles paons varie jusqu’à six'pdüces.
Nous venon^nnus -même de donner une belle figure
de cette girelle dans l’atlas ichthyologiquè deb’pqissons
des Ganarie|j^ourla publication duquel M. Webb montre
de nouveau avec quelle générosité il emploie sa fortune
aux progrès des sciences naturelles.