
xli* D I S C O U R S
Pline, (i^ met les G etes au nombre des Peuples quî- habitoïent
le penchant du Mont Hemurtouriiesrersde Danube.
• DiQN'païiaéçltgs P açeM^)- les. fajp Sortir du. Mont Rocfliof«
fîtué en«deçà du cours d e l’Hebre : 8c F lorus repréfente les
.Dâees comme cantonnés dans les Montagnes,* DdcL monûbi^
infkoerén.%4 J;). .,
Strason (4) qui dit qu6>^§ ^xETES parlent fa niêxne . Langue
que h?S:Thracës*;fait regardej les Dacesmomme unegortion des
Getes : & comme avec lit tems'cette nation avpjt^étçndus feq
pofieflions au-delà du Danube, jufqu’au Tyrasou Boryflene,
il attribue aux Daces la partie Lipérieuredu pays , eu égard au
cours du Danube £ &. aux Getes- j. • la. paflâify ml^eui^.
pelle Jolitude des Getes, les plaines .qui s’étendent le long de la-
Mer noireentre Fembouchur.edu Danube o.u de lifter ôc celles,
du ThyraSv
Obfervons encore que ce Peuple étoït plus connu des Grecs;
fous le nom de Getes ; & des Romains ». fous, celui de Daces*
parce que la Contrée habitée par les Daces étoit la première-que
rencontraient les Romains en entrant dans cette vafte région»
Expédition, dë Darius contre Us Scythes d*Tiurope:
Ces noms de Thraces ôc de Getes font IL anciens que nousles
trouvons employé par les. Grecs dès le moment qu’ils, eurent de#.
Hiftoriens: e’eft fiir tout à l’égard delà célébreexpédi tion.de Darius
Roi de Perfe contre les, Scythes d’Europe : fe route à-tra?
IV» c. Et,
(1, Liv, LL.
d Lw.IV.c H.-
14) i4v»yij»
P R E L 1 M I N A I R E. xlii)
vers la Thrace appartient trop eflentiellement à notre objet pour
que nous l’omettions \
Ce Prince commença par faire conftruire un pont fur le Bof-,
phôre^ôur le pafîagè de Ion armée qui confiftoit en fept cent
mille homiàéà, tant de cavalerie qü’infanterie, tandis qu’une flotte
de fix cens vaifleaux faifoi& voiie vers l’embouchure de ï’Iiter ,
fur lequel lès Grecs qui la montoiferfè devoiëfrc bonftruire un autre
pont, en attendant que l’arrtiéê de terré parvînt àux rives de
ce fleuve.
Darius ayant ainfi pris fa route par la Thrace ,* féjournâ d’abord
dans l’endroit oùle Teare tgrehoit fa fourcc à deux journées
de Perinthe à l ’Occident. Cette riviere fortoit d’un feul rocher
par trente-huit foiltces différentes ^ dont les unes étoient chaudes,
les autres froides , & qui avoient la propriété de guérir plufieurs
maladies , fur-tout Belles où le foufre eft utFreméde fpécifîque,
C ’eft-là que Darius fit élever ürie-' colonne avec une Irifçription
ioù il jôi^riôit fiés éloges a ceux du fleuve.
Dè-là jml marcha au bout de trois jours vers les bords de l’Ar-
tifque qui afrofoitlè pàyis dés'Odryfes ; céîixici fe rendirent faris
doutéà lui comme avoient déjà fait lés Thraces Cyrmiens & Myp-
iéënS qui habitoient fur le Salmydeffe; & au-deflùs d’Apollonie
^ dé Meïîmbriei Ghèè lèis Odryfes, il laiffapour tout mOnur
ment un monceau de pierres,'1 chacun de fes iolBdts ayant eu ordre
d’y en’plàcèr une.
Les Getes dans le territoire defquels il' entra enfuite, ne furent
pas aufli dociles que les Thraces ; allurés d’aller rejoindreleur Lé-
giflateur Z amolxis s’ils mouraient en combattant po;ur leur Pai
s
biSHerod, LivvjEV".