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de certaines vallées des Alpes particulièrement désagréable
*.
Un autre vent local, dû à des causes analogues,
réchauffement des couches d’air voisines de parois
exposées aux rayons solaires, est celui qui survient dans
le fond des vallées larges et profondes, par exemple à
Grenoble, vers le milieu du jour, soulevant des flots de
poussière, mais ne régnant que dans les couches les
plus inférieures de l’atmosphère.
Les orages ont une répartition extrêmement inégale ;
ils suivent fréquemment les mêmes directions, frappant
les mêmes communes, épargnant au contraire les communes
voisines, de sorte qu’à peu de distance le nombre
des jours orageux par année moyenne peut être très
différent ; c’est ainsi que nous le trouvons de 11 pour
Grenoble et de 33 pour la Tronche ; les chiffres relevés
dans les autres stations utilisées sont : 23 jours d’orage
à Nice, 15 à Apt, 10 à Albertville, 11 à Barcelonnette,
5 à Gap, etc. ; les orages sont très rares dans la partie
montagneuse des Alpes Maritimes et dans le Briançonnais;
ils seraient au contraire plus fréquents dans le
restant des Alpes, notamment au mont Blanc, que cette
particularité a fait appeler le roi des orages.
* Le pontias est un vent froid qui s’échappe régulièrement chaque
nuit d’un long et ohscur défilé à l ’ issue duquel est située la petite
vi lle de Nyons (Drôme). Plusieurs légendes se rattachent à la formation
de ce phénomène (A. Falsan).
I I . C a r a c t è r e s d u c l im a t a l p i n ; v a r i a t i o n s d u c l i m a t
SU IV ANT l ’ a l t i t u d e . — Les données météorologiques
obtenues dans les stations placées à de hautes altitudes,
comme celles du Grand-Saint-Bernard, du mont Blanc, de
Briançon, du mont Ventoux, nous serviront à établir les
particularités du climat alpin.
Au Grand-Saint-Bernard (altitude 2472"*), la température
moyenne annuelle est de — 1^,76 ; celles des trois
saisons, de l’hiver, du printemps et de l’automne sont
aussi inférieures a 0° (— 8®,4,— 3%3, — o°,8); la température
moyenne de l ’été s’élève cependant à -4- f ,4' ,
cinq mois seulement ont une moyenne mensuelle supérieure
à 0°, mai (o®,5i), juin (4°,09), juillet (6°, 16), août
(5®,98), et septembre (3S32); pendant les sept autres
mois la température moyenne, constamment inférieure
à 0% descend de — 0^,48 (octobre) à — 9%04 (janvier) ;
observons que la température peut s ’élever au-dessus de
o degré, pendant les mois d’hiver (par exemple 6 jours
en 1890), et descendre au-dessous de o degré pendant
les mois d’été (par exemple 9 jours, en juillet-août 1891);
les pluies régnent surtout au printemps; les jours clairs
sont nombreux surtout en hiver ; la neige peut atteindre
une hauteur de 5 à 13 mètres.
Le mont Blanc a été l’objet d’observations météorologiques,
déjà nombreuses, depuis celles de de Saussure
(1787), Bravais et Martins(i844), LePileur, Soret(i867),
Chauveau et Lortet (1869), Violle (1875), jusqu’à celles
de MM. Vallot (1887-1892) et janssen (1890) ; malheu