importants. Au nord une énorme chaîne se détache près
du mont Cenis et sépare la vallée de l ’Arc de celle de la
Romanche. Le mont Thabor {4182 f i , le Grand Galihier
(3242'"), les aignilles d ’Arve * (3514 *") (fig. 15), le col
du Galihier {26 f i f i , muni d’une bonne route à mulets
conduisant de la Maurienne en Oisans, le col de l ’ Infer net
ou de Far ne (2690"’), accentuent ce rameau puissant qui
s’avance de l’est à l ’ouest et vient aboutir aux chaînes
des Grandes Rousses (2473’**) Belledonne
(2981"''), qui ne sont que la continuation des plissements
du mont Blanc. Sinon le plus élevé, mais sans contredit
le sommet le plus hardi est le pic de Belledonne. La
noire silhouette se détache nettement sur les névés
et les glaciers de la chaîne des Rousses, dont nous
voyons les blanches couleurs à la limite de l’horizon
brumeux de Lyon.
Au nord, la chaîne de Belledonne se partage en
deux chaînons parallèles, et dans cette longue dépression
s’alignent les Sept-Laux (2182"^) tout entourés de plaques
de neige et de glace, étalés au pied du Rocher
Blanc (2931'").
La belle vallée du Graisivaudan sépare les roches
silicatées et liasiques qui composent ces chaînes d’avec
le massif jurassique et crétacé delà Grande-Chartreuse,
qui ne fait plus partie des Grandes Alpes du Dauphiné.
* L’aiguille méridionale d’Arve, une des plus difficiles des Alpes
Françaises vient d’être victorieusement gravie (août 1891) , par
M“® Pail lon et Miss Richardson. Les Alpinistes les plus audacieux en
avaient seuls fait auparavant l ’escalade. C. A . F.
Fig, 15. — Les aiguilles d ’Arve,
A l’aspect de
cette large échancrure,
profonde
de plus de 2000
mètres, on pense
malgré soi à la
grandeur des dénudations
qui
ont dû la façonner
à plusieurs
reprises, avant
de lui imprimer
ses derniers profils! Ce ne doit pas être assez de recouiii
à l’action des anciens glaciers et des eaux courantes, il
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