
ment ©ppofé à celui de la Laconie., C’eft le jugement qu*en por-
toic déjà Strabon < 5 6 j . ) # i t eft bon à noter. « Ajoutons foi à Eu-
* «pide, dit-il', fur la nature de la Laconie & de | | MefTenie. La La-
» conie, félon ce Poète, contrent beaucoup de terrain pifopre au la-
* bdütà|e ^nfeî? très-difficile à ctilfivef , parce qu’il eft enfoncé &
» Coupé de hautes montagnes qui en rendent Jabot# difficile, fur-
» tout pofo les Armées. La Messen-ïe au cdètraire abonder en fruits
” de toute efpèce, feUécft très-bien arrofée . couverte dé châtrées, de
« boeufs pat milliers, & d’excéllehs pâturages»/" '
L ’hiver n’y ht jamais éprouver Ces excès*
Et un foleif brmanfc h’incotnnioda jamais fes heureux habitant
« Le fort qui rgit les Héraçlides ep pofleffioq dé la -Laconie nç
»leur donna qu’un fol ingrat aucun terme ne peut exprimer jfeit-*
» cellencé du terrain de là Meffenîé.
Mysifr, c’eft fe iioni quë portôk-toùce ia portion de -Mineure ,
qui s’étend depuis la Bithynie ou l’üellefpoTtt , jufquesaux montagnes
de la Carie , avant que les Eoliens & les Ioniens en euifene
conquis .une partie : à cette .époque , cette contrée n’étoinqù’une
vafte forêt dont chaque portion fin défignée focc.effivcment par divers
noms : ainfiil j eut là Grande & la Petite Myfie;, qui fo fob-
divifa en Myfie Hefleipontique, & èn Myfiè Olympique r k Myfié
Abréttane for le Rhÿndaqùe : la Mifie Morena. ou fuç la Mer la
Brûlée , ou la plus Méridionale du côté de la Méonie.
Mysie , petite contrée du Péloponcfe, dont parle Paulanias ( il. 13
& voifine de l’inaehus dans l’Argolide. O» y voyçit un Temple
conkcré à Cérès Myfienne : & ce nom , difoient .les Afgiens , lui
avoir été donné par un Myjius hôte idé-Gérès* G’cft que cetté
contrée étoir unetforêc que foir polïèfleür, un Myfien , ou {'homme
de la forét, exploita pour y étabhr une riche agriculture, enforter
qu’il fur en effet l’hôte dé Gérés : & dès-lors, le culte de Çérès My-
■ fienne établi avecTaifon dans cette contrée. : a
Methone , nom commun à phïficurs villes à caufo de leur fifliariors
dans des contrées fertiles,
dans la Thrace aux confins de ta Macédoine.
— dans la Pierie for le golfe de Therme.
—“ dans îa Magnéfie for la Hier.
**■ dans l’Eubée»
~ dans l’Argolide fur la mer , oü dans la Laconie ; félon Thucydide/
dans la Mefienie,occidentaleffoia mer.
MÉTH^-DRiK/» ^jdgp:Sjl’Arcadie ,.,au nord;"4e l’Alphée : mot - » *■ mot,
habitation du paturâge', ’
Hy-Met(te p morit|ii]e oie PAttlcfoe , cüùverte dé formes , & célèbre
par fon miel. M |d oei||,cH‘èzj|s%kve^, & chez les
Hongro^fît-ï
Mieza > auxfiortes d e ^ g i r e que Philippe àbandpnna à Ariftote
pour y "donner d ^ 'te c ô n s 'a p rif lfem p ttq ? t ià vjfle j e Stagire.
Plutarque dîtq^e de fon'tenis o i |ÿ ^ ^ p |c ei|çpre deshi^es" de pierre
- & cou vertes d’arbres
‘où êâ’fe promenoir à l’ombre. '
Voilà donciüne dém'oiiftràrion^que le foot'M^éfcgneies forêts.'
‘0ivy;ïlvôii^aùffi l’^agWef'S’f e ^ lafpïemiere confc
fpDrie,d‘un;mot*.1 :
vüle de l’Aimathie , en MacedoIne, entfeScydr^ & Cyrius.
M esse , dans la Laconie , abondante en colombes ,,dit'Homère
M ^ io ^E p ï^ ria iP ^H ü s rie P ^ ^ S ^ n t S i | ^ ^ « ^ ^ l u f o s i - C é -
- far , atisfujet du fiége de Paris par Labfefous^C’^
i’çercaïriement dans une contrée ’grafe & fertjlè."'
M e^ O k Avilie d'è-1^ /
— ville de la Phocide , à vingt m ill^ â e lâ^féce^nte^Les Géographes
difoutent quelle des'deux dut fon ôrigine"à l^ùtr,e.;,ce n’efttpoint1
cela ; la bonté de feuHbl les fit nommer de niêipe,'
Medio-L'anih» , mot-à-mot, terre" grajfe &,'fçrtifL 4n m commun à
^ . -nombre -de villes Celtiques, ^ f
■ Aulercorutn , ou Evreux, en Normandie. v
— Inguernis -, où Moyland, félon Çluvièr , près de Cologne,
In f !ibriet, ou Milan, Capitale du Milanois.
— Ordovicuni y ou Meivod , au Comté; dç-Montgomery ;{,dâns la pria»
cipauté de Galles, & dans une vallée très-fertilei
— SantoHùm t ou Saïntés, c apitale^ fl#^àm!tè ü |e i;'
O c , EMvati'oià; V
P c f dans toutes les Langues défigna élévation,