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4Lts fou refis de l’Anigre étaient dans une 'glotte cordacrée aux
Nymptjesde cefleuve. ' ;
Dans l’Elide & fur les bords du Cytherius, était, le Temple des
N’ÿinpbe^ Ioriides aùnombrëde quatre ; les eaux de ce fleuve
étoient admirables contre la laflitudé ôc les douleurs du corps.
Minerve avok ùnTemple fameux fur ies bords du Nedônv
'-NÔ’tkévbns déjà parlé de1 celui de Diàné fur les rives du
Limnis.
A Argdsr>r,dtOîeÛÊ' i quatre puits confaçrés f ôc aux Génies def-
quels on rëndbft de grands honneurs.
' C ’eft prè^de la fe rrtainéde Pireneque les Corinthiens éleverent
ûrfiha^mftqué Té triplé- cônfacré à Vénus ; l’eau de cette fontaine
étOie trèjs-àbbfidànté ,r iimpidé & excellente à boîM m
-G é f t fùèles-bordsde la foRtainecîe Caftalie & fur un haut lieu
que fut élevé -le Temple de Delphes.
Chez les Locres Opuntiens, étoit la fontaine d’Aianis avec
un bocage ou- bdis^facré1 qui en portoit lénom.
Terminons cette longue liiffë pâf un des plus anciéhs Graciés
qu’aient eû ielGrëcs-. D odône, fa fontaine fit faforêrfàcrëe ; &
fes Prêtreffés & les bàflins de cuivre dont les fonS èxdtês! ati gré
du vent, fervoient à dévoiler l’avenir, en même-tétns que lés feux
qui s’ëlevoient dé fesfontàinex ardentes ackevoiéht d’ëtoimer le
fpeâateur frappé de tant de merveilles.
Il n’eft donc aucune Contrée Grecque où il n’y eut quelque
fontaine facrée qui fervoit débafe à fait culte, & autdutdelaquelle
fe ralfembioient ,à tems marqués tous les habitàns dë la' Contrée
pour honorer ènfemBlé la Divinité, pour,la remercier de lès bienfaits,
pour eri-implorer fa continuation fur eux & iù r IeùrsïamiflëSè
: Ce culte qui remontoit aux Fekfges primitifs fe perfectionna
avec les Grecs i on vit alors des Temples s’élever fur ies bords de
P R E L I M I N A I R E . a xehc
tes lacs & de ces fontaines à l’honneur des Dieux & des Déeffes
qui y préfidoieht; & ces Temples s’enrichir de brillantes ftatues
où Pôn cherchoit à pèindre M l >qu’on féàfqrhipk , du, Génie
tutélaire cju’bhf adorëit èn céS îi^üx.-kl
Un très-grand nombre étoiént èdnfàcrés à Diane, la même qu’Ifls
Geeffedes eaux, fie à fèé'Nymp^ : 0« au Soleflilbu ftere, connu
dans la Grèce fort lénom d’ApoÆloh : lésdeux grands .flambeaux
de 1 Univers, Roi é£ Réifle des Aürës & lesfiêux/pjus .grandes
Divinités qVi’adorâfffentf Édus WPëuples de hïltèrié, au-deflbua
àuÆ f fuprê^ eou du éternel de toutes chofes , dont
aüèWne Nation n’ignora ôc ne perdit jamais le fouvenir.
Cè font là les trois grandes Divinités dont nous avons vu.fï):
' qne'parloitSanchoniatonfcuslës;ùOFqs d’Aüop budè^pleR^l’imi- *
que ; d’AsTAitTÉ ou de la Lune ôcd’Iou-DE-MAXOON; Iou Seigneuc
dei abondance, ou fi l’on aime mieux, Seigneur de la lumière.
§. I I .
Culte des Plaaettejç. ,
Le culte des fontaines ou de l ’eau Éëmehtaif e-, fut 'également
accompagné chez tous les Peuples anciens du culte du feu ôPdes
Planettes dont on regardoit les Génies Comme dëi Iftrèfigéfrèes
divines qqi gpuvernoiént l’univers. Çoniménousfri6tis^ôpofons
d’approfondir un jour c e ‘qui concerne ce cùlte du feu & des
Planettes >. nous p’en dirônsTcp qu’un mét’relatif i ce que nous
avons eu pccafièn d’expofer. dans nds Allégories Ôriëmaîes ait
fHkî.des VII Cabir^ enfans’ de Sydyk Ôc' qu^ébmpaèhùit ihi
huitième nommé Efmunus.
SQ Alléger, Orient, pag. gj,