
xi} D 1 S C O U R S
fe diffiper tout doute ; & Tou connoît cette Langue parlée par
les premiers* hbbîtans€el’Emope 3 quiétendit fes Fertiles rameaux
dans toute cette1 partie de l’ancien Monde avçales Colonies qui
sty répandirent de tous CÉtés , ôc de laquelle ;defcendirent 1 an»
cienne Langue Grecque antérieure à Héfiode fit à HoqierëtyPan-*-
cienne Lingue Latine , eèHepA&^jins^ l’Etrufqü®. , Je ThracC
parié .depuis l a Mer Noire jufqu’au Golfe de Veniie , le Theii-*
ton , le Gaulois^, le Cantabre ,de Runique.
1 Si dans nos Origines Francoifes & dans nos Origines Latines
nous avons prouvé cette affertion relativement à ces deux Langues
, nous ne le prouvons pas moins aujourd’hui relativement
aux Origines Grecques* Cette uniformité, de méthode & de fuc-
cès , & cet accord le trois Langues en apparence fi différentes ,
«dévient la démonftration la- plus.'coihplette de nos Principes.
J. V I M
Les Origine 'Grèç<Rtké\} 'partie ■ !&t ■ Mondk FrèriMi^ ce
1 que mus -en avons dltdàns h&tte Vlan^gèderaiWr^JdRri^ !-
Les Origines' de la Langue.Grecque font en effet, une partie fi
effentieile du Monde Primitif,,qu il énoit impofhble de 1 es
tiiièr* Exiflant telle qu’elle eft dans ,-des fieefes trè?r#ntériehrs à
tout es les Langues, afluel-les de.l’Europe., liée flafiniément à tou-
tes ces Langues , &.à.-toptcs celiÇs^ de-.l’Afie ,.au Perfaft & ^ l’A llemand
qui ont le plus grand rapport entre elles ; fi fenlbfabte. à
1’Efcîayqn qu’onacru qu’elle én venoit .à'I’Indieu. qu’on .s’efi:
-iraagfh^.qpercelui-'i l Ém un dérivé*- cette; Langue, éft yne
clé merveilïeufequi fait pénétrer avec une aifafi.e-e étonnante dans.
J’étûdei fit longine de toutes- cçs Langues :ficjolie devient, un
échelon admirable jpo^r .remonter fans peine à:la Langue Prie
mitiveib |
P K E L I M I N A I R E . xlï)
Ayant’fourni u|Ee;ttftuAtitude de mots à toutes les L an gu i de
l ’Europe , ■ ayant, fur-tout créé celle-"des Sciences & des Art^f
il devient impoflible de s’en paffer dans l ’étude étymologique des.
mots. c...
Mere.de laFablefit d el’Allégoriê', on ne peut pénétrer dans
le vrai fens de c e lle -cifans être au fait de la valeur fie de l’énergie
de chacun de ces mots ; valeur fit énergie qui ne, font rien
fans leur étymologie. ;
ÎÉII Auffi dans notrePI an général fit raifonné, annonçâmes - nous
les tOirigirres Grecqùesc comme un© portion indifpénfable du
Atonde PrimMfi.Nous promîmes .de remontera l ’origine,de cette
Langue, ‘d é l i r e voirdans' quelles fàiârces.oe-Paiple* mtéreffant
avoit(pùifé jfçs, mots > comment il parvint à. étendre:,, à ■ embellir ,
à dîverfifiet ce prerf|i'eFr fonds, à le fei^ejfifparoîtr.e' en quelque
force pur la minier© dont il fuCfe le-rendre propre,,,:.par la riche
deélégante broderie dont iMg^eyêtit.Q|
Nous, promîmes ën,niême-tems de réduire au plus.petit nombre
pb|Gble:j;©ette:m.ultit^déi prodigieufe d©|mots donton avoit
fi malià-'props enfléi la racine .des radicâtix 3e-cette Lar^%etd*^
£. Nous^osâméS:. affûter. Ique foa ;;étude en deviéndroit plus
filéeduque fon origineme: ■ ferai tiplus june énigme'* quelle fe
lieroit avec celle de tous les Peuples qu’on la retrouveroit chez
tous ; que fes mots s’uniffanta d£S’r-qcines,4éj3 connues, fie pré-
lentaôç toujours une raifonitmple fie natftreile.de leur exlfience^
elfe en deviendroit ^autant plus flatteufe , fie fe retiendront rfans
peiné..
; ? ? {Cette ainoace n’ étonna :pas moins que toutes celles dont elle
•étoit précédée-, enfla regarda en pitié comme une chimere; fie il
ne pouvoMnen être autrement n’avoit encore rien vu en ce
genre, Nous ne pouvions donc nous difpenfer de faire paroître ce$