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230 LES GLACIERS
M. Lory qui avait si bien étudié les Alpes Dauphinoises,
ne connaissait pas de traces de glaciers anciens permanents
dans les massifs dont l’altitude était inférieure à
1 500 mètres.
Le terrain erratique des Basses-Alpes a donc été peu
étudié, mais les travaux entrepris par les savants auteurs
de la nouvelle carte géologique de la France feront sans
doute bientôt connaître l’ensemble des traces de la
période glaciaire dans cette région.
Les études en sont tout aussi incomplètes dans les
Alpes-Maritimes, et nous n’avons à rappeler que les
recherches du général Desvaux, de Desor, des D'^Niepce,
de M. de Rosemont, sur les moraines de Saint-André,
près de Laval, de la vallée du Var autour du Bourg-de-
Levens et de la vallée de la Tinée, ainsi que sur les
stries glaciaires du mont Chauve. Il faut à présent compléter
ces premières observations et les grouper toutes
dans un travail d’ensemble.
C H A P I T R E V I I
LES CLIMATS. — ACTION DES AGENTS ATMOSPHÉRIQUES
ET DES GLACIERS SUR LE SOL
Influence des montagnes sur les éléments météorologiques: température ;
climat ;/oe//n; pluie; neige; brouillard. — Dénudations ; éboulements
accidentels et constants ; formation des éboulis ; lapiaz ; clapiers ;
karren. — Formation des vallées et des lacs. — Action des glaciers
sur leurs lits. — Affouillement glaciaire.
Nous venons d ’indiquer sommairement les rapports
qui rattachent la formation des glaciers à la configuration
topographique d’une contrée, mais il existe la même
liaison entre le relief du sol et la production des phénomènes
météorologiques régionaux.
La condensation des vapeurs aqueuses, constamment
plus abondante dans les massifs montagneux, leur chute
en pluie ou en neige, la formation des brouillards, l’intensité
des vents et des orages, ne sont que les conséquences
de ces dispositions orographiques.
Après avoir jeté un coup d ’oeil rapide sur la topographie
géologique des Alpes et les divers groupes de
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