
CCI) D I S C O U R S
N a ïr , Dieu d’H anîyaravoitla figure d’un A igle , comme W
défïghê'.Tohhôrïi m î"
.Ces Dieux ! font donc les cinq PlanetteS fubordonnées att
Soiéil & àda LurtBfj & qtii àvecr le Dieu du huitième Cïel qui
meut tbTulMéïès ctttilèsyfettt I ê
L ’Aigle ou Nazi:'peint Jupiter, dont l’Aigle fut toujours le
Symbole. V>
Le ChëvaTou "Yauk-peinf'Satufrre ou Dieu du Terns qui Court
avec la rapidité du cheval. A u k ,Y a u k , LaL'eft même le nom du
cheval dans diveifes Langues , & il s’eft conter vé dans-celle des
Hottentots.
Les ; Grecs eux-mêmés ont peint Saturne fous c e t1 Ëmblême :
c’eft lous cette 'forme qu’il plaît à Philyre" & qu’il en aChironle
Centaure (i ,
Le Lion eft manifeftement l’Emblème de Mars Dieu des côm-
bats , fier , hardi & généreux comme le Lion»
La Femme elt vifiblement Vénus.
Wadd , appelle par d’autrës'JVoda , Buda y Boucla, fut constamment
Mercurê connu fous ce nom dans toutes lés Indes , dans
le nord , chez les Gaulois & jufques dans des mots Angloisjrëftés
de cette ancienne Langue. S’il e'fî peint fous l’Emblème d’un
homme, e’eft pour marquer qu’il fut l ’Homme aux Signes, l ’Inventeur^
la bafe de toute connoiÏÏance ; & chez tous ces Peuples
il défigna conftamment le Mecredi , fous ce nom même que
nous offrent ici les Arabes.
Ainfi , les Dieux dë toutes les Nations fe rapprochent, une
même Religion s’étend dans tout l’Univers qu’elle a pour bafe ,
fO V»g, Gsorg. Ut. 94,
P R E L I M I N A I R E . cciij
& qui ne devient une idolâtrie grofliere que lorfqu’on a oublié les
principes fur lefquels elle repofqit, & les grades vérités qu’ils
étoiant d^ftMés à. faire connaître.^
ainfi qu’on pourr^;d^qm|i|tpf que
vinités que nous rencontrons chqz les divers Peuples de l’ancien
Oçient font toujours les marnes fpus des noms $jj£ér,ens , fouvent
même très-légerement altérés. •
- Jupiter, par exemple, repr^pjté-par l’Aigle, & défignépar le
mot N ajr, JVe/ri-nom, de cer’Oifeau Royal, eift.ç^sfinement Ja
Mêtne Divinitdque Nisr-Gc ,Dieu;dë:Seqn|ph|;rib, out<des Afjy|*
nom oriental de l’aigle ,Jq-.oc‘doit
être le primitif même QC, pe mot qui;défignaponftamment la grandeur
, & qui formai? nom d’ÛG, cet homme, coloffal qui étoit
Roi de Bafan du terns de. Mpyfé;,
^ W ' i ï i H “;
• -T'EMPIRES fè0',M*îÆ^UiS.S. .
Nous avons vu que les premières Républiques fe formèrent par
la réunian,dps .grands Propriétaires du Canton, dâns le deffeinde
contribuer par-là à leur fureté perfonnelle & à leur plus grand
avantage : & que cette réunion étoit conftamment cimentée par
un Temple & par un Culte commun à Tous.' Les effets qui réful-
toient de cette réunion furent fi grands Ôç fi heurbux qu ils encouragèrent
ces Républiques.ellesïmêmes à s’unir entr’elles delà
même maniéré , en élevant fur leurs frontières un Temple commun
où les individus de ces Républiques fe rendoient aux mêmes
Fêtes pour rendre leur hommage? à" la'même Divinité^pour célébrer
& pour éternifer leur Union pair les mêmes plaifirs,,par les
mêmes danfes, & par d’autres'd^mbn'ftràtjons pareiftes’,tfamitié
'■ ce if