Les Viscères de ce poisson n’offrent rien de bien différent de ceux
des autres labres.
Le squelette a une colonne épinière, composée de dix-irait
vertèbres abdominales et de vingt et une caudales, Les trois et même
les quatre dernières concourent à former l’éventail osseux,'sur lequel
s’insèrent les rayons de la caudale. Les intefépiueux de la dorsale
sont plus courts et plus faibles que ceux du labrus bergylta.
Les crûtes du crâne sont plus basses; la gouttière qui réunit les
branches montantes des intermaxillaires, moins profonde. Les os du
bras sont plus faibles.
Nous âvons dit q u eto n doit distinguer des variétés dans
cette .espèce/celles que nous offretft les couleurs' ne consistent
que dans des teintes plus ou moins étendues ; mais nous
en trouvons de plus sensibles êu comptant les nombres' sur
différent individus.;
= Ainsi nous trouvons sur un individu venu de Brest:
D. 18/12 ƒ A, 3/11, etc.
Sur un autre, envoyé de Nice j par M. Risso : .
D. 18/11; A. 1/1 i , etc, .
M. Bâillon nous en a donné un qu’il avait reçu de Nor-
wége, et qui a
° D._ 11/12 ; A. 3/1.1, etc.;
et nous trouvons les mêmes nombres sur un autre, acheté
à Paris et venu de Brest.
Deux autres ,* de même taille , achetés à Paris avec le précédente
et venus, comme lui et dans le même tempi, d%
Brest, nont que
D. 16/12 ; A. 3/11.
Enfin, un -dernier individu plus grand, ear il a quatorze
pouces et demi, a des nombres encore plus différens; car
nous comptonis :
D. 16/14; A. 8/11 ; etc.
il Nous devons faire remarquer que toutes ces différences
sont observéesisur des poissdfes parfaitement bien conservés
et qu on ne npeut’pasiles-attf ibueî â des observations mal
faîtêsi^arce quelles’repaieraient %ur.des, poissons en mauvais
jét^t.
■/. ‘/Nqfts éh.a-tops des individus qui ont treize;'pdUces^de
longpeur,
- Ce labr%^coname ses^çongénères, vit sur- côtes rocheuses
, et se nourrit ’de petits crustacés^ il apparaît quelquefois
en troupes nombreuses^M^Bïssd 'ôependant l’indique
comme: se tenant,(sur. les .cotes sablonneuses/*,
L’.és]j^c%s avance' au Nord jusqup sur lèàpoies deNor-
W:é^ r et'de^uèdÿ câf- on la t^ouvélnïentionnee danSl’o u-
vragddfe M. N il^ n , quoique Muller n’en ait pas" fait mention
dUns; son Prodromusÿdume danicoe. Ce qui me ferait
croire ,que ce pdisson, %s.t rare, dans é e s contrées septen-
tri$nales-f-S’|fet que je; ne le vois pas cité dans le Gatalbgue
dés-pois sons duDanemarck envoyés5 à G.Guvfér-par/S. A. R.
le'princ^Chfistian de Danemarck; ë f probablement il ne
trouve' pas'dans des latitudes plus' élêve^^luif^Eaber
nepe cite pas-parmi"ses Poissons cftslandè; il npl^mên-
tionné dans la Fauna groenlandica; il ne Best, pas même
dans la J^ajune des Oreadqs. <
Dans le Nord, oe labre, quelquefois confondu ayee le
suivant et a^eëif# letbrus Wr'ôlëtus, â une synonymie vulgaire
pé^Certâibë/ H
,, Nilssori qurïe^s^Mjgüét bien, le donne comme le
blaüstaàl ou blaastaçk des péch^ürs d e âuède etlle^Tor-
vyege, dénomination que Millier indique^ avçd,celles de
blaqgomme gË||||§||yJl au, lahr;us exoletus, si distinct,
par les cinq épines son anale.
i3.