bigny avait en v o y é e s M. Cuvier, n o u s ont aussi .prouvé
q u e ' ce p o isso n se •r'enGOntre %Ténériffè.
’Gest donc une espèce proprje à l’Àtlantique, et lés diffère
ns documens qvîu nous venons de citer, nous la Jbrit
parfaitement' connaître. s
Ce labre -réSsemblë au labritè m ix tu s, par la, tache noire placée
■ sur la partie antérieure de la dors≤ mais elle y vpccupe moins
d’espace, et lé nombre-des" rayon’s est si différent qu’on ne pourrait
pas confondre ces deux espèces..
Celle que.nousriécrivons dans cet-article, a ïè corps plus^cpurt,
ïa tête moins l’oigne, le museau tout au§si pointu, l'oeil plus petit.
On'voit a"l’extrémité dés'deux mâchoires quatre fortes canines : une
autre, tout aussi g ro sse/so rt de l’angle de la bouché ét. se dirigé
en avant. Entre cette dent et' les antérieures il y en a dix coniques et
courtes. Derrière lés canidés de là mâ&oire ihfërieure il yyâ.une
rangée de seize dénis , dont lés dix premières sont plus grandes ^jic
les six suivantes.' La caudale* est cpupee carrément j -les ventrales
naissent tQut-àdait*so||s|fesJ pectprales.
D. 12/10; A. -C.. 17 ; P. 1T;‘V. 1/5.
La ligne latérale estfor mge d ’une série de petits traits et parallèle
au d o s / au -dessus du ticr/de la hauteur du corps.
La couleur .de labre est >ro%e carmin brillant'sur.le dos,
passant a l%rangé dàir suri les flancs, parce qu’il se mêlé avec le
jaune du ventre; .le dessous de la poitrine est plus pâle; la?#pr|afe
et l’anale sont jaunes ét. tachetées de brun; la dàudalrià le fopd d e la
couleur d# la dorsale, mais, elle n’a point de taches.'La pectorale est
oraxigée et la ventrale roûge.'Eue large tache noire couvre l’espace
compris entre lés cinq premiers rayons de la dorsale.
• Nous venons d’en voir de. fort beaux individus dans les
collections faites aux Canaries pa,r MM. Webb et.Berthelot f
ils son€ indiqués comme des poissons, d’une chair tendre
et agréable,
’ Lé LiôRE^ '
(LabriÆ ficep,ilopleurQ^ no&.j|||j
On trouve sur les côtes de la^âuvelle-Zél'ande un labre
qui a la bodtehe'petite, ^rméede quatorze dents à chaque mâchoire
et de chaque côtépCefle de l’angle de, la Âh,â,chpire supérieure est
prolongée autant que les deux crochets atttérieurs : les autres dents
sont frèsrpetites.
Le corps'est un ovalé régulier ; sa hauteur est contenue quatre fois ■
et demie dans la longpehr. tdtàle ;< la tête ‘n’est comprise dans cétte
même longueur' que. trois : fois,' et demiri
La dqrsale est basse, la .caudale,.coupée carrément, les pectorales
assez grandes. -
D, 9/11 ; A- 5/fP ; .G./3T f P | lf2 1/5.
Les, écailles .sont amnees, de.grandeur moyenne; on en eampte?
vingtrsêpt entre ,l’ouïe et la caudale : leur contour n’est pas aramdi,
mais anguleux ; fa surface externe est finement striée e i granuleuse ;
leur portion cachée est uh carré un peu alôugé4 très-finement $trié
par l’éventail composé de brançhes ncmrbreuse.s et déliées, qui n’entaillent
point lé bord radical. La ligne latérale,-liacée parallèlement
au dos par lq quart de la hauteur, est formée par une série de tubes
alqngés, divisés à leur extrémité postérieure en .deux branches, une
dirigée .vers Je ^ôs;et l’autre»^ers le bas ; chacune' d’elles së bifurqué.
Là teinte générale" est un brun ’rougeâtre au-deSsus de la. ligné
lfitëraje, et le.ventrq est blanc r le tout glacé de yerdâtre. Au-dessous
de" la ligne latérale et -vis-à-vis les. premiers rayons mous de la
dofs^le, il y a sur chaque écaüle une large taché formée par la
réunion d’une dôuzaîne dë grôs points brunsr-quelques autres sont
épars sur îe corps. Le soüàiqrbiïaire’ est” traversé obliquement par
hne ligne brune, dirigée .de l’angle de la mâchoire vers le bord
antérieur de' l’tteïh' Là d’ôrSal'éï et ’ Vanale'ôrit quelqùës taches iiio-
lettes : les autres nageoires n’ont pas cfe taches. Les rayons paraissent
avoir été jaunesj plus ou moins orangés, .et la membrane qui les
réunit, violette. | ,