l’espèce, qu’il avait jug;ëe nouvelle, et il; l’a donnée ..dans
sà' planche; comme une *variété: du labre argenté. Nous
avons vu que cette espèce nominale :est. faite sur le scioena
argentimaculata de Forskal,' dont les caractères doivent
être ceux dune diacope, ainsi que nous l’avons établi à
son articlè*.
La Girelue de JCommerson.
(Ju lis Commérsonix nob.)
D’autres individus,; observés parmi les èoHections|de
Commerson e t de M. .1. Dësjardins, iie sont peut- ®rë
encore qu’une, vâiiétë de respèee précédente. Les naturalistes
nui* peuvent obsèrver^es' poissons vivans, éclairciront
ée point encore douteux.
Cette girelle a les mçrnes formes et les mêmes nombres; que lst<
r précédente. La joue a sur le haut des traces de raies;.mais. les couleurs
sgat cependant autrement distribuées. Le dessus de la tête et
leîtempe%£nt une teinte violet fo nA / l^ i |u e nbnlitiv, qui s'étend
sur le haut des côtés jusqu’à la fin de la docsale. Le has de la joue,
• les. côtés dh corps est toute la queue sont pâles et décolorës ehez
tous les individus soumis à notre observation. Le haut du^dos, le
long de la, base de la dorsale, est brunâtre’; et quelques-uns des
exemplaires desséchés^ provenant des cq^ections de Coinmerlôn,
ont une tenite Verdâtré pâle le long du ventre. La dorsale a une
raie brune ou jaunâtre entre deqx bords veirts. L’anale n’a que
deux raies, l’une brune, l’autre verte. La caudale est pâle Sur âon
croissant, et la pectorale noirâtre.
La taille varie, comme dans les individus de l’autre
espèce, de sept p o u c^à. sept pouces et demi. *
La G irelle de Matthieu.
i Matthoeî; nob. J S!:
Les espaces! ou Variétés dont nous venons de traiter*
ont toutes d.es petÉfrales dont la longueur égale pu même
dépasse celle de la têteJ ■
M. Matthieu a envoyé^ de^ l’Isle-de-France au Cabinet
une girellè dont
la pectorale n’a’ijüc la moitié de la longueur' dq la tête, qui' est
f d’ailleurs comprise quatre fois et deinie dans ta" longueur du co^ps,
comme dans les espèces pcêcédentes.SLes rayons inférieurs de la
nagebirésbnt aussi plus.àlbngés, ce qürSônne* à Cètfce pectorale
-unef' forme différente ;maislâ forme du cbrps et les fbtttthes de la
caôdale sofit les mêmes.
La distribution des couleurs est encore par raytires sur la joue e#
*i sur les nageoires* dorsale et anale. La tache de la pectorale est plus
petite ; le sommet de la. tête est - violet ; l e corps paraît très- pèle,
avec des points violets, plutôt que des traits verticaux.
Nous n’aVons qu’un seul individu , long'de ‘six portées ;
c?eSÈi£une variët%|prt. notable de ^espèce à joue 5jjày^e«si
elle ne doit pas être regardée comme faisant une -espèce
séparée.-
Là Girelle verte. ^
{ J id is v ir id is , ïfob. ; L ù b rü s 282^ *
Le poîssom que Bloch a décrit conimè Originaire du
Japon, et gravé'sôus le nom de labrus viridis {^\. $84),
est une girelle voisine des espèces précédentes.
SF tête paraît un peu plus cottrte „ -parce que le nfiiseau est
moins aigu. La caudale est de mênie fourchue, les ventrales proion
géesen filet, les écaillés assez grandes et très-finement striées.
D. 8/13; A. 9/9, «c.