gauche de l ’Isère et à la Maurienne pour le versant de la
rive droite de l’Arc. Les montagnes de la rive gauche
peuvent se relier aux Grandes Alpes du Dauphiné. Si ces
deux groupes, qui semblent n’être que des expansions
latérales de la grande chaîne, sont indépendants et nettement
circonscrits, au point de vue orographique, ils sont
néanmoins subordonnés au massif du Mont-Blanc pour
leur âge et leur composition géologique. Les vallées qui
les divisent ne sont, malgré leur profondeur, que des
accidents de surface, et les roches qui composent ces
diverses zones, sont de même nature. Nous le dirons plus
en détails dans un autre chapitre.
Au sud-ouest du mont Blanc, entre l ’Arve, l ’Arly et
l’Isère, s’accentuent le nwnt Joli (2527 *"), les Aiguilles
(2487""), Y aiguille du Grand-Fond { 2 8 2 4 ^ , le mont
Coin (2541 '"j, le Crét duRey (2639""), enfin le Quermo
(2804*"), qui s’alignent sur une chaîne venant aboutir
entre Petit-Coeur et Moutiers. Nous ne citons que ces
noms.
Au pied du grand pic de la Levanna (3640 ""j et du
glacier de la Galise, qui est la source de l ’Isère, s ’avanceà
l’ouest une énorme masse de montagnes, le système de
la Vanoise, qui sépare la vallée de la Tarantaise de celle
de la Maurienne ; les pentes en sont plus douces au nord
qu’au sud. Ses sommets sont couverts de glaciers. La
route et le col du mont Izeran la séparent de la chaîne
des Alpes Graies. Cet énorme groupe de montagnes
semble contre-balancé en Piémont par le puissant massif
du Grand-Paradis (4061 f i . Faut-il répéter avec
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