
MOT S GRE C S-CELTES*
O U D É R I V É S D E L A L A N G U E C E L T I Q U E .
X ,
J L A Fettre X , éfl la ttoifîeme de
celles que lés Grecs .ajoutererit à
l’alphabet primitif fée fut en dédoublement
de,laJettre H , & elle
fut deftinéç aux mots qui commençant
par cette le ttre , fe pro-
rroncoient en Kkz mots fort communs
dans la Langue Orientale ;
ce qui avoir perfuadé que chez les
Orientaux, H n’étoit point une
- fimple arpiration.
, O b qKAT O ? SES»
1.
X eAvmior, toux féche..
X sAoiæi? , touiïcr.
Xikv<j<rofiai-7 expeftorer;
2,
XOipbj, a , o , cochon , mot également
afiatiqùe ; le même que notre
mot Goret.
X o i p n o i , de pore.
Xaipv ra , t r , de même,
Xotpio r , r i ,, cochon de la îtporcelet ;
x e . filleri de Vénus.
X o ip e a la i , o l , porchers,
X p ip ca -, a j ï o s , h, truie ;, »«. roche bai-
Xk
' ghée des éairar âe la m e r , & p i renfcFî
me des cavernes; écrou glfijisV
£•
» ftçnnit.
Xpt/j.t'Uij/j.Qç, henmflemeur*, -
qui fajLt hennir,,.
Xfimlau , X p i / t i î ÿ u y méme$;
‘ queiSi*^,hj&|,v4^
; .. > = - - . 4- $
XEE^uptsc", T & ÇEaehat,
; de même,
; > cracher, C*eft‘ fa "FâniÜîe’ '
l 'Exs-CREO.'f '
Kh potlf H.
De H io , prononcé H e io , écrit Haio-r
i bâiller, entrouvrir, vint :
I.
xain» Khainè | bâiller : %o.
tr’ouvrir, fe fendre.
Xxcrfiia, t i , bâillement,
X cu r /M i, b , bâillement ; ouvei ture , fente
, crevaflè ; hiatus,.
Xcurfioêia,, b , aélion de bâiller.
Xa.npj.a.0/j. o.1 , bâiller.
Xaa/xn/j.a, bec entr’ouvert ; bâillement,
i. XANof , ,to bouche ouverte &
grandement.
' Xaruti, Xetrwwx, çrier à pleine bouche ,*
'• â plein gofîer, .
3. XHliit , kàtus , bâillement :
- huître’ elle s'entrouvre : 3®. me--
fijre de liquides.^ '
Xàvtto^O^mêïfleS ^ûe'XâiVo. '*
Xeraaj , homme 'qui refle la bouche!
' béante ; badaud. '
4. xao; , bâillement, gouffre, le ca-
• I10S. f
2.
ïf kai Aa«î y è K a ia ia s , gotrlfre t
Ti caverne foutertaine,%/'dâns k~
qu elle les Lacédémoniens] ettqien t
r imi n el $ . -
Kaiala , tà.,} foflèsi ; crevtflçs de la
terre : d’ou , 5
2. Kanra-titrct, lurnom de Sparte dans
; .ïiomère , q u e fe e tte ville
4 eto îf environnée ae ravines, dé
précipices, de vallées profondes. ■
. 3 ’ . •
X k i ta i , lè Latin Humi, anciennement
Humei ,,.la Terre i ce mot
dut donéTe prononcer < dans l’origine
H am-Mai 1 mais ^ùn£g^ti.l
fie fable ; Mai, eau : c’çft donc la
réunion dvifec & d e l’huinide, des
continens & des mers , qui conf-
titu è c e qu'on appella Humi par
pppofition au mot Terra.
, XaMculit , vigne qui raippe à terre.
Jtaiuad'is , dans la terre , en terre.
X&aM-akos, terrefire , qui rampe, humble
, abjeét.
4.
x h n , » en Dorien' : x a n ;
'* afof f Oie; le Ganz des Al-
j lérhands.
Ce mot fe prononça dans l’origine
, Han , Hans ; dé-là le A n-
ser des Latins.
Les Anglois dénafalant G ans,
en ont fait gffofe, prononcé goi/fâ,
notn dé l’Oie chez è ù r .!
C*eft une Onomâtôpée qu’on a
perdu infenfiblement dé v u e , Sç
que chaque Langue a altérée à là
fagon^ pqur ne ràypirpas’ rame-
* nee à fa. vraje origine, a la sature.
Kh ajouté.
Les gutturale’^ fjSTè’, K , k h ,
s’ajoutent fans; cefie à la tête des
mots qu i commencent par les linguales..!.
& b.. Ainfi de ito , Soleil,
; couleur du Soleil, les. Grecs firent
JCk-Ra. De-là , leî familles lîtivan-
tes;
1.
1. x'-POce, m, m , douleur,
X-Pora, de même.
X-PoV^w , XpioÇw y Xpou , Xpattw , Xparn
w (u t colorer ; x°. teindre ; j°. farder ;
4°. tacher , fouiller , faner,
X-Pwxta j-6^ couleur ; coloris, .
X-P»(U'“ 1'*o£ i qui concerne les couleurs';
z ° , qui concerne la mufique ; chromatfi
que.
X-Puptali^w, colorer.
X-Pw/ialiVAtcf | aâion de colprer,
S fl'IJ .