
g jk D I S C O U R S
v prouve point que fes Habitans ^uffent tort d’être affligés d’un
» pareil partage ». Sur-tout lorfque leur vainqueur eut en un feul
jbur èüréau pillage ôc vendu!faixante!& douze; de:leurs;Villes •*
un:fait auCrbarbarèn’eft point fufpeû r c’eft P line" lui-même qui
-le raconte , tandis que Tite-Live le .paffe loiiK^nBe^ !Ôh- g Hif-
itorien pervers-dune Ville atroce ! pourquoi faut-il que ce ne foit
que d’après voua que toute notrejeuneffe apprenne l’Hiftoire ?:En
«vain, dn cherche à pallier les vices ôc l,es fureurs.!^dë :cette;inti-
cqüe Rame : la chute de féh Empire prouve a jamais fur quelle
;malheureufe bafe elle ne ceffa de l’élever.
D A .Bj.P -A: N I E.
A l’Occident de la Thraceôt de la Gétie > & au Nord dè la
..Macédoine, étoit une a (fez grande Contrée appellée la Dafdèihie
& gouvernée par des Rois particuliers , même du teins, des derniers
Rois de Macédoine. Elle étoit entre le Danube 6c les Monts
Scardiens, ôcrépond à-peurprès. à la Servie.
On y trouvait-plufieurs Villes, telles:que Nai/us, Arriba.tv-
\ùum ., VLpiatium & Scupi. ‘ ‘ . f 1
Bâton, fils de Langare & Roi des Dardaniens , foutint.av.ec
-fuccès la guerre contre Démétrius, Roi de Macédoine, ôcJtoit
-inaître deBylazore i.Ville forte de la:Péonië,;ôc qui étoit.dece
ccôté la. clef de la Macédoinèi Le même Prindefur également en
-guerre avic Philippe II. fils de Démétrius : pourfub i par Atbéria-
goras , Général des Macédoniens , il ne put jamais être entamé,
on ne fit pas même un prifohnierfur lüi t c’effi que les Dardaniens
: ne quittoiént jamais leurs rangs , ne fe débandaient jamais , ils
combattoient toujours ferrés , ôc fe retiroient de même î^jétoit
ainfi que (T u to ien t les Thraces , dit Thucydide : 6c ce né-
toit pas là des barbares,
P r R L J M 1 N, A I R E. lix
S. I X .
I l H RI E.
La Côte Occidentale des, Pays doit nous lignons de parler *
6c qui efl: appuyée fur la Mer Adriatique, portoit le nom générai
d’iLLYRiE. On laîdivifoit en deux portions ,-;J[ai Septentrionale &
la Méridionale. Celle-là connuçfous le nom de Liburnie, 6c céllé-s
•ci fous celui deDalmatîe.','
Nous gliflerons- légèrement fur la Liburnie |qui paroît n’avoir
pas fait originairement partie de l’Illyrie : du moins Scylax ne la
fait commencer qu’au Midi .de la Liburqie ;, 6c préeifément aux
Bulins.: ..
La Liburnie refferrée entre la Mer ,6c la.phamè duMont-Ab-
bius, renfermoit les F lânâtes entre l’Arfia ,6c l’OSneus avec les
Villes d’yf/^o/zdt 6c de Flano. -
: Enfuite ïilës Japydes depuisT®neus jufqu’au Tedanius, avec
•âègVillëkde Mgnia■ ;ou '. Seg/zw+i'. i±o$k:a\$: f^égiurjks ôc. !dàns : les
Terres près; du Tedanius, Metulum, dont les Habitans aimèrent
..mieux périr Hans les flammes queflefc rendre à Augnfte. v
Entredes Japydes ôc le Titius!.ni-commence la Dalmade,M.
d’Anville place les L iburni proprement dits : avec les Villes
i&ArgyTiùntum fur lé Tetaniüs-, ÇÆnma, Iadera, Araufa, fur la
' Mer j Scardôna &BuRmri fui le Titius.
D A L M A T. I E.
; ; La DAtMATîE, appelléeprefquè tbiijour&D'ELMATïE fur les anciens
Monumens, s’étend depuis le;Titius jufques à l’Anape qui
hij