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La température peut atteindre exceptionnellement 36®
et 37% non seulement dans les stations de la plaine et
des vallées subalpines, comme Nice (37°, le 22 juillet
1881), Apt (37®, juillet 1889), Grenoble (36°,8 le 17
juillet 1884), Albertville (36®,8 le 20 juillet 1881), A n necy
(36®, en 1796), mais aussi dans les stations élevées
de la montagne, au moins dans les parties méridionales
des Alpes, par exemple à Gap (37°, le 14 juillet 1881),
Barcelonnette (36°,6 le 20 juillet 1880) ; aux très hautes
altitudes, les élévations anormales du thermomètre ne
sont plus que 27® au Ventoux (août 1889), 19° au Grand-
Saint-Bernard (juin 1831). La moyenne des températures
maximales est de 19^,32 à Nice, 18° à Apt , 17®,8 à
Albertville, 15®,8 à Gap, 15® à Grenoble, i4%4 à Barcelonnette,
13° à Briançon.
Parmi les températures les plus basses observées,
nous citerons, pour la période 1877 à 1888 : — 7®,4 à
Nice( i5 décembre 1879) ;— à Apt (16 janvier 1881);
— 20°,4 à Grenoble (26 décembre 1887); — 16®,6 à
Albertville (26 janvier 1885); — 21® à Gap (17 janvier
1 8 8 1 ) ;— 2 5°,5 à Barcelonnette (14 janvier 1885); le
thermomètre est descendu à — 2i®,4au Ventouxen mars
1889 ; à — 29° au Saint-Bernard en mars 1854 ; à — 30®
à Chamonix en 1891. La moyenne des minima est de
8°,45 à Nice, 7® à Apt, 4®, 5 à Grenoble, 4®,9 à Albertville,
2°,26 à Gap.
L’écart des températures extrêmes a donc été de 44®
à Nice, 58® à Gap, 62° à Barcelonnette, 57® à Grenoble,
53° à Albertville, 48® au Saint-Bernard; nous trouvons
aussi 46° à Briançon et 48° au Ventoux, pour une période
de quelques années seulement.
Le tableau suivant donne la température moyenne
annuelle, la température moyenne des saisons et l’écart
entre l ’hiver et l’été pour les principales stations.
S T A T I O N S A L T I T U D . A N N É E H I V E R P R I N T . É T É A U T O M . É C A R T
Genève.
m
4 0 2 9 . 3 4 0 . 7 5 8 . 9 2 1 7 . 8 5 8 . 7 0 1 7 . 1 0
Annecy, . 4 4 8 9 . 2 5 0 . 7 0 8 . 4 3 1 7 . 9 8 9 . 8 8 1 7 . 2 8
Albertville. . 3 4 0 1 0 . 7 3 1 . 7 2 . 1 0 . 8 1 9 . 2 8 . 6 1 7 . 2
Grenoble . 2 1 7 1 0 . 8 0 I . 6 9 1 0 . 7 1 1 9 - 3 7 1 0 . 7 1 1 7 . 7
A p t . . . . 2 2 8 1 2 . 2 5-2 1 3 . 2 2 2 . 6 1 3 . 9 17-4
Nice. . 2 7 ( 3 0 0 ) 1 3 . 6 7-3 1 2 . 5 2 1 . 5 1 4 . 5 1 4 . 2
Gap . . . . 7 3 9 9 . 2 0 . 3 8 . 8 1 8 , 5 9 . 0 0 1 8 . 0 0
La Mure . . 8 6 0 9-45 2 . 0 6 9 . 9 9 1 6 . 9 9 9 . 2 9 I 9 . 0 0
Barcelonnette. 1 1 3 2 6 . 9 — 2 . 5 6 . 7 1 6 . 2 6 . 8 1 8 . 7
Briançon . 1 3 2 0 7-1 — 0 . 7 5 . 8 * 5-3 8 . 1 1 6 ?
Ventoux . 1 9 0 0 3-7 — 2 . 2 0 . 1 11.4 4 . 4 1 3 . 6
Saint-Bernard. 2 4 7 2 — 1 . 7 6 — 8 . 4 0 — 3 - 3 6 5 . 4 2 — 0.8 1 3 . 8
•
Outre les variations de la température suivant 1 altitude,
l’exposition, sur lesquelles nous reviendrons plus
loin, le tableau ci-dessus montre que les stations où
l’écart entre les moyennes de l’hiver et de 1 été est le
moindre sont celles du littoral et de la haute montagne
(Nice, 14®; Ventoux et Saint-Bernard, 13°); cet écart est
surtout considérable dans les vallées intérieures et les
plaines situées au pied de la montagne, où la rigueur du
climat continental, caractérisé par la chaleur des étés et
le froid excessif des hivers, sefait particulièrement sentir.
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