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que nous avons émise dans l’histoire desgqbtes1 *, que c’pst
dans un*e espèce dë ce derniergenre qu’il faut chercher le
phjcisi ;
* Rondelet, qui nous fait ordinairement connaître’si bien
les poissons de la Méditerranée, nous laisse dans la même
incertitude. Æse##gures de' ses deux premiers lourds* me
semblent reprêsenter des variétés de ïiotrë a sp è ç # J e te
repoemis *à son museau garni de lèvres épaisses {& sa tache
mJtre au-dessus de- la .peetotal^qu il dit %fîre d’un iteau
jaune'docé*,,et enfin! ce qu’il regarde son p*oisson comme
Xepémë pu 1 e m e ^ o de Rome ,-ow le ro q u e a ii de Muraille.
iCe qu’il rajoute dans <son-textë têtes couleurs et de certaines
; parties' caractéristiques, comme de teinte* jaune
des pectorales, semble également justifier- ce rapproche-*
ment.
On ne sera point.étonué de retrouver plusieurs fois dads
ce même o'uvrage le p©fesondpnt nous parlons, quand on
a observé les variété »si différentes sous lesquelles ' on le
rencontre. Quant, aux déterminations ou aux -sfoiiifMMs
gpeC& ou latins, fai déjà dit, page 14 f combienilÆstsdiffi-
cile de les appliquerf avec quelque certitude.
Çfesners ne nous a: laissé^aucun document original.. - :
W.illughby3 a reproduit, dans.-une copie élégante.« pt
fort exacte la figure dK^alviani; mais nous avons déjà vu
que çet autour: aq>ri$ylpPbc'doute.^e,rpavo pour, un synpT
nyme de son turdus perbelle pictus, qui est évidemment
une description fort bonne, du lahrus mixtus.
Eu même temps il a donné une description non moins
i . d à t* .Y a l ./ .IHSt. n a t. dgs poîâs., t. ~ 2. Ro n d e le t, Jjt^pÊ c.,
]. Ippl 6,ip. -174 et *y5. — -X> HSWW
p^gte du«|ïidépoa^qiij«:•m)sUSlg^/dçftpfp^ti#efipoto■ént, au
ch.,<2|4j P* se&turdi minoras.
Il est impossible de se. méprendre un seul instant à la
de$çripti;otk},de - sou» turdm milgOtissimus tinca marina
KmMis., Je ?dois me hâ te rd ed ire que fe. n’ajoute pas une
tr.ès-graide fiai à toute la synonymie,.?-, vriîgaire qui est
a n n e x é % » < e a E p a s * dans l’article. de?-Willughby,
qui a décrit-beauconp de poissons d:!f*|at|Æéditerranée d’après
nature, qfie celui dont nous traitons icispit des cotes
d’Angleterre., g§
Artedi, qui-a„plus travaillé sur les|matérû|ux de Willughby
que; sur la nature, a fait une si grande suite de conf usions
dans^toug tes .rapprochemenSide cette .nomenclature, qu’il
•eft ifnppssibie d’ap pli que r.iSesd eseriptioBS à telles ou telles
espèces. En effet j son ? sixième labre serait, parles./citations
de. Salviani, notre crénilabre j. mais comme il ajoute - à ses
synonymes le turdus perbelle pictus de Willughby, il fait
de son espèce un être complexe;«et iéaaginaâre, que.les
associations de Linné ont ene-pre yendu plus «confus.
En même temps Artedi qui pirenait d’afborrl, pour sa
première espèce ÿla tÈès^bonne.dgscriptipn que nous venons
de citer de Willughby ygate tout de nouveau dans »sa synonymie,
j-GaE à sa neuvième espèce if associe le douzième
tourd de Rondelet, qui est indéchiffrable, mais certaine^
ment point de notre espèce. Ce premier labre du genre
est devenu avec le neuvième de la synonymie le labrus
tinca de Linné ( i2.e édit.). Il me semble donc que l’on
pourrait regarder le labrus tinca comme étant en quelque
sorte, par la première pensée d’Artedi, le nom qui doit
être attribué à l'espèce décrite dans ce chapitre.
Je viens de dire que Linnétvait ajouté encore aux fautes