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5. X I L
G rece ou PqyA des.Hellènes. SC. des.Achèem*
•ü«:N(pnfr voici parvenus-à fèndfbît ôà notre Triangle fe tèfïeFte-
le plus qu’il efi pofïible , ôc oà-commeiice -Gé- Iqtt’ôk a 'amitié --Mei-
las-, crat^jayfcides Helièdef'4 Aotaïe j ou pays des Aehéen&$Ôcque-
fious- défignops. pat le nom de Grèce..
Là fe trouvent l’A car n anie, rEtolie , la Lacridé^ la Phâcidèy
la Béotie , FAttique ôc la Megaride-
- A C & fL t f A'. N i E.
L^Acarnanie i- fituée fur fa%nterqui baigne' les <3ke& éfcChién?--
,taies de la Grèce;, ^c-au pied dé. l’Olympe qui la ;terrîi|^ à- l’O-
,:iient, cft peu ponnue ’dans ïHifioire dèola (&&:<&:la • fageffe >Se:
,£éâ habkauaqui fe gouvernoient par leurs propres L û ix , le& enï-
.pêeàa de prendre part aux guerres infenfeel de leurs compatriotes
: ce ne fut qu’à la fin des beaux jours d©>'!& Grèce1 qu’ils fe
•montrereut comme guerriers dans le terrïs -que les Etblrèés figiiés.
^ecdêS tRomaitisr cherchoieftt à les écrafer ►
; j LaAéhelous ttaèerfok cette contrée du Nord au Midi» 1
. Qa Ædmptoic entre Tes vWUsABium , -Argot l’amphiiochique,,
■ Stfatosj &c. Na/bs, •©« la Nàz ,-Leacadt avec fes rochers blancs*
E . X. Q l I E»
. JL’Etoîïe anciénoc, la lèule dont 11 s^agitîcî j s’éteficfoit dé fieu»
ve Acheloüs jufques à l’Evene d'occident eh* Orient ; At -du Pîn-
de juiquiau Golfe déCkniqthê dunord au'midi': elle été® com-1
me une belle ôc riche vallée entre deux châînes de montagnes^ au
pied desquelles couloient ces dçtpç fleuves. Ses habitans<etoient
hardis j avides de combats y. & dé|butim
P R E L I M I N A I R E . lx,vij
VzétokPleurçn, au pieddel’Aracynthe, Olene, Çonopc,Tkcrme,
ville très riche défendue par de hautes JVlontagnes, où s’affemfeloient
les Etats du pays,Ôc célébrepar fes Foires ôc parfes Marchés. Me-
tapa fur les bords du lâé Trichônis, la célébré Calydon, capitaled’un
Royaume dèxe nom , Replacée agréablement fur l’Evéne ?
Mo/ycriaau pied du Chaïcis, moritagnè trèVélevéè, Antirrhium ,
Naupaàe, le mont Corax. Au Nord, quatre villes Doriennes ou
la Tetrapole Doride, & qu’on appellent Erineus, Boium , ? indus
& C y t in iym .
L o ç ' r i d e.
Les Locriens habitans des montagnes qui font au fudde laThef-
falîe , s’étendirent d’unè'mér à l’autre depuis î’Etolié jufques au
Nord de la Béotie. Ils furent fubdiÿifés' en trois portions. Les
Ôzoi.es fur lé Golfe de Corinthe à l’occident, les Epicnemides
au Nord, habitans du mont Cnemîs, & les Opuntiens à l’Orient
fur la mer Egée ayant Opunce pour capitale.
Chez les Ôzoles oh voyôit Qeanthia, port de mer, Cirrha ÔC
Caleon fuir le Golfe de Criffa, Eupalium dans les montagnes ,
Amphiffa, ville grande ôc célébré.
Les Epiçnpmides, habitans de la Chaîne du Mont Cnemis qui
s’étend du Mont Oeta ou du Cap Malée jufques aux plaines de la
Béotie, Leurs principales villes étaient Scarpké, ou Scarphia voi-
flne des Thermopyles, Nicée plus près, encore de ce célébré défilé,
Thrattium leur capitale fur le Roagrius > Naryx Patrie d’Ajax,
Alope , Tarpha qu Homère appelle aufll Calliarus , Daphnuntt
fur la mer , Alpenus près du défilé des Thermopyles ; enfin cette
fameufe gorge qui ouvre un paflage étroit cotre la Theffalieôc la
Grèce : ôc qui dut fon nom à fa nature & à fes eaux thermales.
Les O p u n t ie n s avoient Opunce pour capitale} on y remarquoic
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