4 6 8 LIVRE XVÎ. L AB R OÏ'DES.
l’Irlandéextraite du Màg'a§in d@«©ologiéi êt dé botanique,
n.° 11. Je troilve^dans ee travail que l’anitefar à fort bien
reconnu le goldsinny de Jàgô^daiîs le: labrus rupestris de
Linné*, et qu’il en a' .pris deÇindividus sur les éÔtes^de
Bangor to u t-à -fa it semblables, aux nôltes.:, mais que le
nombre des rayons, épine upt de la dorsale paraîtrait.va^er,
et que tantôt on en comp Je^ dix - sept e;t d’au très Jois? ’dix-
huit sur la dorsale de nés pçiâsons.
., Suivant M. Thompson, M. Selby aurait ausSt^éfcRouvé
et' reconnu le poissoït de 3*ago de Ray- sur la ëôte de
Baçncleugh , \cê “qui protfve que "Péspfecè5' est ^sfez'^ofîm-
mune dans ces .mers septentrionales.
Je trouve dans le meme’ mémoire une ^escngtipn
accompagnée d’une figure d’un ^çxénilabre que, .facteur
nomme crenilabrus multidentatus , et sur,lequel-je- reviendrai
dans un de nos supplériîeris : il me paraît d’unô espace
distincte, voisine de nôtre crenilabrus mçlops.
Le Lténolafre b orbe, ^
}* (Q enolabrtfs margihàtûs3 nob.)
T,a M éd iAarran éé e n nburrit u n e ;M e o n d e ^ p ^ c è ^ :q ùi;a
l’oeil plus grand ^ car son diamètre fait près" du tiers de la longueur
' dé la tête j il est placé plus près'du museau, qui" est plus aigu. La
'tête est plus étroite; l’intervalle qui-sépare les deux yeux n’éSt'que
des trais quarts du diamètre de l’orbite. La tête-est proportionnellement
plus longue ; car la hauteur portée sur elle néidepasse
^ pas le bord du préopercule ; comparée avec ©elfe: du .corps, la
_ hauteur du tronc est contenue quatre fois: et, deux tiers dans la
longueur totale. .
Il y a un rayon mou de moins à la dorsale et à l’anale.- ;
1. Conlr. towards a Knawl. ofthecrenilabr.of Ireland, p. 3.
CHAP. IV.2 CTÉN0LABRES. 46»
. .
- Les écâiîles'.sont plus.courtes .et.plùs1 larges.: ;
Le ^Sssqrr. est.':d%ne;couleur pj[jû&;upiforme ; car je ne vois pas
les traces'des^rayures lqSgit-udînàlés qui existent sur l’espèce précédente.
• ‘Lata,ch,enoiredudevânt de.la dorsale |s t plus'noire, plus haute,
et ya jusqu au sixième ra||m , La et'l’anale ont un fin liséré
- >noiîf^Le-bord dfe M’©aiuâéïê^éfet ri’ëifèâtKé;>l'a base.;paraît- avoir'été
. jaune ; 'laMâphte noire deES^haqu'e; côt^ dejïlà^qiaep^ ©x&té;comme
dans’ toutes'les aütres espècês du genj€. Il y a'du nchâtre*surî’s0per-
cule et^sur la base de lapèctoirâle. • %
' ( ^ ;^Qnt de petits ppissons.de trois 'pqf|e^fetHdemi. Ils
ont étÔ.i>app.qrt;|sjde Marsêÿe et-,* de^iqulon'par,IVf Dela-
lande et'-H;,. Roux:r |
Ce*';§jépa;k « s®ftst doute ’ *sous oette espèce ; qu’il faudrait
plaèëiMe® labrus cornubius dé^|fa$ première* édition' de
M. Rissôïf car il cbpi^ la phrase, de Linné, en né ’’citant
que l’édition in-8,.° dé Perïn'a,nt .n e i t - à -dtrë" l’article de
Ray, Ainsi 3fLJp.iss,o naîtrait eu que le tort delèbnfondre
d ë ^ espe^p'^trémetnent voisines, ce qui était en quelque
’sorte consacré à'l’époque où' il écriait son, ouvrage*
mais sa description est. certes un mélange,] ,oonfus, dôpt
plusieurs traits appartiennent à dès éspècePpifférentés: .11
ne donne que quatorze rayons épineux-a la dorsale, et
cependant Linné lui. en indique dfx-sept •Comment donc
à -1 -il pu regarder comme identiqüês dës^itiès’ dont les*
caraotSçës^ sont si dïs\inèisrP Puis iTÇ&rlé dé' taches bleiés>
à lanus; caractères qui sont pris sans aucun doute d’autres
espaces du genre ' des^cVén1ïaDrei!H
Dans'sa seconde éditiqnOl augmente énëorfe plus* la
L Icbth. de Nice^p. 267,, h.° 8. 2. Ibid., \. IH, p. 3a5^ri,0. 2-33
i3.