? Je ne vois pas qAe la plupart* des* naturalistes qui ont
écrit sur lés pcfi'ssonÉdes? eiptés d’Aftgleteïre, aient SOhgé à
retrod’Wsfle poüsôh. de Linjié. Airfsrni Pen^apfpii Boiào-
van, ni Turton, ni Jeriyüs‘, f p Fleming, ne-citent lé'fobtus
melops. Je" "crois :egpeTM|knt que ce dernier auteur a eu
ënttéléS Mïiâins un poissOTdéinotie espèce,-qu’ikt confondu
avec le gibbous wrasse. de Pendant. Celui-ci né^paridrpas
de tache noire dé-trière YasSLfêfrÿL Fleming dit p o s it if t-
mént1 * above each eye a dusky semilunar spot.
Quoique? M‘. ŸafëlP ne ’cite pas le lab rus melops^ jë»^U‘is,
tfç's-porté adÿêire'qü.e^on gilt head ôü {Connër, oiFgolden
maidj n’est autre dhése que notre« espècë^il n’a oublî^M^
sa figure ni les rayures des' jdues ni la tache noire de’l’oeil.
Mais'ce nemeut être^J comme il Je pense^le crenilabrus
tinea, et enedrè -moins lé* labrus tinea de Linné ni|è^lui
de Fleming/ ©n-*'cèheévÈa-i.per la d il^ ^ o n -q u e n.dus.'4voW^
faite-sur le labrus tîhea, q>ue«M. Yarell ,, et plus-recem-
ment, ait eu ^ùelque^diffieulté'æReconnaître les confusions
qui partent déja dè'Willughby, quAreèdha-augmentées et
que Linné a adoptéèsf é t‘quoique M. Yarell ait eu la.sagacité
d’exclure quelques - uWjslfeà syftônymës dé Fleming?,
il aurait dû ouMier^aùt-à-fait cette espècemominale, que
fau teu r3/de l’Histoire ‘naturelle dés animaux d ’Angleterre â
rendue" encore plus imaginaire*,-en lui adjoignant lé-gold-
sinny de Jago e t de Ray, et celui de Donovan, qui diffèrent
tous deux entre #6ix, et dont le premier est mémè-dun
autre genrè. M. Jenyns^ n’à pas été plus heureux, car 'km
labrus tinea présentë/lès mêmes«'erreurs dè'sytionymie,
et la description merpîafaîdêtre du labre rone d’Ascanius.
1. MeSiiigj'Histrefbrit;an./f.'Wôfr n.#- ’ 2. Yarell, %rit. fis'h.,
t, I, p. 2<}3. — 3. Fleming, Hist, of.-brh. an,, p. 208 , n.° 128.
* ‘ '.Xe ^ÊNreABRé'’
rone Asc..}^.
- Je n’ai pu eSdOréime procurer'’le poisson dont le professeur'Astknips1!
a donné dnedagure^isb^ nom de'roue
ou , dm carouss% de mer. ' i ‘1
5 'Il le représente’ lse *d©s^t sûé la tète, argenté
le \(en®Ë^l|ei8|Éfiâ€slél. les eperfcnlé^son*îjc(itivtes 'ée-',Mgnes et
„de rivulations vertes; qnelqpgs'traiiM'irël^feaïpassentj en briderons
la. ma^oire.; inférieure Jes^^èvres; spiuy akne^y s lè « dos est s qquvert
,rd,|^pp,ints yeijts, M le^rme^dj^pints ronee&rie., rouge du,dqsvs’étend
surjék r ayons supérieurs, de la psyqdalenqrmèst «erdâtre et bordée
1u(Te.jbleu > pâle lisem de rougpiïre; la oorsiue a trois larges rubans
—rbugê? lhâptùÆnaux, et lés*dëüx supérieùfs' sé1 réunissent éfe avant
sur1 là :pârîi€ épiîlëtase'fla mefrîbranè qui joint lés rayoïfê simpleslést
jaune'', passant atf vfeîtiâCre vers l’arrièref sur la portion molle les
taches,-Sont! vertes, et il y ïen< a t-rqis rangétes-;n!aH£ffq.a lar même
-coufeur que la partie de la dorsale, qui lui qorrespondjadn bord
rouge est sénlçEneùt plus -large^ la pectorale est,chargée de points"
’ rongésj la ventrale .est bleue? avg,èjuh ‘ trait rcuige suf le milieu; il
nfy’ a ^ucune' traioe'' de qkfcbe1 noire dër'riëre.’l’céil. '
^-ydici les nombres tels qù’Asçaniüs les a coxhptés : I ]
B! 5^ D. 16/9*,-’A. 14; P. 14; VM/5.’ |
L’individu figure à six pouces de loug{ et 'Ascànius dit
que l’espèce ne devient pas plus grande/Le nom norwégien
de J«?e e ^ :rone, et les Danois fà^péffênt
karousse.'
Bonnaterre a introduit ^ce? labre rone daùs l’Encyclopédie,
et M. de Lacépède l’y a co^ië.1 Quoiqué Akcânius n’ait
iharqué aucunes dentelures au prébpercule, Je ne doute pas
que ce poissonme soit du genre des crénilabres,et j’ai même