
l’Oriental HaM, lïeM, rouge ; chaleur
i foleil ; & au Celte hcm ,
am , couler. Ces Hébreux ajoutant
au premier de ces' mots leur
’terminaifon or, en firent H A Mar,
qui fignifie rouge -, tout ce qui eft
rouge. A cet égard, ils font ainft
plus éloignés que les Grecs, de
la Langue primitive.
1, AIMA , r i , Haima, fàng; z?. race ,
parenté ; j°, carnage , cruauté, homicide,
; 40. épée, arme meurtrière.
AlManxoç, AIManr« , fanguin.
AlMavfféiV, ÀIMafflpof, enfanglanté.
AIMaruÆ« , où il y a du fàng i ï®. fan -
guin.
AIMar/* , fàuce noire des Laeédémo-
çiens£ 2°. boudin.
AIMaTiros , S , hæmatïtes, pierre pré-
cieufe ; z?. yeine ; }°. au fétji-, plante
qui étanche le fàng.
AIMar», épée, poignard.
AIMar/Jw, tirer du fàng, faire venir le
fang.
AIMar«», enfàitglanter; i°. tuer , poignarder.
AlULaramç, E|-AIM«rr»<r/f, converfîon
en fan g , fà formation.
AIMaccu, enfànglanter les mains - z°.
frotter jufqu’à ce que le fàng vienne j
g°. tuer, poignarder..
AIMojctos, fânglant, qui fàigne.
ATMspeif , enfanglanté. %
AIMou., enfânglanter ; z9..tuer-
AlMwr, «'«r» fânglant ; z9. couleur de
fàngî'jo. cruel.
2. AlMwna 2ux<* , figues rouges de Pa-
"ros.
}. AlSJaVf® ; haie faite de bluffons. qui piquent
jufqu’au fang.
sAIMoî , i , lieu, touffu, où le? arbres font
j' en buiffcmsi
AlMsvm, i , fanent dse boudins >> chaire
cuitier : qui aflàifonne.
IC C m p.o s i s , ddut ceux en Mon
fté font ufttés que par lés Po^es. ~
AN-AXMeç ; Ay-AiM«v » qui n’?, point
i de fang.
AN-AIM«r2APKos,dont la chair n’a point
de fàng.
AN-AI Md , fans fàng.
■ ■ I l priya*ipn,.45i^Rgr
I AN-AIMaxroî., non fanglant.
1 Àr-AIMurs!, fan^effufdh de fetîgif
Âi'JVoî-AIMoi' > rhue fauvage , parce que
fes fleurs tachent les doigts d’un fùc cou-
. Jeur do fàng.. :
- AT@ai/JLoç, qui efî dut même fang.
AT&eutfoi , freres. . j r
A<f-Aitfaurtruii tîrefdu fang,. fàigner-
• ; Aç-AtMc^is f faignée, adtaai it'ûxci'Qto
fàng.
Az-AÏM«, en&tgîanfé',' a®', faignant.
J EN-AIMos, qai a du ïartg ; a°. ep®ù“
glanté ; dont le fang dîftïïlE encore
! remède propre à étancher le fang.
Ef-oi/ios a perdu tout - "
; E3-AIMar«t> ,,fe changer en, fàng.: y
I EI-ca/iarMCiiadieux, de fe changer e»
- fang-,..
E$-cutfarixvt, qui a la vertu dé produire
le fang-
E%-ai tfatr<?<>>', enfàftglanter.-
- I2 X-AlMor., qui a la vertu d’étancher le
fang.
KA©-AIMoî , enfanglanté, couvert de
fàng. . : . , ,\ V .
, K«3>«iMaT<!W,KaS>*;,uaWi*, enfanglaiv
ter ; couvrir de fàng.
Kad'-cu/Awras, couvert de fàng,
AEI$-AIM«, décoloré , pâle : dont le
fang s’eft retiré.
.‘Aei^rcuMecii, avoir perdu fon fàng.
OA/ya-AIMos ,qu i’apèu de fan g.''
OAifa-AIMict, rareté du fàng , peu de
fang.
OM-AIMos, S, S, Germains, coufîn &
'coufine. -
OM-a/jttif, & poétiquement Otf^-cutfar ,
■ coufîn, coufîne : du même fang. i
OM-atMotrim, confimguinité j fraternité :
même fang. '
HOAo-AIMoï?, qui a beaucoup de fkng,
' abondant en fàng.
TJdXù-aitfia, abondance de fang.
TloXo-aitftu r abonder eu fang.
Stir.-ctitf.es parant , du même
fang.
Tjrtji-AIMws/î , trop grande abondance
de fàng.
T$.AIM«t, qui a du fang par-deflbus ,
dont lè &àg pefreé pàrvdéffous.
iiK-ainor, qui aime le fang; z°. fangni-
naire.
A IM .
Du primitif a n , o n , ain>, élevé»
qui a produit une foule de mots
,en toute Langue, vinrent ces Familles
Grecques.
i.
AINoî , é, Âmos , adion d’élever une
perfonne , une chofê : louange :
î ;: '"iéloge..
i° . Flatterie, adulation.
3^ Difcours, adion de parler.-
;4°- Sentence , proverbe , difeours qyi
eft dans la bouche de tout le monde.
Parabole, énigme.
AINtm^tos#, & en Athénien,
ANirwtcw , parler par Sentences , ea
. paraboles , allégoriquement, d’une manière
enveloppée, énigmatique.
AINVy/ioe , r i ; - ftf&ç, i , énigme ; i Q-
difeours énigmatique, ebfcur ; 3». dif.
cours entortillé ,■ 4®. fêns caché.
AINi^/iaruJ'nç, énigmatique.
AlUrytfari^otfcti, parler par énigmes ,
' s’exprimer d’une maniéré énigmatique.
AIN/y/iartipiof , &
AI’Mrytfançtii, qui s’exprime d’une nia*
niére énigmatique ; qui aime ce genre
d’écrire ou de pàtier.
Ilap-A<nrrotfat , parler obfcurément j
i comme par énigmes,
i Tn-cufrivPotfcu , infîntter d’une manière
obfcure, témoigner , approuver (Tune
manière énigmatique, cachée.
- p : a,-' .
AIN» , Aîné , louange, flatterie.
AINsw , « , F. ma. P. a resta , louer i
flatter; approuver; 3®. tâcher d’é-
galer; avoir de l’émulation , envier ;
4° faire renfler le grain en le mouillant
, le paîtrir ; 50. refufer ,, récufèr :
dans ce' fens , il tient à AIN , non.
| AÎNeoAcai , & AINu/ti , les mêmes
qu’AINe“ .-,
AINe<riî, § , louange, flatterie.
AINerof, louable , digne de louange ,
d’éloges.
AINêrnr» i , louangeur , flatteur,
AINsÇomou , louer; a°. admirer ; 30. parler
énigmatiquement.
C O M P O S B S.
Eiï-AiNis» louange, cloge ; a®, éloge
oratoire.
Esr-oirew, louer; flatter; 3®, approuver.
Fij‘