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D o ru s, fils.de Deucajion, & de ceux d’Io n fo n p e tit-S Isf âr Xuthuss
L e s premiers furent les Hcrieties Theïïaliensi i^spEemiers
Ipniens lu ren t les Athémeps,« „Quant- au x Doriens,, ils h a n tè r e n t
a u pied du M an t0 1T a ,,’& du M o n t Olympe., spafîgrenç
dans l’ifle d e C rête , où ils trouvèrent,des .Pélafges*, ^
11 rencontre cependantën-fon chemin unpafl||^AnguHercFHé-
rodote ( j ),, qui dit quelesIoniens.Afiatiques,,,, tant ceux des ifleç
que du continent.« étoient une. nation Pélalgique qui,fut*cpnnuè
enfuite fous, le nom d’ioniens. : iL sindébarraffe en l’appliquant
à la contrée, & non à la nation ; en difantque le même pays dont
les premiers habitans furent des Pélai'ges , devint Ionien Lor%ue
le; peuple de ce nom eut çhaffé les Pélafges. qui ^vqi^nt habiji-la
contrée avant eux t ce qui eft-purement gratuit»
Enfin., il s’attache à un paffage du mêmeAuteur;, fufcepti-
ble de divers fens , & qu’i l explique, ainfc j «, Cr éfus trou-r:
»va les Lacédémoniens & les Athéniens à la* tête les uns
» du peuple Dorien, & les autres du peuple Ionien, car ces
» f Ioniens là,, SC ce$ *. -.fe ÆWpfyM Ie®
» plus diftingués f dan$ la Grèce) 3 après avoir anciennement
» fuecédé, celui- là à un peuple Pélafgique,, & celui-ci à un peuple
» Hellénique j le premier ne s’eft jamais, déplacé, &rautreavoit
» été extrêmement erranti car, ajoute H é ro d o te il habita fuc-
» celfivement la Phthiotide, rHiftiéotidf^ le,: JWbpt Pinde-, la
» Dryopide & le Péloponèfe où il fut appellé Dorien ».
M. G I B E R T.
M. Gibert , qui pi^paroit une Edition d’Hérodote } de,mênie
que M. l’Abbé G uhqzM c mit fur les rangs pour expliquer à ib®,
M Liv. VII. c, g*.
P R $ Ï / L " . I >4 v R E. cxxxix
tour ce-fameuxfatal paflag-e^d’Hérodote , auquel, commé-ltui:
Oraeles?énigmatiqups,,,on attribue n desfbm.-fi divers:, même fi
oppqfési II y;v;it ceci : « Les Ioniens-Athéniens qui étqient Pilaf-,
» ges d’origine, ne fortirentqamaiside-leur pays : les-DoHens-La-
» cédémoniertsjqùi étaient Hellenes ,• bnt éçé {fort écrans ». ( i )
C eft que, felon- luL,’les.Athéniens,’.naiion^Béla-fg-ique, devinrent
Ioniens! purement & Amplement, en ^prenant-Ion!pour-chef-de,
leur .Républiquëi,
M, -b e tA Nau zs-ne fut pas,convainc^,^.continua- à voir dans
ce péffage, .què;l,es Athéniens- avaient fuceédë.«ànnexnati®n Rélaf-<
giqüe, & les Lacédémanlensjæune nation Hellénique;, (a). ;
M. Geinoz.revint avec la fierme : 4Pfc*Nadrao8^^dbdenne me
» fortitjamais-,defon pays : mais la Pélafgienne fut fort errante»;
écartant ajnfi les Athéniens :& les Lacédémoniens, auxquels, ces
autres'Aoadémiciens rappoitoieat iinnl^-^rdpbs oifelffinr lui, cette
prenthèfe .d’Hérodote. Les Péla%es.y3anciens. habitans .de h
Grèce:,, for mer entjfeloriM.Geiriaz^une branchefkùsfe nom de
Doriens, qUi s étoit établie à Lacédémone: : .tandis qu’une branche
d’Ioniëps ou Helléniens-s’établit à Athènes. ? ,
,Il fait voir-enfuite:-que eterftitrèsfmalïàéprapes-qu®n.fait;dérir
venle.nom des Pélafges de Pélafgus , ifilslde Lycaon ,'Roifd^Ar-.
ca^^e , puifque déjà avant lui ce nom exiÆoit que f e -paffaged
Héilode qu’on-cite, pour le.pxottLvecpréettditabfôlumeàtçiiexi. c
, Et.il-démontre fortîbien , montre: M.? de iadbJaiKeet^'» -queièesf
ïfd^niens, Yoift$$ deCrèsftan!©, faabiroieot>la Thrryceic^nori l’ïta-f!
lie : ôequils étoieat.ces mêmesdBélafges'qui avoient antrefaisiia-.
bjté Lemnos-^ç-Athènes.
i l
<i) Mém. de l’Acad. des Infcrip, T. XXV. Hift. xz.
M lé.pag. 17
pag. i?.