confusion de la première ; Car il entassoles synonymies de
Gmelin et de Laeépède, sans, corriger d’ailleurs aucune
dés erreurs que nous venoüsdindiq-uer.
L e Ctéxolabre cexdré.
( Ctenolabriis cinereus., nok; Labriis éinereus, PalK)
• Nous avons encore trouve parmi les poissons du Cabinet
du* Roi un de ces ctenolabres , que nous avons vu avec
d’autant plus de plaisir, qu’il a été déjà décrit dan9 le Launa
rossica de* Pallas.
Il a le corps plus alongé qiie celui de l’Océan, le. muséau plus
~ . grôs et plus rond, et l ’oeil plus- petit qüe^pelte'de la Méditerranée]
► les dents antérieures du la mâchoire sujÉËfeure plus grosses et plus
Courbées , la tache caudale beauooüp plus grande, et ^ l e ^ p la
dorsale plus petite] car elle n e:s’étend pas au-delà du .quatrième
rayon épineux.
' D. 11/10'; A: 3/8, efç. t
Les rayons osseux de la dorsale et de l’anale sont„plus hauts que
ceux des espgcés précédentes, il parait d ailleurs d un brun cendré
ou verdâtre uniforme.
Je nîai vu qu’un.seul individu.dè^ètte JesJèÊéTqui.a
été rapporPéi'du Bosphore par M. Tirletj il l’a efitëndu
nôiomer parle# Tutcs tchuçhur Baloc. ^
Pallas1 a décrit*, sous le nom de ïabrus cinereus,, ’uné
espece qu’il signale gomme n’ayant aussi que les quatre
premiers rayons de ladorsale tachetés de noir. Le reste dé
laf description s’accorde parfaitement,,;à l'exception du
nombre des rayons épineux de cette nageoire : ^ ü’en
compte que seize. ..
Le poisson est long de quatre pouces.
L e C f ENO LABRE i ‘t BfUSEÀU AIGU.
fcCtenoÿa.bfiip, acutus, nob.,),,
■ Parmi dès poissons que M. Baillôn avait reçus de Ma^*
laga, eL qu’il a bien voulu’5donner' au Muséum ijîjaî trouvé
un petit ctén^fabve. assez semblable a ’fcejùi de la Médi-
te®aiiée
. par la forme ^générale ; mais qui paraît ’ aWij "fenpo^é Je museau ..plus
?igu, parpe que la .ligue du profil descend-plus'dfilqh|Êent"de la
dorsaIe'-v|Vs la b duché. Les dlènts-sonv^,®|ÿ’Jet%^es. ;
Lagache caudale est plus petite, et celle de U dorsale me" lete’nd
i qué’sutles trois prenuers rayèn^'et iLy^eficoffe un rayon mou,
’3 dé moin^ à la dorsale^P
d. i i | |
L’indiyida n’a que trpis pouces et deipi.
L e Ctért6 lAbr& iris.
' ( Ctenoiabruêi iris], nob.)'/1)
• Nous nyçns encore r e c u le la Médlfterranée une cinr
(Juiènie espèbîf tïé ce genre.
Elle a h museau, très-aigu e t très,-déprimé; la ligne latérale du <
profil ii^férieur -presque droite, et celle du superieur mome, par
une ligne un peu c^icave entre les yeux, jusqu’à la dorsale, et se
| continue, pote redesceudre par »uo ligne très-arquée, jusqu’à
■ .ti qui est beàpceup plus'.basse que,cejjle d«* espèces précédentes,
La hauteur est du cinquième de la longueur totale; la tête
^ n’sï* fait que Le mtemm’est Elj étroit que l’orbite entaillé
* la ligne du front- Le diamètre de'l’oeü est du , quart de la longueur
I de1 ladite, Lepréopemule est très-arrondi et finement dentelé. Les
- quatre dents mitoyennes sont en pe^ts croéîie^!, etigellesJéderf^ré
. sont un peu plus grenues que dans les espèces précédentes.