58 LIVRE XVI» LABROÏDES,
placées vers l’angle supérieur et postérieur, de sorte que la partie
antérieure de cçj* os, le limbe du préopercule et k mâchoire inférieure,
forment.sous la tête une longue bande sans écailles, recouverte
par une peau épaissg^ Les deux ouvertures, de la narine sont
petites, tin peu plus éloignées l’une de l’autre; la postérieureest
< /tbgt près du bord supérieur de l’orbite; le maxi%ire est
entièrement caché sous le bord membraneux du sous -orbitaire ; il
est plus court que Celui de la vieille. Les dents sont beaucoup plus
petites, plus'fines, plus pointûes et plus momhreuses. Les lèvres sont
| larges^, mais peu épaisses, jet n’ont en dessous que cinq à six replis
membraneux.; sous la symphyse,de la. mâchoire inférieure , elles
. sont'épaissies. La langue est plus longue et plus libre; les dents
pharyngiennes sont coniques, ét il y ‘en a moins, q-ue chez la vieille.
L#Surecapd£uwç eét yphls Long, et plus étroit; les Autres parues
de l’épâule sont de même cachées1 sous, le bord mefiibraneux‘’0e
l’opercule. La-pectorale est beaucoup plus courte ; elle nèfaitpâslè
— huitième de k iSngûeuf totale. La ■\ænÉiie>n’est pâs.attachéeaàutant
en arrière -des pectorales f e*.l’anus est moins éloigné de k base>de
cette nageoire. La-dorsale commence à l’aplomb tie Mnisertion de k
. pectorale; elle est moins haute,-makà’pôportion.aussi longue que
celle de kvieilie. Saporticfn épineuse est plusicourte,; a? peine plus
basse que la ' partie m o le , qui n’est point -arrondie. Le p&mier
rayon de l’anale réponc|$m. demier"jépiiieu±< dé 1a dérsSe^eMeliist
plus haute. La caudale est un peu arrondie,, et du huitième ;dé k
gp1 longueur totale.
Voici les nombres que nous observons le plus communément^
et qui nous paràissent-èîre en. paitieulier : ceux .de
la variété .qui vit dans la- Méditerranée.
B. 51-i>. 1%3 ; A. 3/11 ; G. 15 ; 1
Les écailles sont petites , au nombre de cinquante - cinq entre
l ’ouïe et la caudale,*sur vingtrquatre dans 1a hauteur. Ghaque éeaille
est un rectangle oblong-,. dont le Ktird antérieur est'.mince , arrÉfidi
et lisse. Le bord radical est crénelé par les neuf rayons, de l’éventail.
CHAP, I. LABRES. 59
La ligtie ktéfalp Va de J’ôme à la caudale' par. le quart de la hauteur
du corps ^parallèlement au dos, et-,s’abaissant insensiblement, de
manière.^ traverser, k queue par le milieu de sa hauteur. Les écailles
.sutk^qWles ; ^ t tmcfe-, me SQfit pas différentes des autres,
dans leur partie visible. Leur bord radical est anguleux. Gette ligne
.est composéed’une série d® petits tubes relevés en; saillie arrondie
sur chaque écaille.
' Les couleurs de ce k b re sont irives et brillantés ; ^ftes-sqnt toujours.
distribuées de même. Nous avons seulement observé quelques
variations dans les teintes.
La tête! et; k moitié, antérieure du dbs sont verdâtre plus, ou
moinsjgjacé et,lavé de brun.«Cette teinte se prolonge, par le milieu
des flancs jusqu’à la caudale, en upè bande étroite, de manière à
laisser au-dessu's 1a pbrtidn-pôstëriemre du dos le plus« souvent jàune
ôrahgé' 'outillas. Cinq raies- longitudinales , plus ou moins larges,
Bleues,quelquefois plus cru moins violettes, traversent le Corps sur
sa partie ôolorée /em verdâtré ; les ftois- sùpériéwea ne skvàtiéênt
pa^ sür borangé du. d'Oise les inférieures vont jusqu’à la caudale. Ces
raies^-bleués%’avameent sur la .tête, .s’anastomosent irrégulièrement
entré elles, et font sur les joues, un réseau bleu ou violét, à maille
plus oulmoins large,-
Lajilorsale est orangée, bordée d’un fin liséré bleu. Sur. 1a .partie
antérieuré*il y. a une k Fge tache bleuq^ qui m'atteint quelquefois
qu’au huitième- rayon- épineux, nrais - qtti; aussi s^étend jusqu’au
.trekième. L’taqalfi ..est, orangée et bordée d’un large .xuhan bleu! La
ôaudakfest entièrement bléûe.’Les pectorales tsqnt orangées, et les
■mitrales ont. à Jeup bord .interne une tache bleue, qui#quelquefois
sétëhd* sur tout?1 leur 'suifàce : telles sont les couleurs prisés rùr
lnfrais # fiéesty pa r M! Carnot, tm par nous-mêmes sùlÉdes individus
du marché de Paris,,D’autres avaient* le 4®s «plus fan§|&!»ei
presque entièrement violet ndnOTKlIf. rîoil en a dessiné à Fécàmp,
ohez î ^ i jkr partieâpostérienre du dos. étah d’ma-beaU''»oiïge, et les
teintes desnageoires ou dés bandes étaient plus verdâtres. Le-dessin
fait à Nice par M. Laurillard, représente le dos et les nageoires du
plus beau jaune -citron/