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av;ait aussi suivi ces;erremens dansJa premièretéditiôri de
ggigi dehthy ologie de Pie© , mais il s’est corrigé* dans Ja g|§|
conde, en> adoptéit la nQpienclature« et la méthode «du
Règne, animal* ;. j
Les caractères que« j’ai donnés plus haut, nous feront
encore reformer’' le genre des erémlabn^à§, ,M* Gipder$
car il y laissait
dents coniques, un. second rang de-dents, avec plus de
trois rayons g épineux | à l’anale,, tel que ; son crenilabrus
^æoIetu&i^&hruf^moleimMTi.^ „et^’autre^qui ont une
bande de dents en velours,, le cren.ikibrn.is cçrnubiiis? me
paraissent devoir être sépjarés du groupe auquel je. réserve
Je nom de crénilahre.
■ L ed(SaÊM ij§abre^^aqn.
( Crenilabruspavo,j-.nôï\P a v o \ Salv-.; ‘Labrus p a v o , Brünn., mais
ixon -Linné. ) .
Salviani a appliqué à çe> brillant làb ro id e^L fréquent
sur .les- marchés de Romes-le nom de pavo»? qti il a emprunté
dé passagès: .de Philo strate et dlsidore^lousoiis ce
jnêménom. sont désigqésdes pohspnsnon moins différeus
par l’espece que p a rleu r séjour*,,puisque.lejesj, dans des
paux doufceidu Phase, qug Philostrate les tait vivre. ,
Lé vert mêlé de rpugefit .de jaune, dont le crénilabre
de la Méditerranée est paré r 'justifie bien mieux-hP nom
vulgaire de* papagello { perroquet), sous* lequel, suivant
Salviani, notre ppisspfi «est J design# 'à Rome; -Mais ce*que
nous/devonsnous hâter* «fie dite, e’fest que la jSgui©;dq-qqt
auteur est une des,meilleuresde sph divi©, et certainement
la plus bellevet la plus fidèle représentation de notre espèce ,
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e% qu,ei |©çpendant les*naturaMstes- nomenclateurs o n t peu
profité de ;ce; daeument p o u r .en fixer les caractères.
Aldrovande} a reprouuit*èa;figure d u Naturaliste romain,
en même; temps q u e d’a u tre s, „moins > bonnes,.-prises de
Ron d elet - oui de; B élon- ; mais il en a donné -aussi une q u i
lui est propre*ei>;qui est préférable ‘ài*celles -de. ces deux
au teu rs, mais.fiiférreüre,à. Gefied-e^alviank On n e p e u t en
effet, d o u te r;q u e sous, spu ltardus secundus*- il n’a it eu
l’in ten tio n de&représenter notre espèce. Je n e vois pas
cependant, qub les- nomen,dateurs aient reconnu et cité
cette figurer d ’Aldr ovande.
To u te mauvaise q u ’est la représentation donnée par
Béion, je.éroisbenoore qu p ^q est à notre crénilabre qu’il
fàut^rapporter la figure (p. 1,60,^ à laquelle il a im p p séles
noms de, kUKo, ou .de rturdus. La ta<ÿhe q u i es# au-devant
de l’oeil, les séides* d e .p o in ts le long.deg, flan,cs e t ceux des
nageoires, m e confirment dans?.cette opinion.
J e r a jq p r t ç e e s : détails, parce'que„jse, n e puis!admettre
avec lu i q u e ce- soit-Je p h y c is de1 *?,anciens,!auquel O v id e 3
fait allusion , dansvc e y e rs :•
JkcjiJië aviurri dülcesûulds -imitata sùb imdif,‘
Bélon réjppéW^dhsüite la trad itio n q u r's ÿ ra tta c h e , que
c?è3trlé 'seul poisson qui “Se* hçjrîstfuise5 fin nicr^cbinposé
d aigues m a ritié à ^ ê t Où il dépose, sës^oefifsL1 Comme les
auteurs m o d é ra e ^ p a rle n t trais de la'manière de frayer d é
fi&tre c ré n ila b re /è t1 q u e ’’nous né'trofffbnS rîeiiquT puisse
faire cfoire ',*à'lhkbifudë'îa (^ c b ^ x ru irè u n n id ^ attribuée
a in # pàr Béïott* à è'ë p o isson, nous^résfons dans l’o p in io n
1. Alârovarid«,- De pitc*, “fol* a$ï ^2. Ibid., pi ijï*— 3. Ovid ë. Hçffîeut.,
Ters.1231. e