
cxx | D 1 S C O U R S
» ilôts, te ponduifirent jufquau vafte golphe de Rhée..1. ce golfe
» s’appellera un jour le golfe d’Ionie »,
Nous avons donc ici la vraie étymologie du nom dé la Grèce,
6c en même^tems une étymologie prife dans la nature même, 6t
qui peint parfaitement fon objet.
Les Pélasges defcendant du nord au midiavoient fur leur
droite une mer remarquable par fa forme longue 6c étroite, ils
l ’appellerent mer Illy-Rique ou étroite ; ôt iis donnèrent le nom
d’Illyriè au pays qui étoit fur les cotes de cette mer.1 Mais dès
qu’ils furent parvenus à la haqtçur de lq Thefialie 6c çle la, Çhao-
nie, aux Mpnçs Çérauniens au Acro-Çérauniens auxquels fe termine,
ce golfe., ils trouvèrent une mer large 6c fpaçidufe à laquelle
lp nom d’Illyrie ne pot plus convenir),' 6ç à laquelle il fallut?
par cpnféquent donner un autre nom ; ce fut celui de Rhjée , niot
formé de Rha , Rhé, qui lignifie .précifément vafte, immenfe.
L ’fiabitant des potes de çette mer , ne fut donc plus appellé
Illyricu6 ; mais Rhai-ç«-* , mot que nous a cpnfervé ELesyphihs
comme le nom primitif des Qreçs : mais comme, les lingualès
Lôc R fe font fans celfe précéder de la, gutturale Ç,.ce dont poils
avons déjà donné «ne multitude d’exemples dans plufièurs ae nos
volumes préçédens, Rhaiçus devint avec le tems GRAiczAr'^donç
nous' avons fait Greç. L’Apçeur que nous venons de citer en pon->
vient lui-même,
Àinfi nous voyons non - feulement ici l’origine du nom de$
Grecs ,mais encore pourquoi ils eyrent feuls ce nom à l’excluf-
îiôn de toutes les autres Nations Pélafgiques : nom qui à la longue
fit croire quils n’avoient jamais rien eu de commun avec les Thra-
ces, les Macédoniens, 6c les autres Peuplades Pélafgienpes çqm-?
mè eux,
Gras,
p r e l IM i m a i r e . Cxxj
Du même mot vinrent peut-être les noms de dîyerfes mbfttâ^
gnes, 6c. Rations montagnardes,
La.RHETiE contrée dahsa S S l | » M l W l k PAümeheJ
Ce f i C lâf§.eant, f un 1 |W |B ‘< ^ 1 efoi? arï/vé.aux G & & /ce's'fceu-
J>res rie furent plus connfift^ê fbds le^ïictfns) de G-RisoVis/
GR^ T mude ™°pC*S?%£lVÊ'JÜ figttiflé'^afëmeiiÉ 7 01,(1 H Î Ê Ë M moout
* ; ^kveff, ce qui’eft dans l’ordre.
GRAiEs. ntfm d’qnêporncWdis(Alpey'0ng/l^voev^
A-Graii , habitans des montagnes entre i’Acamaiie t& l’Athamanie.
A-Grians / Peuples voijins des morns? Pansées dans la Thrace. 1
D
m S > k ro J e Olene , montagne iÆlide, quWappelladan&lâ fuite
■ B àxtStra*' Elfe ^mpWîieiüMqntiLanapeia
I* 1 Arcadie.
OtiNE fen Etoliei, & dbnpparle Ho^nè.te.-; ,
O-^Y^rhmh fur :une montagne dans lâMacédoiné!, à la têt-e dttfeolfe
deTorqnç. ,•;••• | j j 4 f fr, rfliihi d
L v c , élévation.
Luc,-mot Celtique, forméd’Q ô , haut , élévé, ôc qui délîgna
les montagnes, fe ^rononça^Ye^à'Giteêb^^àl^
Lyc-CJrzc , mqntagne de I Phôcï^eaufti haurc/diV^'lielçr°(11.% ç, \
que le Mont Cènis , & qri’on voit dé quarante lieues.
Lycée, montagne d’Arçad^e.
LyoOsurb , ville fur cette montagne.
Lyca-Bette, montagne ifol’^ïti^ye* Smhvôsxl
Lyc-Imns , forterelTe'de l’Argolidëifqr• la mer.' -
I villed'©?6tête;&t ;>u n è E n . III, 4 0 !, j h
regarde comme la patrie d’Idomenée.
Ofig. Grecq.