Alpinistes parviennent avec peine à aborder le Jardin
(2787-"), le col du Géant (3362^ et à s ’élever jusqu’au
sommet du dôme du mont Blanc. A présent pour
atteindre cette cime, on préfère suivre le sentier de
Pierre-Pointue et arriver par le glacier des Bossons, au
rocher et au refuge des Grands-Mulets (3050'"). C est
l’itinéraire de M. Janssen pendant l’ascension q u ’il a
faite en traîneau, jusqu’au sommet du mont Blanc.
Des explorateurs plus téméraires ne veulent pas suivre
ce qu’on pourrait appeler en toute rigueur des sentiers
battus, et ils ont cherché à ouvrir de nouvelles voies sur
d’autres versants plus accidentés et encore plus dangereux
! Les anciens itinéraires étaient pourtant assez
difficiles à suivre. Du pont de Perrolataz (1016™),
au bas du glacier des Bossons, jusqu’au sommet du
mont Blanc (4810'”), sur une distance de 8^'^,4 en
projection, la pente moyenne est de 45 centimètres
par mètre, tandis qu’elle est de 47 centimètres et plus
par mètre sur le versant italien sur une distance de
7'^'^,8. Un homme ne pourrait pas, sur un si long
parcours, monter de pareilles pentes. On les adoucit
par des sentiers qui coupent la montagne en biseau ou
en lacets ; c’est ainsi que les guides comptent 7 lieues de
pays pour aller de Chamonix aux Grands-Mulets,
quoique la distance en ligne droite sur la carte ne soit
que de 6^"'\4 *.
i E. Levasseur, de l ’ Institut, Etude sur les chaînes et massifs du
système des Alpes (Ânn. C . A . F. , XII® année, 1883, p.
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