Enfin près des glaciers du mont Pourri ou Thuria
(3788"’), en Tarantaise, un pan énorme de la montagne
de Sainte-Foy, composé de gneiss et de schistes cristallins
décomposés, s’est écroulé en 1877, de
l’Aiguille-Rouge (2966“ ).
Dans les départements des Hautes et Basses-Alpes,
au milieu des schistes noirsargilo-calcaires liasiques, très
friables, du Dévoluy, du Champsaur et de tout le bassin
du Drac, comme dans l’arrondissement de Barcelonnette,
la vallée de l ’Ubaye, etc., il ne se produit guère de ces
grandioses catastrophes, mais les flancs de ces montagnes
perméables, détrempés par les eaux sauvages et entraînés
par elles, s’éboulent presque sans cesse, et les résultats
de ces actions destructives multipliées, agissant sur des
régions entières, ont des conséquences encore plus
funestes. Non seulement les terres fertiles ne peuvent
plus se maintenir sur les pentes, mais leurs masses
pâteuses, chargées d’humidité, descendent en torrents
boueux noirâtres auxquels on a donné le nom expressif
de laves. Ces laves vont ensevelir, sous d ’énormes cônes
de déjection et sous de vastes nappes de débris, toutes
les terres arables et cultivées qui faisaient la fortune de
la région !
On ne pouvait se dispenser de combattre ce fléau
qui ruinait deux départements alpins. Sous l ’impulsion
du gouvernement et sous la savante direction de
l’Administration des Eaux et Forêts, la lutte a été commencée
avec énergie et persévérance. De nombreux
succès ont déjà couronné tant d’efforts. 11 ne reste plus
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