vant renoncer à son projet d établir un observatoire sur
le dôme même du mont Blanc, chargea MM. Eiffel et
Imfeld de commencer des travaux de sondage pour
déterminer l ’épaisseur de la croûte de neige durcie qui
recouvre la roche, et pour se renseigner sur l’importance
des fondations nécessaires à la construction.
L’attaque a été faite du côté de Chamonix, à 12 mètres
environ du sommet, en distance verticale. Cette galerie
horizontale, de 23 mètres de longueur du nord au sud,
ne rencontra aucun pointement de rocher. Il n’y avait
que de la neige plus ou moins durcie, sans être transformée
en glace véritable.
Une autre galerie, transversale à la première, dirigée
de l’est à l’ouest, suivant l’arête terminale de la montagne,
et poussée sur une longueur de 23 mètres, n’obtint pas
un meilleur résultat. Pourtant, M. janssen ne regarde pas
comme impossible l’établissement d’une construction
permanente sur la cime du mont Blanc. Seulement il
faudra employer des procédés aussi nouveaux que spéciaux.
Toutes les parties de la construction doivent être
liées assez fortement pour rester solidaires les unes des
autres. Au moyen de tranchées ouvertes dans la glace et
de vis ou vérins convenablement disposés, on pourrait
maintenir Pédicule dans sa position primitive, si la glace
venait à subir des déplacements, et pour lutter contre les
tempêtes, on enfouirait dans la neige l ’étage inférieur et
une partie du supérieur. L’été prochain, on reprendra les
travaux interrompus par l ’hiver.
Depuis le col de la Séigne et le Petit-Saint-Bernard,
*3
o-
"3<u
cr
o
c3
'UtA
C L es
<D U,Xe
s
es U
-3
"oO
uC
L
QJ 3>
%/) ç« enI
QJ ^3
C
O
CdN
ih ■' A- y'|
i r
I. i
'jUli