la Chine; Lacépècle, pour àw'ondir sa*phfase) a .dh|plffeles
mots en ceux-civi et Sparmann a dit que le labre aristé a
pour patrie les eaux de la Chiné. Shavv venant à;son tou®
paraphraser sur ces erreurs, change d’abord^ sans:que l’on,
puisse trop savoir pourquoi, le nom de Linné en celui dev
carinatus, et en* fait alors un poissoir des èaux doucë^Éë
la Chine (native o f thefresh waters o f China ).
Voici encore un nouvel exemple de la mantère légère
avec laquelle on écrit en histoifë naturelle, quand o"n ne
se résignepaâ au travail pénible de tout revoir par soLmênaOi
Lé degré de certitude que l’on donne ù^ses' oûVrâges, est
cependant unè douiga satisfaction pour l’aiiteffr.
Quand les navigateurs qui traversent cettê!%ëgiQmde
l’Atlantique nous' rapporterofotâ*èë jfSlêsèn-, jë'ërbis -bien
que nous le reconnaîtrons dans la courte notice de Spaï-
mann; mais o.n ne peut, #après elle, dire à quellétfamille
il appartient iuOfe -qui parfit .certain ?jfôçst que*«e ne seiS
pas dans les kbrôïdës qu’il viendra prendre placer^;
Il nous restait encore un second-geme dtt coTréSaons
à faire, et qui consistait à reconnaître les^ doubles emplois.
Ils y . sont en si grand nombre’, que nous# démontrerons
qu’une des espèces les plus communes de nos côtes, existé
dans ce catalogue’ isous sept noms spécifiqüés I distincts.
Aussi les labraïdes plàcês par Lacépède dans son genre
labre, après toutes ces rectifications, së réduisent*à cinquante
et une espèces : c’est-à-dire à moins d i anoîtié de
celles comptées par l’auteur. Nous devons cependant dire
que Lacépède a connu un plus grand nombre de poissons
de cette famille, car nous y rapprochons, niais aVêg la même
espèc^de critique , les genres cheilines, scarjés, chelvon, et
même d’autres poissons que nous y avons ramenés des genres
différens dans lésquelsil les avait placés; Ainsi no ils avons
compté vingt - deux, labroïdes parmi ses spares \ et quinze
parmi' s@sî lutj ans.g g
g| S3baw, apfèsïavoir copié arbitrairement toute cettë liste
d’espèces disparâtes,/y >ajoute . enc<)re des poissons fort
étrangers, car il y fait figurer ff ib r in e ^algairé sous le
nom d e labre7 cyanoptere, et il fait de nouveaux doubles
emplois, des; figures d’Ascanius. gg
Bloch a dans son Système5-posthume un genre un peu
mpins'jiombreux que .Lacépède ^ mais •encore «il a. huit ou
dix espèces qui doivent enetr^e rétiféés,,.et qui n’auraient
pas même d u y entrer, s’il leur avait appliqué le caractère
de s.omgenre, tout large qu?il était. ?
Api^èâavoir écarté toutes ces espèçes, hétérogènes*à celles
qu’Artedifeàvâit .primitivement réunies, dans .son- genre la-
brus, nous formerons une famille d’acapthoptétygiens, que
nous caractérisons par la fo rih ^ ilo n g n e dVin corps éeaib
leux ; une seule dorsale, soutenue enavantpaf-défrayons
épineux j garnie le plus souvent d’un lambeau membraneux;
les mâchoires reeouyérfe! pâr des lèvres charnues le palais
lissent sans aucunes dents;,lespharyngiens au nombre de
trois, deux supérieurs et#un inférieur : tous trois arméa de
dents tantôt en payé, tantôt en lames, en pointes ; un canal
intestinal sans cæcums, et une vessie natatope.^ .
Cette famille, réduite à ne renfermer.que les poissons
qui présentent ces caractères, comprend encore un, assez
grand nombre d’espèces, qui sont réparties en plusieurs
genres.
Celui des labres réunit les espèces à lèvres grandes,
1. Voyez,Cuv. Val. , t. Vï/p» 2 , note.
i 3.