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Jiémèc-r célèbre par fes Monts. & fes Fqyêts,, .siinft q»e, par fos
Jeyx..
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■ L ’Arcadie, contrée gui formoit le- centré, le noyâif du Pë-
loponnèfe , étoit remplie de.Montagnes & de gras pâturage*:
^uffi rien de.fij célèbre qqe fe&Bergers* .-
Elle étoit dans n*0“
xiftpient déjà .plus, du tems de Strabon « «lies avoient eté.prefque
toutes, détruites par les, révolutions de la- Grèce. .Qn.j'fvoyoit
Her££furl’Alpliée, Thelpfiujfp.i\xt l’Efyman.the, §tymphakw£c
fon Lac , Pjophks auparavant Phagig^tp\ÿ:es,aji, NbMi'l
' Tégée où fe tenoit l’aiemblée générale de Achéens. V
Mégalopoles fur l’Héliffon, Ville bâtie par Èpaminondas où i.
raflembla les débris d’un grand/nombre d autres, dont où peut
* voir les noms dans Pau fa nias,:
bycojuraf uç le Mont Ly cée, , Vjllçr-très-âpeienne.
Calliæ: Nonacris fur .une Montagne célèbrepar,!’eau quê -di&U-
loit une de fes Cavernes ,& qui étoitli çorrofivie qu on.'ùéppùvoit
la conferyer que dans la corne du pied des mulets.- ;h
Clitot, célèbre également par 1,’equ. d’une'de..£ese^è.rùe^.s -
• Orchomeae ^ 'Cary ce r Mantinée^bs du . Mont Ancbifta ; Homère
parle de cette derniere Ville:, & P a p ille 1 mmabiej-da
charmante Mantinée. • PaUene:r>en fuite Pelfoné*. Te/i feyMua &c.
Les principales Montagnes de l'Arcadie» étaient au Nord
PAoloé, VErymanthe, Parthenius , dans l’intérieur Menait & le
Parrhafias,
Telle eft la defeription générale des diverfes Contr^el: qüé
f Antiquité défigna fous le nom de Pelasges : & d’où, fortirencles
Peuples qui s’établirent dans toutes les Ifles de la Grèce, fur les
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cotes Oceidentalès. de l’Afîe Mineure , Sx. jufques dans l’Italie /
plufieurs" générations, avant là guerre de Tro je . Cette defeription,
néceffaireaSàmçqu qpiput nous foiviedans la fuite de nos recber-
ches fur ce Peuple.pEefqu;inconnuy donne déjà une grande idée
de ion génie., ôc 4es;i|.èifr<^ 'ctet? avoir pour
arriver à une population nufli cbnlidérablë , & pour former des
Colonies auïfoftoriftantesj, aùffi avives , aufli verfées dans l ’agriculture
Sx dans ces arts fans lefquèls un Etat quelconque ne pour-
roit fé: maintenir : »ce rié font pas desfM vâges dénués de tôut qui
peuvent exécuter de grandes chofes, couvrir le mondé d une nom-«
bre.ufé popûlatibn ,lfond^ des EtàtsSo des Villes puîflantës. r ;
- Plus noùs-fùivrons ce Peuple de-près j & plus5 nous aurons
occafion de nous en former unegràndeidée^Ôc de nous convain-
' cre combien il a été peu. cbùnu, & combien’ peu on à chèrehé à
le connoître.: 1
La Dèfcriptibn Géographiqufaque nous vènonsi dê> faire de ceS
Çontrées: Pélafgiques îpeùt uedreiïer déjà «os idéeS, a cet égard,
fur-tout fi l’onéonfidere que les noms donnéspar Ce Peuple aces
- Contrées en peignent parfaitement la nature : nous croyons donc
obliger nos Lecteurs en mettant fêiîbus leurs yeux le tableau qui
.en réfulte, Sx qui leur paroîtra aufli.cùrieux que neuf,
£. j fe fc t?
Les noms dès Contrées, de Gréa?- éttjont uae iifcripùm
géographique.
Nous avons yu^ue la Gr^ee^teq^mq^ ^ ^befl^lie, 1 Epire ,
l’Etolie, la Locride, la Phocide, laBéotiç, 1 Attique, ï Achaib
fie le Péloponnèse , appellé fdàns. l’origine Apia. Mais dans la
Langue Pelafgique, même que celle des Celtes, il n eft aucun
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