
cxviij D I S C O U R S
D o t*
D ol , Del, T aul , a toujours défigné:des montagnes.’
T aul-Antii' peuple de l’Illyne Méridionale.
ÙAuuà , deux villes de ce nom dans TÈordié, en Macédoine. ;
D a v i î s , ou Daulium, 'ville de la .Phocide, au midi de Delphesfar
une montagne efcàrpée.
Dei.-Maim. ouD^l-Mat/æ ..contrée de l’Illyrie, couverte de mon*
•tagnçs. ■ ' c
• D t & v im , grande ville de la Dalmatie fur les montagnes,
Dm-iutn , ville dé Béotie.
' ,— dans la Laconie. g ' — S ' V. mk*
.T>st&mmm, dans la Béotie, fur une hauteur ; montagne
élevée.
■—• dans llifle de-Clûo.
'del^ hin^ kj, Dauphiné , vient donc des memes mots. * ...
Den-ThaiV** ou Den-Selet* , peuple de Thrace , vers les lources du
Ponms & dans la vallée qu’il forme àfon wiginç.
D om, élévation,
Ithome, montagne & ville de la Melfénie. H
— montagne & ville de la Theffalie, dans 1 Efticotide. Homere defigne
fonterrein par Pépithète de/Bon/aeBAT. . .
ÎDoMee, montagne de ffipire | à l’orient du golfe d’Ambracie,-
• I n S ^ ^ p - ’un lac dans-la Mygdômer,en Madédpinç. ,
DoRj T ü r , Montagne,,,.
Ti-Tho* * * , fur une montagne au nord du ParnaflTe en Phocide : de
T i , habitation, & Thor , mont. .
Thox« , montagne de la Laconie feprentrionale. ...
T»um* S , prononcé' * “» '* M g | j f e P * " * »
-près duTénare;
T hurïo» , montagne deBeotie.. ... , ... •
S m < M a , ville, g o l f e ne de fArgoiidcmcnd,onde.
P K E L I M I JV A 1 R E. CX1X
Torone, êïi Ma'ccdoine,'&r qui donnefon nom à un golfe.
DERRïi . Promontoire fur Ce golfej
Ther-Am^kj , à l’occident de ce golfe. ; ,.
I-Thor/ç , ville d’Etolie dans les montagnes y & près de l’Acheloüs,
S-Tir« , ville de la Phocide dans les montagnes, au pied de f’Hélicôn.
■ montaghe de Sparte, fur laquelle étoit un Temple de Diane :
ici s i pour Th.
G r è c e .
L étymologie de ce nom précieux aux Lettres, étoit trop inté-
reffante pour qu’on n’effaÿât pas de la découvrir. Cependant juf-
qu ici ôn n avoir fait que de vains efforts : car ofi né regardera pas
comme de vraies origines ce qu’on a débité que la Grèce,tiroir
fon nom de Grécus, fils de Theffalus, comme l’ont prétendu les
Grecs eux - mêmes : que ce nom n’étoit que finvérfe dé celui
de Rehu , fils de Phaleg, ainfî que l'a avancé le Savant Saumaise ;
que ce nom étoit dérivé5 du Celtique Graia, vieille, pour défi-
gner la haute antiquité de la Grèce, commie l’acrti le P. Pezron,
étymologie qu’il aurbit pu appuyer de l'a Langue Grecque elle-
même, où Gray5 fignifïe une vieille. "
2VIais dans çe cahos nous trouvons un trait lumineux' qui con-
firme ce quVnpurayons dit, que la Pélafgie fe peupla du nord au
midi, & qu’ainfi la Grèce ne fut peuplée qu après la Theffalie, &
par des Colonies qui avoient traverfé la Theffalie; c’efl cette tradition
qui fait de Grtcus\c’eft-à-dire l’habitant Üe la' Grèqe' le fils ou
une colonie àtTheJfalus], c’eff-à-dire de l’habitant de Theffalie V
cependant cela ne nous éclaire pas fur l’origine de ce nom : cherchons
donc niieuxl
Dans la Tragédie Grecque de Prométkée enchaîné , le Boëte
lui fait dire en décrivant les pays qu’Io avoit déjà parcouru : « De
* n°weaux accès entraînant tes pas dans un chemin qui borde les