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3. ànti 9 anti >. prépofitiori qui dé-
figneceqïii eft en face, vis-à-vis,
en avant * :ïous les; y eux - .ce
qu’on met fous fos yeux, qu’on fe
•propofe ; 1« butFppur, àcaufe,
s «n favéni. '
AKrjoj , placé viS-à, vis, en face , contre;
4°, qui vient au-devant qjïi s’avance
contre.
A metifés: ; les" amygdales.
A««», vis-à-vis , contre ; »0. Montant
.oppofé.. :
Am®, vis-â-vis» contre. •
ANnotw, aller •au-devant, à la rencôn-
- tre ; x9. fiipplïer ; car pour fupplier ;!on
va autdevant^j oh’prifienrï 30.' attëtn-
. dre , dbtenir. .
Ama£<<> , prier, fiippîicr;
Arriow »aller contre , attaquer. r_ -
A r r izfu , vis-à-vis , en face. _
M r« , devant, en face , fous les yeux ,
en préfenc.e; i°. ouvertement, manifef-
tëment, fans feinte ; j°. vis-à-visf ’ *
Ayratos , oppofé , en face ; i°. ennemi.'
, 01, aller au -devant , à la rencontre
; i°. rencontrer ; 3®. trouver.
Entlonién , A ri«®. •
.^AHnSb-is, rencontre, action d’aller au-devant,
yluT.füfpliciLtions.
Les compofés de ce mot en AWTnç,
défignent les .coteaux, les .lieux
qui s’élèvent en face , qui fout
rudes., efearpesy en pente,
HNI, voilà.
De Atnt , -Gkm , cm* vint manifef-
- tement»
hn-i , voilà ,-la chofe .eft fous vos
y eux»
ÉTYMOLOGIQUE 128
. ENos, An. ‘
E'Nis > eNwwtoj , tnos, ennos ; An-
'c q|é,' An oerdev' atuieaûi fcé*
■>" - vOÏutionV'
kn^&Ws'' défigne eh particulier
l’année cdura'hte, aétuelle.
HNif:, d’un an.
opWEe, G nom. ( 0 r. Lat. 51. )
An fut onéonomatopée qui peignit
; r^lépvèdt, IeXoüfflev «;
An anemos , yent,> fouffie de
î ‘ ; F a it.
HNe/icis, de fnêmê.
ANt^atîï „ANeniuJîîif, venteux.
ANsn-ou péyênrër , fajrçdu vènt,„ ’
An/zios\ plein de vent ^'éventé., vain»
\ ■ gflétri-, gâtéglffliiéger ,qnoônflant?.
Avtyutyo^ chaifer avec du Vent-, foufler.
AnjJ.wXios, venteux; ®°. plein “de; vent ;
t - vain.,.
Hnv-oiis, venteux, expofé aux yents’ ; a®,
épithète des’lie.ux ilèvés;| 3t , lèfeer » qjii
.yaopinjne'le. véjû.f
N-HNs/eos , t r a n qui lien fëtem., tyji n’eâ
1 point agité par les vents,
N-HN.en/â,!câlme; tranquillité: de N , non,
Aua -ti vi y-os, exp oie aux v e n tsg u i eneil
ravagé tz?» éventé, -
1. A N E Monè.
AN-E Maya gjgt Anemonïe i$0çur de fof-'
me ronde ou en rôle & d’un beau
rouge.
Les Etymologues n’orat pas man»
: - q^de la dériver du mot Anemos,
' à càufe du rapport des noms ; Se
puis
g f 9 D E § î# J L ; # N ' 9 ; ü Ê : Q . ' ; ; A N 120
■ .h puis il a fallu .jjjfbifierjçetÈé-^tyajtp-
logie) b^el^ onf-ils.d|^|. pa*ce cfue
le férrt fait' épario'uir^xettë2 fleur'1 :
& on appelle cefa faire "ae-^ ^tçfnio-
, - r'‘ egy d efa^ffie'r.
Cette planté eîl couleur de f ^ g :
aulîi la difpi,t-pn ne,e.du fangii’j ^ i
r, donis :^elle eft de ferme ronde
comme un ceil : cesvdeux canae-
1 tères fratppans-duce'n&idone préfî-
der à fon-iïcïrfv -f mkis
A iù fig-tgfiéî c’e r c f a oeil;/ ridhdeup; n
Axmæ , ’fang-.
7"' De-là’"?fnt' donc Jrès-'fimpl'emènt
& par upe be^e impofiüon de nom
an. Aj^uyT» puis 4^:emovn,., J ’Ane-
. ..mono,,, mot-àtmot) j-la^ngpr ponde
.-.couleur- de fàngscî1,
' ^ANfa; |
Angoiffe., trmélfe.
De k onQmaSopqeloAîJï^^'îgnant
là râfpifition , ^îhr-tent des
mÔtf®ii défignéteht • utfë*fèfpi-
fatiôn gênqe^ dîmcülfuéufe'Vmr
la peine , l’angoilïe t
^parcé'^crales gênerit- fingtiiierçA
. ment Ig refpisàïMm.^Or. Lat. 54.)
Il n’elt donc pas- étbnnânt’aé'trou-
, ver c-hez les Grecs, la Famille fui--,
vante :
AN/«, «c, A n ia , triltefle » douleur,
* çhagrijn ptpFpnd.
Aw«^s,i- trille, affligeant,, Igui caufè dïi
chagrin .g
Orig, Greeq.
A.pi'p^,jde;inêrae.
AntJcFtir, iùcojçnmpde ,t fâcheux délà-
AN<5tw^ caufêr du chagrin , donner de fa
triftelfè : affliger. ’ ^
AîwiAftiI, ijups^ffl'lgé dè'^eü de' t^ioïê j
», ^^^^^M'S^fflige-.plrofohdâii'éflti •
tAm|®r.^ B
AN-eo > JÎnett j A n t y t fans', 'loîn de.
fDn'd'it çLàfTvAneuÀe & A n is . D e
E , exm & , 8c A , A n , n é g a t if.1*
!S CourbqyJ'erré.
A n c , A n, G^d.é’l^ n e - jtû u t c e q u i
e lt n ourbé'iîferr’é ', é tr a n g lé ;/d e là
- des mots en toute Langue*'* C e u x
qu e lés G ïe c s -'en ‘d®l'ÿerefi't,s’é c îir
y en t A & m & fè p /dnp? céht A n g .
1. ATfysis.Aggpstj. p rononcé Angas- ^
v a fe 'a jrop tji pour con tenir , ren -
. fe rp i^ j c c u c u r o k e jn a tra s j -ton-,
, ppau y x “ . Æe^ng:^ . t
AÿyuuJ'tj rî5îi?sfa% ën vafe x. qui a du yeitr
tre,ide]la,capacit^ : ,,
Aÿyv-Aiovt ^petityaFë'. ffijf
Ktrji-Avyç« . crepx des yalès,: .»“i faim »,
ou èflomâc creux. ■'
%.! âMéeûb,, JÙtk^gt&thtài iiils. s’âr»
, ro n d iffe n t, fe 'coufben’t;
;AyxàV, dafts les-’bras1, g
Ay.ft^Oiyâi' jprendre dans lès bras: effii
braflèr, b
ArKofv, ArKoira,
ArKaAi^lfcai,, • ArKotriJ«, tenir dans Fcs
bras j ctjtls^tlfer, . *