Pierre du Bon-Dieu ( 2 4 0 ^ , la Pierre du Dia ble(i i 2 f i ,
près Trept (bas Dauphiné) ; non loin de là, le bloc
énorme de la Mule du Diable ( 6 2 4 ^ , et le bloc du
Peyret, à Moras (124'"“') (fig. 42).
Dans les environs de Lyon, à la limite extrême du
terrain erratique alpin, beaucoup de gros blocs ont été
brisés et ont disparu ; on signale cependant la Pierre-
Souveraine, à Saint-Genis-Laval (fig. 43), la Pierre-File
ou Fiche (fig. 44), ancien menhir de granité avec cupules,
à Décines ; enfin l’énorme fragment de granité porphy-
roïde, à moitié détruit, qui forme encore une masse de
100 mètres cubes, au milieu d’un champ; c ’est la
Pierre-'Brune de Rancè, (fig. 45), au nord-est de Trévoux
(Ain).
Plus au sud, dans le bassin du Drac, M. David Martin,
conservateur du Musée de Gap, a décrit la Peyra-Gar-
cina [ w f i ) , dans le Champsaur, le Truc de San-
James (720""%, près de Saint-Jacques, dans le Valgodemar
; dansla commune de Saint-Firmin, des centaines
de blocs erratiques de granité porphyroïde sont épars
sur le sol et proviennent de la montagne d’Olan.
Le bassin de la Romanche est également parsemé de
gros blocs transportés par les anciens glaciers, des hauteurs
de l’Oisans jusque dans le bassin principal de
l ’Isère, en faisant leur jonction avec les glaces de la
Savoie et du Dauphiné.
C’est dans le bassin du Rhône que les anciens glaciers
quaternaires se sont le plus largement et le plus régulièrement
développés au centre de l’Furope. C ’est donc
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