rivuiatioiis rouges ; la .portion épineuse de la dorsale brune ; ses
longues pointes rouges Qu.oraogées,vav^ des filets byunâtres|4!a
seconde dorsale bordée, sur. le devant de gris [foncé, et de rouge sur
le haut; la base est vercfatre", ïl& pectorales jaunes; lès ventrales
noires à.la pointe, et de. rouge à dahase ; là~eau<Jale
a la moitié noire et dm croissant jaune; les pointes sont noires, son
iris rouge. 5
Il ajoute que ces couleurs sont sujettes à varier; niais on voit
que ce qùiben dît, joint à. ce que nous y avons observé^ «s’accorde
assez bien avec la description et la. figure de Çatesby-1
M. Pïfè assure quelà? chair de eè poisson: est très-estimée,
et1 * quon le trouve en abondance-parmi les rochers des
petites Isles-Yieif^srL^n-djvidu qu’il nous a envoyé est,
dit-il, deis plus grauc^. Catesbyen a vu de bien supérieurs,
car il leur attribue une longueur de trqk.et^e^
quatre pieds-
'-Getfe espèce se retrouvé aussi à Saint-Domingue, d’où
M. Ricord nous en a rapporté unbelindividu, aussùgrand
que celui qui a sefvi à notre description* II a tous les
caractères que nous avons signalés sur le poisson de; Saipt-
Thomas., j
L& L aCU^OLÈME PJEÏjfr^HIEN.
■ Lachnolaimus ;Q(^nu$ | nob.^.^
Les mets dés Antilles nourrissent une quatrièmé esphce
de lachùolèmes, qui atteint a une4 taille âssé^ considérable.
Elle n’a que les trois premiers rayons alongés en. lanière, qui
atteignent, en les abaissant, à.la tache dé là basé de la ‘dorsale. Le
1. Catesby n’avait va- que là partie a»térieureHd.n poisson, e t i ce qn’îl paraît
déjà un peu altérée. Il indique bien le rouge de la bouche, les petites taches bleues
des joues, te brun du devant du museau, Içvjatme de le pectorale; le noir de la
dorsale et des ventrales; mais il peint le dés d’un brun pourpré, et dit que le
rentré était tacheté de jaune. 1 .
quatrième rayon est court et devient une forte épine. Le museau
est beaucoup moins prolongé. La mâchoire supérieure a au milieu
quatre très-grosses dents coniques et pointues; et, à l’inférieure
des quatre plüsi grosses les deux externes dépassent les autres Le
lpng des mâchoires il n’y a qu’une rangée de dents.. Il est probable
que cette disposition aura fait donner à l’espèce le nom de perrç
par lqs Espagnolsfde la Havane, ' ‘
Le 'cotps|p rbti^e} plus uniforme, sans tache sur les flancs, sans
brun siïtila dorsale et sans* pourprë sur la nuqnè. |
Nous avons pu faire’sur le squelette dé cette espece lçs
observations suivantes’:
La' crête interpariétale est très-haute et se divise antérieurement
. en. deux petite^, -qui sont divergentes-jet sè portent sur le devant
des frèhtàux'âi^érieiiÿs, pçpr laisser glisser entre elles les branches
montâmes des intermaxîïlaîres. Ï1 y a deux* autres petites crêtes sur
In région mastoïdienne. L» eolonhevertébrale a-douze Vertèbres
abdominales et dix-sept caudales; la dernière,,en éventail, est
large et «ans .apophyse latérale.
Nous ayons counu-'cette? espèce d’àprèa un individu
mâle”, loÿg’de dix poudelf que M. Plée a recueilli à Saint-
ThorpaSî Mais nous en avons aussi dos individus plus petits,
qui ont été donnes au Muséum par M. L’Herminiér, et
d’autres, plus, grands, dont un dé vingt-deux pouces,
rapportés de Saint-Domingue par M. Ricord. Nous considérons
encore.'comme de | la- '•npL^roe,.. fpètit
individ,ùlong de 4R*f*?e ppi^es, quf nops ayons observé
parmi ifs poissons de la collectiôa de Montpellier.
Cette suite d’individus montre que,tousont les memes
rayons, dorsaux,: et dans les mêmes proportions ; que les
dents antérieures s’alongênt fàvéc l’âge ,< et - quil en est de
même des'pointes de là dorsale; de l’anale et des fourches
de la caudale. Ainsi cette' nageoire est coupée carrément