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hbatsf qui les attendentèh maniant le javelot* Encore enfans 6c
»'Hânsl âge le plus tendis";Hls fotit dëjahfféz fo'ït^&'-àffez-cou^
Orageux peur attaquer les bêtes féroces d^s lètrs rëirâftèW A ï*
„ rnréHffSgé-du i lM r eft permis dé bravèr dautrés- périlsV ils?
» s’enrichiffent de butin & rendent hommage de leur fortune' à
» lèur épêër,: abh¥l lêadfaitrfoht les-feuls^fls'-%èfpeaéh^En-!
» hh§ ils^ugiflent â’idhëvèr tfîié ïdnghë ViëiMeffë autreménPquë
m par le ferV'Téîléëft la-vie que mènent ces Concitoyens dû
» Dieu des combats. ‘ T W ; | t
Les Huns fe nourriffoient également du fang de feûlr^ Chevaux:
& Virgile parlant des Bifaltes & des Gelohs fgj qui fe ré-
fugioi^qt 4ans le Rhd&pe & dans les déferts des jk t ë s ’ ,, d it,
jgulls tirlsient du fang aleurs chevaux & qu’ils le bu^oient avec
le lait.
Cette Contrée étoit rude ,hériffée de montagnes & de rochers,
expoféê à des h y vers1 longs & terribles, & couverte de forêts j
qjâr cônféquent les Peuples qui l’habitpiént'-jouirent <&ns .tou$flqs
tems d’une très-grande liberté ; même,fous 1^ R9ma|n^. Ç’^l a
cette liberté que les Thraçes durent u$® population étonnante^ :
Pauïanias dit qu elle étoit fi prqdigiepfe: t^u’à la réferve du j>ays
des Celtes , il n’y en a point qui fofc
dontilè'terrain également h^riffé.de rochers, dé montagnes &
de glaces ne peut fuffire à fa nombreufe population ; auffi fes
Habitans aiment leur Patrie avec la même ardeur que les Tnra-
ces : qeux^ci àiâ vérité ne font plus r ce cjuils - a ^p r ^n t -
qu’üs ;gémifr^t'jrous un joug deftru#ifdes Peuples. &fd| s .
Ils étoient gouvernés dans l’origine par divers ftpis^dqpd-,un
des plus puiffans pâroît avoir été celui dés Ôdryles fur les Doras
( i ) Gecrgiq, Lit. III.
P R E L I M I N A I R E.
d f l ’Hebrus'; mais verdie.temstde.Cyriis1 le jeune, & jufqués à
qufilsifuEent conquis par les Romains^ilfemblequeia ThriV
ce ne formoit qu’un feul Royaumê. : i;
Omy .ÿoiqplufieurs fleuves conïidé^ables,tels l’Hebre & le
NefluS.;:.;
I Dans la Contrée des Beffès voifins de la Macédoine , étoit une
Montagne .fainteïappelléeik Mont de Bacchus, parce qu’il y avoit
un Temple confaerd à ..cette- Divinité, & deffeïvi par un Grand-
Prêtre« ün
Ajoutons, que les Parties .maritimes de la, Thrace.sbond oient
engrains ôc en.fruits, en fortp que. Pomponius Mêla les compare.
aux Contrées les plus agiréâbies de 1’Afler :
1 V I
Peiiples de la Thrace.".
La Thrace fefubdivifa, fpivânt l’nfage â-tteiërf, en un grand
nombre de Nations différentes-, qui formoient comme autant de
Royaumes. " i; . '
Les D olonces , poffeffeurs dé la CbèrlbEfe^fes ôefur l’êfquels
régna quelque tems la Famille* des Miltiade d’Athènes-v M r s
villes étdient-en grand nhmbrei*
Les Denseletes ou Dentheletesqui avotent encore des Rois particuliers
fous le régnô d’Aogufte.
L qs Bésses-, peuple très-fauvage & dont Ufcùdama,jétoit 1 a
principale ville. '
Les P istons au Midi du Mont Rhodope : Ti-nda leur Capitale
fut célébré par les chevaux de Diomede leur RoL
Les Qdomantbs, voifiris de la Macédoine : Suidas, d apres ArifT
tophane y affure qu’ils faifoient ufage de la Girconcifioiv