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'Geiîïbzr p^mlfe-pepfeBîesavine 1*»» ee;n’eftp^rdap^les.mêrïî,e:S
fnotifsv'*. -■ . MfàXÜ&éÿ&iû ■ ;'■ ■ ■ :). J;. :.‘ r.
Saumaife fuppofeqùè dans le Péfugç- de Deucalion tous les .habitons
de la Grèce périrent, à l^ceptiopjde ceux, qui, fe.-f^u-
gierent fur les hautes montagne? de là Theflalie ; & que peux-ci
repeuplèrent infenfiblement toute • la -Grèce ; mais M. Geinpz
anéantit cette preuve., en-niant l’exiftenoe de< ce,prétendu Déluge
qu’il ifoupç'onne n être, autre chofe qu’un fouvenir confus de celui
de Noé. , : : ïtâpj| , ; ; v
; Sauthaife remarque ,02®; que les Peuples du Pélôpo|i|fe^ont
prefqtie tous fo«is deSTheffalie , tels .les,Eoliëns, les Donensy
•les Ioniensf les Achéens & que dans toutes, ces Contrée?^on
n ’a parlé queîla Langue Grecque : cependant, qbjeàe M. Geinq^
Hérodote appelle barbare, la Languides Pelafges. Il n’efl donc
nullement fatisfait des motifs fur lefquels? s’appuyoït Saumaife^
' Il préfente enfuite , mais comme une fimpMiǰM?Âure , _qu’i l (y.
a apparence que la Grèce a plutôt.commencé à-fe peppler paria
partie feptèntrionale que parla méridionale.qL Hiftqire nous ap-.
prend quîil eft.fdrti du Nord dé tout -temsTd^effahv? domines
qui fe font répandus vers le midi : les Colonies venant d Orient
Ont paffé vraisemblablement d’Afieen Europe par lç^dètcoit de
l ’Hellefpônt) ou elles ont fait le tour du 'Pônt-Euxin par la _Scy.-
thie. Dans ces commencemens, onnétoit pas encore afiez verfé
dans l’Art de la navigation pour rifquer d abord un trajet aufli
confidérablc que l’eft celui de la Phénicife.QU. d®. .1 Afi?
jufqu’au Pélopônèfe ; on .fe. contentoit de naviguer le lopg des
côtes, fans ofer s’en écarter jufqu’à les pefdre de vue,; amfi le^
Péiafges auront commencé par fe répandre, dans la Thrace : delà
s’avaocanévers ie midi; ils feront entré? dans la Theflalie-, où
la beauté ôc la douceur dû climat & la fertilité de la terre , le?
P R E L I R E i m m *
auront fijcés* Enfuite s’étant exttÉMèmênt' ffiUltiplés^lb'éiïCera
forti des Colonies-pour aller s’ét'aMfrbdans' 1a ,Èé<Sâe^îlA^[üê^
la Phôcide fPEpite , dans lePélopoÜ&fë tiW{fn6i daHs tout :($
cohtinentLdëiaGrèée '•'îg.wl''-?a -'ifdtfttït
P«éMfgtèî t '
- Pour faire "adopter cette Mé'e, il' combat* fa1*Chronologie de
DenysM’Halicarnafiey-qui fuppqfe qàè’lës Péiafges. défcend'irent
jmntraEl T'hèffalîe i'd ^ t ils chafferent les Barbares , a ï féiïir
tour en furfent'èhâffés'à!iumxiéMefgénéradÔ|i pàPâJféuââMSn^ êt i i
cite d’autres Chronologifies , té®?
lexandrie, quï prêté ndëht que' lès 'PélafgeS'ïnh's^éliblirent -dâYiS
r'Arcfd& ’que deux générations tfvânt-D e u caiîop'qMâis*'<& jà’ayâU t
cê'tems^làiUstétoient mis en pofféffî)hil^|tûhè';’
ritàlï#V'^biihèié'rajiporte fort au- long- cc jtëtéihëADéayis*d-ffa-
liGar-haffê."'
Il feléve emuite une faute grofliere de dé favan'rGreè qui a*p^
pliqua très-mal-à-propos à la vilie de Grôtôn^çfiOmBiîè^^&^àf-.
fage d'Hérodote qüi:ite)gârde uiné ville !dë TKiscte#' * > S’il en faut'l
»^ugér par les Péiafges ;qui fhbfifiettt’%ricbre àUjdufd’lïüi> & quî-
» KàbitèhÎÊlàviliè:de'&ej$è$îêy
» tÿqùvef ons :qifé leis Pëlaf^s-■ plrîbi8nti ^riciëtfriéiheht ûîié Lan-;
»"gué ba-rbltféi J!
M. Geînoz s’appuie aufli d’un paflage de ThuèfSîcM^/ ^Su ’‘é^t^
Hiflorien dit que les cqtes, Thfa^e près; duf mont- Athos
étofeht habitées en partie par ’dés Tyrrheniehs^î^
'Enfin*, i l srBévfe'avec râifo'n ^dffiàifë^^qui' àté"îbüte.<%ux H:el-
le¥iès:tbütéS 'ces* rhîgrâtïBrifquè’Dë'n^s- ôc'rléfôdote créyeht aVoiir ■
é té-£aitea-par-4©s -Eélafg^^S
pel eft le prégi? ^ ffîte .phjei’ttation- 4ifôyo,ns. pas
omis un.mot intéxeflant, & dont l’article fondamental confiileà