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.au vaifleau Argos, & qui- à-ibn retour deda-Colchîde s’appliqua à
faire fteupr l'Agriculture,,
i&gÇdkdt-AKnJoule
devint en G ie ÿ e ^ a if fe a n ^ o r , <& ceux!qui s^aïqucrant; fut
ce .vaifleau furent néceffaif etnent appelles A i go- Mantes, mqt-à-
iintS p peux qui JGaht fur: le vaiSeâu Atig&. : r
On ne peut méconnoîtïè dans le nom du Pilote- * danS ANqé£ »
4e hQffuiOrieiÆalvK©^ ourrife neri^ruêpie dérobé :éeîit contaminent
ainfi fans voyelle, & que les Grecs firent ici précéder de la voyelle
A.
| Si tu retour de)fon;expéditionii fait fleurir l’Agriculture Ôt S'il
a foin de fes vignobles , c’eft précifément .eeqùi«et ditj de ; Nûé>;
quand il fut forti de. fArche.
Mais, dira-t-oh, qu*a de commun la Coîclude avec Noé ? Le
rapportleplus étroit : noncette C p l c ^ i d e ^ l a
mer î^oirqAc. avec laquelle on l’a confondue Cpmme oq a j^if relativement
à 1 Arcadie » mais unç autre >
I CJolf-chL?,eq,»riep^:»rh^3 & fignifie, mot-ib-mat,, tout-vivant :
la Colcjtiided’où revient le Maître de 1Arefi g , ;çtdpnç fp_n; vaif-
feau,tqui étoitieulrhabitation de-t|>ut viyantf;Ç^eft,aufie^dé/la
^cttr^.pourda Çfqlqbîdq «qu’il s%nbarqu.e, & i.a ÇpÂchide
.jqu’il revient.
D e s A tgo-ftautesi
Tèî e t h fondfur lequel féleva la Table des Argoqaute£& %
leur voyage en Coichide , qu’on n auroit
qu’une copie de l ’heureufe navigation qui fauva les débris dupre-
mier blonde; * J
Quelque jour nous aurons pçcafion de dqqhiffrer cette ancienne
Hiftoirei’ëh âltèMSnt-,diïbnsq.üë;cevaiffèaUides Argonautes étoît
appelé 'pàr lës Egyptiëhs-fe vaifleau d’Ofiris ; ôc'que ‘cette:navi-t
gatiohMe No'é'-ou fon Arche; eft- tracée dans-lé Ciel envcada^fèrèss
de‘ feu' dans' f leS ^baftellU^âÉ^, j- entre lefquelles
brillënf le vaiffeâhl^/^||là montagne fur laquelle H s’Io-r^i, fa
' Colombe & le Corbeau,Mien fortireqt, l’Autellélevé à côté,le
Loup ou Lycaôn qui1 rep'réfë^têda génération exterminée par le
Déluge A,> l ’Hydre qui-peint fes srâvages ;'le Centaure ou Nojé,'
l’Hommè-boeuf, lemari'dfe la Tertfe,.qui, avec le ’Thÿrfeornéï
de feuilles de vigne & d’épïsq foule aux pieds-& achève d’ester-';
miner l ’Hommè-Lôup fous lefi^ne dü,jSèbrpiônv'; ■'
Peintures.admirables , bien propres à ttanfmettïe'àfüâ.poftérité
la.jpltï^féBméë*! ie fouvenit de/ cès terribles &? étb'rfiïâfts évéhe-
mensq'à Ids faire triômpfibr-de tdùàëbs-ravages & dé--t@us:(^s dé-’
ibtdre^üfhedeflent d?âfralSter *adx MrdmÉ^* ôc^d^héâffiif’und2,
multitude dë'monumens ihfihimeht'prélieâ® : leçqrï digne d’avoir;
étëtrahîmifè pàîr le Reftauratf ®¥‘cRt: GenFe'Humaihià^fe's .enfans ,
fîMppéé-de'i^i'tsJ dohfils vd^biehd;dé!p>rès'' lëS’iêffêtiii^pu vanta-.
blés accompagnés defuites fi'glorieufes pour leufs fa^He&4
P P K Y 3C Ü S. ■,
. C*effi çpcore^Noé que nous retrouvons dans la Mydiclôgib"
Grecque foiis le.nqm de PHRYxus„qü i5^h//zmtfyaaf'Vi'Ôt uë âvfec le
norh« dé IaCbJchiae.
P hryxus, dit-pn, fut fils 3’Âtnamasx : fon p p é avroit qtiltfé ¥N O“8
pour prendreJDëmotice fôc alois v i v o i t ^ R b i ° i e ^b^cHidfe^
ôt c’eft dans iâ Colchide mêihe1|ue ïq réfugia' PnryXUsf
I ,Phryxus ou I^oé’ëiï'oBiige çn effet aé '
cKide , épithète.de 1 Arche, cbmmq^opM^vbhs^^yu!tîï f ^üh: îhf>r
tant«'
* $ 1 P