
3. a4«c j n. membre ; parties liées
I nentr'elles.
A * j î , »<£oî ,.f.slien> attaché ; i° . liai ion,
connexion ; }*. voûte, a r c , tortue ,-’4°.
courbure d'une ijoûte.
Hapto allumer, difent
les Lexicographes ; mais q’efl: dan's
un fens figuré : on allume en frappant
le briquet : ainfi les. Grecs
dirent frapper la lumière, pour
dire allumer : comme ou dit dains
quelques endroits l’heure afrappé,
tandis qu’ailleurs on d i t qu’elle a
fonné. Ce mot a formé plusieurs
dérivés dan^ ce fens. ,
Aup^T-cLTrrtts , r qui allume la la^ppe , qui
' porte de la Kimiere. |
if, AlŸa , Aipfa , aufli-tôt, fur le champ ,
fans interruption , m o t -à -m o t , fans le d e f
fai fi r , tandis qu’on tient ; a,°. promptement/
'A l^ p o ï, prompt, TÎte.
Aàij,tipos, de même.
A P , O P , U P ,
.. dslevé.
H op , Hup , Houp, eft une oftoma-
topéë.corn'müne à prefque toutes
les Langues f & qui défigne l’action
de s’élever.
Les Grecs ne négligèrent pas
une fource auffi féconde de mots :
ils en firent des dérivés en ap ,
3EP , Ï P \ O p , i f p. "
1. AP.
1. a$t» , Aph yé, puifer y élever en
puifant.
A^poXaf,. Aqwfl’u, de meme.
s : -Aiptrytlof, adjhB; .de tiajBfeg,;. .Une*. puilêé.
i . AOPaj, Apkros , m. écume : elle
furnage, s’'éleve-auÛeffuslc j»
Acpplong r écumeux, qui jette de l ’u n i e .
A<ppe«, écumc-r. -4_,
Açpffiy, exciter .^éfréf^Se.
. AifXour&os, pdùr A<fp 0 < îtm« , ?é eu me',
3. Aatpwft» »pour La~Ap hu jfô , m o t-
à»mot, .puifer| entierem ent ;i e$i/
gloutir , avaler ' goulûment ; z°.
diffiper tôut fon bien, le dévider,
lecanfumer,;:
Acwpujo?« , gourmand 7 >'qûi dévore j pro*-
-diguë, débauché, ;!• !
Aaufuy/uLoi, prodigalité , gourmandilè ,
diffipation de fon bien, ,.;_-
Aaepupct,dépouilles.
- 2. A IP.
Alflof, ua., v , A ip y s , h iug , élevé ;
I 20. placé fur ;ô’n lieif élève ;. )0.
! difficile, épineux , gfaÿe.'i'j
AlTIoç-f 'Migos ,'çlévatî8h., hautetw; »*,
Commet/3-0. .travail/pèi«eï\ .*
Amtivos f même qur^/pjsj., ^17
IB. ,
EBitncpf., IBittuoç ; Hebifeos, Hibifcos,
: Güimaüve. ^
..J .E P . |
1. En/, E p i, pirépofition dont le fens
propre 3c confiant e fffù r, deffüSy
au- deffus 5 20. dé plus, en oiifrè'y
r 3K -ap r è s , ScCi
i .E T U t , E p e i , après, depuis que,
lorfque. 0n4 dit auffi ,
Eway , tmiSü , ê’srsfJay' 1■ ■
Priinoi, tvrïM'lP'‘ f
pTtun , tmiittH Hrrsijivil'‘
3. EiW" » Epeigé, prie {Ter ».pouffer,
2°. hât^r }°. m û r ir ,p
ffySkWftswat, en hâte, promptement^fl
Etrei^i^p YÎ^'cSi ,'dili|g|yicfe^ .aâ^on dç Ce.
hâter.
Etreipeys , ,qui le lirre entièrement à une
xhofe', guj ne la ’quiyc^'pointjnfqu’à ce'
Éiriiyorye, alliduité, ïuâfacfirdc Coûteniï.
IP.
Itf'oç, IpfoT;., liège ; il fürtlâge. /
I*o/ i- Jpsètf lierre ; ilvs’élqveïau, haut
..desïlarbrèsif''':;.
W O'Pr» r
Les Grecs aipitanï c è 'mo t , en'n*»'
| OOPof, ,Ophtys>t.iomcï\ ; mot.-à*
i m o t, qîii eÉau-jéellus du c i l ,• de.
l ’oeil^, 2°.’, éminence , tombeau;
3». orgueil, fafte j fierté. ‘
-Oqipüoiis , ïôurcilleux : clevé.
fburcil, penchant, céteau.
Ocppooe^u , fburcillcr, faire ligne des lonr-
* Oÿfiooftou, Ophryoomai, de même*
Ocppu&u, être loufciilëüx ; être "lîttié lùr
des éminericèsr^*
HUP. ,
Les Grecs varièrent s;Ce radical en,
hup , Hips-, ^ï..ç,^iîtqu^fôiiSie
ils avoient déjà fait pour hàp-
De-là divers mots.
IMf M N o ffif ; e
tos> n'Hupfos , Hypfos t
-.hauteur ,]élévation ; a®* fommet,
fàîte.r
T ’poA,oî, élevé, haut, fublime.
i Tpÿô'&y'jJPéU 'haut',
\ T*0^<,en haut.
I ,'E*pu ,-.T*j,/, d’une maniéré élevée, hauï
tement, en haut.
T * tços,Jtyps-mts, le Très-Haut, Dieu.
'K*««*,', élever ea.haut, exalter ; ï °, cou-
l‘düire’au falté.i W
' T ÿwm« v n!/ T^OKTfs-, f. exaltation, élé<
■ vation.
P 2°.: Prépôfitaoris. ,\t
De .là fe formerent tdèux prépofitibns
exprimant les extrêmesI hüp’èr
& û v ^ ^ ïè^fuper & fub des La-,
f tins. Or. Lai. i y j i ï
‘ i .feygpj»l Hwper, Hyper, fu r, au«
, defftrs îfu, &jet H j touchant >
' .'^o. au-delà,
■7 TîTÉprfpos y fiipériçur , plûs 'grand ; meilleur
, pins avantageux,
Tîrjprepsu* être fupérjeur, au-deflùs.
Tweprtpia, nate , on ,1’étead lùr le plan-
î cher.. '
: Tjrsp^t, d’en haut ; au-delà.
èffieurer là tgfre en labourant.
Tacsp«» hyper a, cordage qui palîè au haut
des. vergues.
2. YrïttTos;, Hypatos, très-haut, tres-
| j^élevié ;5j2.o. au fém. la corde la plus
haute d’un inftrumentde müfique ;
3°. le plus profond ; 40. le fouve-
rain Magiflrac , les Confuls de
Rome.,