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'PAITÎE. SECONBEw
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Divers Syfiâmes fu r F Origine des Grecs*1
T el eft le Tableau en raccourci de taPélafgie entière , & telle
f eft une partie des rapports qu'on remarque entre les noms que f|s|
Habitans impoferent à leurs ûtmtrcès, & îa Langue Celtique mere
de toutes les Langues d’Europe. Il ne s’agît plus que de découvrir
•de quelle Contrée vinrent les- Pélafges ; mais auparavant, rendons
compte , fuivant notre coutume, de ce qu’ont penfé .à.cet égard
les Savans les plus diftingués*.
Expojïtion des Syfiâmes ië divers Sa.vansfur [Origine-
des P Étjs.GES*
' L ’Origine des Pélafges ÿ premiers habitans de la Grèce, étoît
trop Ïntéreflànte pour n avoir pas excité; s l’attention des" Savans ;
nous avons donc dû chercher premièrement cequ’ils en ontdit^
avant, de nous en occuper nous-mêmes ; on n’aura pas de peine à
fe convaincre par la notice que nous en allons donner,, .combien
peu ils avoient répandu de jour fur ces Origines, & combien il*
nous avoient laiffé à faire.: .
M. I’A bbé G esi n o z ;
L e premier qui paroît avoir traité cet objet ex-profefib x eft M.-
l ’Abbé Geinoz ( i ) ; cependant dès le premier pas il déclare qu’il ne
(ij Mca», $c l’Acad. 4çs lofer, Si Heilçs-Lettrçs x T. XIV, pag.
P R £ I I M I ftj H I R E: fcxxxïïj
veut pàs remonter au-delàdeee que nous en ont appris les Au-
l'TeUrs Grecs ; iHaiffe aux Amateurs d’étymologiés à former des
" conjedures fur le nom Pelafgus, & à décider d’après lé rapport que
çe-nom peut avoir avec quelque mot- de la Langue Phénicienne ,
fi les Pélafges font Phéniciens d’origine, ou s’ils Tant une colonie
‘ •de qdelqûmtré peuple de l’Orient : il fer contente de les prendre
dans la Grècd ôù il les trouve établisïdès la plus-haute antiquités J
M. Gèiridz a donc eu tort dénoncer,qu’il alioftiàire des lù J
. cherches fur l’ofigine des Pélafges, puifqu’il fe contente,.de les
prendre dans la Grèce où il les trouve ; & loxfqu’il laiffe aux
Amateurs d’éytmologies à former des c o n ju r e s fur le nom des
; Pélafgès;, i l prouve qu’ih eut raifon de renoncer à ees ' Recher-
’.chqs, püifqu’il n’avok aucune idée delà ScienceEtymologique
-qbtnexiftbit point encore, quoiqu’on fut inqnfié.dfi prétendues
étymologies ; feieqee fans laquelle il' faut fe réfoudre à ne rien
■ écrire fur l’origine des Peuples & des Langues, à moins qûpn ne
'veuille errer dans le vague, comme vaTaire M. l’Abbé Geinoz.
P II cite tous les Anciens pour nous,apprendre que les Péia%es
j'font antérieurs aux HeUenes, nom d’une partie des Grecs , & que
la contrée qu’on défigna par le nom d’ife//^, s?étoit appelée auparavant
Pèiafgië : il les cite, pour mous apprendre que le nom
d’Hellenes vint d’Hellea, fils deDeucalion,& qu’il défignad’abord
les Phthiotides en Theffalie ; mais que,par rapport aux Pélafges, les
uns les faifoient venir de l ’Arcadie , province du Péloponèfe qui
s’appella lui-même Pelafgia,tandis que d’autres les font venir de-h
Theflalie. Ces deux opinions-étant inconciliables, il cherche quelle
des deux eft la vraie.
‘ Pour cet effet, i f commence par . examiner les fentimens dè-
'Saumaise qui ^étok|j|é#é‘pour la dérniere(:i):mais quoiqueM:
('1 f«i Traité delà Langue Hellénique,