r CHAPITRE YI.
Des Lachnolèmes ÇLaelm&la^usy nommés vmIgai-
refnent aux Antilles aigrettes Quieépitainès..-
' Gatesby, dans son Histoire naturelle de là Caroline J" a
donné (ilT I, pl. i 5) la figiiïé^de- la tête-eé desi^remiers
•râÿÔns dorsaux d’un poisson qu’il noirmie Sïtillus;eet dont
il n est p as= question dans les auteurs systématiques, excepté
tontefoisi Bonnâterre, qui, -dans l’Ehéybfopéclie'îméTha-
dique1, l’a confondu avec le labrus' suvllus ou Uergsnîltra
de Linné, et en a fait ainsi uiî poisson des ‘Antilles’ 'et
d’EUrope.#Get oubli tient probablem e u t p à ï «cë rqùt ]’ sa
deîcripti©lL''nst* iuSsLJÉtfeomplète que $afifiguref$j on-«voit
cependant qu’il a des ’éafrâctèÿes- remarqnablfe^d&S'M
protractiliéé de' sa mâchoire “supérieure*,*id:aiiBil^%rand-es
dents qui l’arment'“én avanl, ainsi-que l’inférieure; .dans
le'prolongementUn* longues lahrères'-desypremieTS Tâyonà
dé sa dorSâîe, dans sonéprofil concâvq Ut dans lintégritë
de toutes ses pièces^ ppereulaires.1 ^
J Gès mêmes caractères généraux se retrouvent dan#- un
poisson de la Havane, décrit et représenté par Parra
(pi. 3, fig. 2 Sou# le nom de y?erro|?i’est-à-dire chien
en espagnol; mais il ne paraît pas^que ceperro soit de1
la même espèce que le suiihtsyou du moins faut-il avouer,
que les descriptions de leurEèoüleurs, w lê s que îëS-donnent
Catesby et Parra,.et mênie les formes d^leurs museaux, ne
se ressemblent guère ; mais l’identité du genre n’en est pas
moins certaine.
1. Explic. des pl. d’ichth., p..iogv
Nous avons vu aussi un/ dessin d’un poisson du niême
genre, fait en 1*771 au" GaféFraneais de^aiat-Domingue,
et «intitulé aigrette ou dfàvanemtj ut, life; Plée nous en a
enjvbyé^e la Martinique ^sous le nom de capitaine; de
P o rto -îh ioj Sous le nom de \cotorra '{perruche')\ de
Barthélémy/;s^.s celui diaigrèttk%ie% de .^aint - Thomas,
SO!^,celui debogjish {poisson cpchor, ^ tous semblables
entrel ejux ,etvâ» ceux Me Parra et Me|£atesby,>p.ar les caraç-i
tètigsu. généraux,; mais „assezidifférens-jpar «les détails des
proportions rét quelques, accîdens de-couleurs, pour être
considérés comme Tormant, au moins quatre- espèces, ainsi
qUe ûo# ffectejgtrs vont, en- juger. *
; J’^Jbi-du de ^pire^cepçndant' que Linné avait .vu- un
ploi^om,%g<^i re dan^;Ie Musée, .de^ Dê.Creea?;-,..ca^ ce
V ’il.^n. dèjt, dans- sa doq^ème^éditison^cpn^ient parfaitement
à nos lachnolèmes. Il le /décrit, isops. ^e«. nom- de
« cJ brus FApfiid-miSy pinnoe dorsali analiq.ue, radiis quin-
que primis inermibus falcata. -il ajoute : (C corpus
latjtudine Br arme, argente^im. Radii qùinqi^iprimi e
p ^M b d ^ d^sqBs analisqüe elongatii sequentibus oequa-
libusp undçhoe pinnoe. falçatoe,■ dentes aouti sunt; pinnoe
ventrales parvoe. M
Le' poisson venait d’Amérique , .comme' tpus nos lach-
nolèipes^mais | le^ nqipb^es de rayons ^ont d-ifférens de
tous sfëuX que nous gavons ^observés!5’ Les voieivtels que
Linné les a comptés^ ëfreêril ^ suivant notre méthode :
Dt.TO&; A. JAIjiC,:fiffç.1 ± iÆ,
S Çe poisson esjt Mevenu le labre fawckeiir de, l’Ençy-
,çIopédi% ;et il <$ ^nom^dans l’o uvrage. de
.Lt^çépèdews«
Ttms nos lachnolèmes ressemblent à des labres, propre-
W m 1 . m M R ■ i . P S B P