charnues et comme doubles; la membrane branchiostège
ha que cinq rayons, les dents maxiMres simplestet coniques
sur un ou plusieurs, rangs ; les pharyngiennes cylindriques
et mousses; les pièces operculaires sans épines; la
joué et l’opercule couverts d écaillés; la ligne^latérale près-
que droite.
he&crénilabres diffèrent de ceux-ci par leur préopercule
profondément dentelé, et-parce que leur museau n’est pas
protractile. Cette prbtractihté afeit distinguer par Mi Cûiâer
les suiletS ( coricus) de ses crénilabres.
Lés chéïlines sont semblables aux labres par l’intégrité de
leur préoperculë ; mais leur ligne latérale se dirige parallèle-
ment au dos jusqu’à la fin de la dorsale, oh elle s’interrompt
pour recommencer par une ligne plus basse, tracée* par. le
milieu: de la queue.
L’extrême protractilité du museau des epipulusy& engagé
M. Cuvier à séparer comme genre ce poisson, semblable, du
reste, aux ché&nes, et qu’avant lui Pallas avait rangé parmi
les spares. J
Nos tautogas sont distingués des labres par la. peau nue
et épaisse del’opercule ; celle du préopercule étant couverte
de petites. écailles.
. M. Cuvier a nommé lachnolaimus les espèces à rayons de
la dorsale et de Fannie prolongés en longs fiiamens, et qui
offrent encore un caractère d’une valeur plus élevée dans
les villpsrtés-épaisses qüî sont au-devant des dents pharyngiennes
supérieures.
Les gir elles ont,la tête toute nue, la bouche petite et
des dents coniques et droites sur les mâchoires; on a pu
distinguer de ceux-ci les anampsès, qui n’ont à chaque
mâchoire que deux dents comprimées,tranchantes, recourbées
et saillantes hors de la bouche.
. bes razons, que l’on avait classés-parmi les eoryphènes
avant M. Cuvier ;:sbnt desb^iSSl&Els très-semblables aux labres
au aux girelles , et.rque, Ja hauteurde leur profil?vertical en
distingue aisément.:!-
Les ckromis et les cichlas ont les dents en carde aux
deux mâchoires, et les premiers ont sur la rangée externe
des dents plus .fortes, ce qui les distingue des* seconds.
Tous ces poissons ont une dorsale soutenue en avant par
de nombreux rayons épineux ; ceux qui h ont que deux
rayons au plus, simples, mais souvent flexibles sur la partie
antérieure de la dorsale, constituent les genres chetion on
malaeantkefkès uns ont l’operculé des labres, les autres y
ont une petite épine.
Après toutesces divisions génériques, il faut encore rapporter
aux labroïdes un groupe ou une tribu particulière :
celle des scareSj remarquables par leurs intermaxillaires
convexes, arrondis et garnis de dents disposées comme des
écailles sûr la partie externe et convexe de la mâchoire.
Il a fallu distinguer dans cette tribu les calliodom, by les
dents latérales de la mâchoire supérieure sont écartées et
pointues, avec une rangée, interne de petites dents; et les
odax, qui ont les lèvres renfléesr recouvrant des mâchoires
osseuses et dentées comme celles des scares, mais plates et
non bombées : leurs dents pharyngiennes sont semblables
à celles dès labres.