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fegaEder^PeücaliQn^omme ayaht: vécu très-pôfténèurémêiat àux
établiflemeris des; Pélafges'dans la Grèce, & à le regarder comme
chef d’un Peuple; différent.
Sa Differtation fut fuivie quelque tèms' après d’une autre du
même Auteur (%). Nous y voyons lès Pélafges revenir de;l’Italie
, deux génératipns avant la guerre de Troye , avec la dénomination
de Tyrjeniens-.ttïc reçus parles Athéniens qui font forcés
de les chaffef i s’emparer alors de .l’Xfle : de Lemnos, d’où ils fur
rient encore chaffés paj$cie- fameux 2\filti«de;ij ■ enfin: ,, paffec
de-là dans-la torils occupèrent fous ce mêmé noiai de
Tyrfeniens, la Çreftonie, Province voifine de la Macédoine.
M. Geinp^ fuppofe enfuite que d’autres Pelafges difperfés pâr
Dèuçalion Rétablirent dans la Béotie, la Phocide, PEubée , fur
lésantes,d^ijAfie mineure , dans les Ifles de Lefbos, de Crète *
dans les Cyclades, dans tous les lieux ou l’on ; trouve des villes
appellées Lariffe» -
II fait vqirqu'enfin leur nom commença à -tomber dans Poubli
peu de tems aprèsla guerred© Troie. ; il en attribue les çaufes à
la confédération des Hellenes. Il convient que ! ce Peuple -étoit
laboureur, quoiqu’il; le falfe errant de vagabond: que fa Religion
n’avoit rien de commun avec celle de? Phéniciens : ôc il diroit
volontiers avec Hérodote , que leur Langue étoit différente de
celle des Hellenes,
M. de la N a ü zE. 7
M* de la N a u z e , Confrère de M. l’Abbé Geinoz , enché-
rîIFant fur lui, fe propofa de prouver (afque les. Pelafges ôc les
dtFAcàd. des îrifcii'« tk Bell. Lett. Tbxn>XVÎ. pag. fotf. i
fajp.T'&Mil 'W,. ;hnoj: Inr/ii-T'hob à | n n y liai
Hellenes
P R E L 1 M S1:N ' A 1 R E . ' . 'M M
Hellenes'furènt deuxNâ^on^tdut-à-fait différentes : que lés Pé-
lafges en s’incorporant avfébAes Hellenes Cerférept ffêtrë Pélaff
ges : que i’frrcorpbi'âtion jéêoiè^déjà cbnfèf^îlé dans toute la Grè-,
ce-, dès avant l'a guerre' de -Troie'"'; quedes^rééfne prirent ce-?
pendant le titre d’Hellenes que poMfieuféméntaià mémègüerre ;;
que les Eoliens, J^s lonierjsfÜÉffes Doriens5furen’tîdes trois branches
du Corps Hellénique toujours dirfgüé^dè4a Nation Pëlaf-
gique : & que fi l’on a quelquefois1 dftffes Eoliens A: des Ioniens’
qu’iîs av oiîent jëté^prëcëdëminènt Pélafges ,* t W^nîîjü'ènîènt parlée
-qu ilfe avoient ïuàcêééa des^Pëfàïges d’aris ù’n mêhïl^pâysd |
Il ajoute avec raifon-, q u é P o i f i t'0l^èi'è? le' fd ^ ^ l
• ment de toute 1 Hiftoire.de 1 ancienne Grêt^R ôc qûfe é’èft ce qui'
» doit faire exeufer l’aridité inféparable de ces‘ jurées 'de recher-;
i ehes, où là déeifîon des points les plus împtfrtans’ , fierît fou-,
ri vent à-'des mîhûdes àpj&féntés' de Clttonôl^iê o'ü^çle GranW
■ » maire ». ;
,ƒ■ 'f>èi*eaK€m./^t-a, -fîIs;,4ë;Promèî:héérR^ tfes Séy\tôâ§*& tfge
deà Hellenes, s’établit dans la Phthiotfd^^ çdMrée dè Theffaïié *4
tandis qüë'le ieftë dè la Theffalie’étbit4 rempli'(îè Pélafges ;'aatjs'
la fuite. Deucaliôn fit là gùerre à ces^dermerir , Ôc lés chàfla
pour la plupart hors du ptfys : ü n ê ^ o f t îb r à ^ c i^ u g ^
Italie,' ôt y porta-lésnoms de R g g g j& dé Gfce^riom ancien"
dès Thèffàîierra'&'déia- TbèffalfëF ^
Téleft le lyftéfne de* M. dè-lafN1uSV: ftels 'fonŸfes'mfepes“ '
qu’il pofe comme'dérhontçés r.auffitouteh Æitede fes mîfonne-
mens n’e'ft qu’une pétition dè, principes. L ’H i fb l r f entière des
Pélafges êadés Helienesriè lûr bffré'pl^qùë àèuX
elles.pas différentes?,.....,
Les Hellenes furent compofés des defcendahs. d’Eolus de
Origin, Grecq.